Le projet de réforme de l'examen du Baccalauréat sera soumis au Gouvernement au terme des vacances d'été et inclura plusieurs points dont la diminution du nombre des jours et des matières de cet examen, a affirmé dimanche le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar.
Le ministre a indiqué, lors d'une conférence de presse consacrée aux inscriptions universitaires, qu'un projet en cours d'élaboration sur la réforme de l'examen du Baccalauréat, "sera soumis au Gouvernement au terme des vacances d'été", probablement vers le 24 août prochain.
Parmi les points proposés, la réduction du nombre des jours d'examen de cinq à trois jours parallèlement à la révision à la baisse du nombre des épreuves. Dans ce contexte, M. Hadjar a indiqué que les motifs d'une révision du système du BAC était, entre autres, due au fait que les candidats concourraient dans des matières secondaires à la filière choisie, d'où l'impératif d'une réflexion sur la nécessité de se diriger vers "un baccalauréat plus spécialisé".
A travers ce projet qui entrera en vigueur à partir de la prochaine rentrée scolaire, le candidat sera examiné dans les matières essentielles et les notes obtenues durant l'année scolaire seront tenues en compte, en se basant sur la fiche d'évaluation.
Pour ce qui est de la décision du ministère de l'Education nationale concernant l'enseignement en langue française des matières scientifiques, M.Hadjar a estimé que "le problème ne réside pas dans la langue, mais dans l'approche adoptée dans l'enseignement". Le ministre a illustré ses propos par "le faible niveau enregistré dans les spécialités universitaires enseignées en arabe, y compris la littérature arabe".
S'agissant des bourses universitaires, M. Hadjar a fait savoir que la décision portant "suspension des bourses à l'étranger pour les licences a été prises depuis des années à l'exception des 2e et 3e cycles (Master et Doctorat)".
M. Hadjar s'exprimait en réponse à une question sur le cas de la première bachelière à l'échelle nationale au Baccalauréat 2016, Kenza Ousalah qui a demandé aux hautes autorités du pays de lui accorder une bourse à l'étranger pour pouvoir s'inscrire dans une spécialité inexistante en Algérie.
Concernant les critiques qui ciblent l'Université algérienne en raison du taux élevé de chômeurs chez les diplômés universitaires par rapport à ceux de l'enseignement et de la formation professionnels, le ministre a fait savoir que son secteur avait ouvert ces dernières années des spécialités alliant théorie et exigences du marché du travail.
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Sunday, 31 July 2016
5e partie
Résumé : Malika est raccompagnée chez elle par Chahine. Elle prend ses médicaments et sombre dans un sommeil bienfaiteur, pour ne se réveiller qu'à une heure tardive le lendemain. Elle reproche à sa mère de l'avoir laissée trop dormir.
Saturday, 30 July 2016
L'incendie de l'immeuble de Bab El Oued en images
L'incendie n'a fait aucune victime et toutes les familles vivant dans cet immeuble qui est un centre de transit, ont été évacuées.
Génération «circulation»
Circulation» : l'un des mots les plus usités du dictionnaire algérois.
Désigne bien sûr la «mauvaise circulation» du flux automobile dans l'organisme urbain à Alger et les monstrueux bouchons qui congestionnent le trafic quasiment à toutes les heures de la journée, de Reghaïa à Aïn Benian, spécialement aux heures de pointe.
L'ampleur prise par les embouteillages et leur impact sur la quiétude générale sont tels que c'est devenu une obsession nationale. Avec la météo, le foot et la succession de Bouteflika, c'est l'un des sujets qui tournent en boucle dans toutes les discussions.
Et cela meuble allègrement les réunions mondaines. Entre collègues, entre amis, en famille, il y a forcément un moment où il est question de la «circulation», l'enfer du stationnement, les barrages de police qui ne servent à rien si ce n'est à vous retarder dans votre course, la pénurie organisée des vignettes automobiles, les dos-d'âne (des dos-d'éléphant plutôt) casse-gueule installés à tout bout de champ, les enfants qui maugréent en se levant dès potron-minet pour aller à l'école avant les gros bouchons du matin…
A quoi s'ajoutent les petits et grands désagréments du trajet, fatalement ponctués de scènes désagréables : tel gendarme mal luné qui vous aurait retiré votre permis pour une «moukhalafa» anodine, un geste périlleux d'un chauffard exécutant une queue de poisson qui a failli vous envoyer dans les décors, un carambolage provoqué par deux gouttes de pluie, la trémie inondée au moindre orage, la chaussée qui devient une patinoire, une bagarre qui éclate en pleine autoroute…
Tout ce stress, toute cette violence motorisée devenue ordinaire liée à la «sémantique du bitume» et la civilisation automobile font intimement et «anthropologiquement» partie, désormais, de notre vie, il faut s'y faire ! Et l'on ne compte plus les mesures, les circulaires, les campagnes de sensibilisation, les émissions spécialisées (cf. la célèbre «Tariq essalama» de Mohamed Lazouni), les «journées sans voiture», les colloques, les séminaires, les conseils interministériels, destinés à endiguer la «violence routière».
Dernière info en date : une circulaire interministérielle décidée à en finir avec les «ralentisseurs anarchiques», évalués à 42% sur l'ensemble du réseau national. Ne manque que des cabinets de psychothérapie dédiés aux «névroses de la route». D'ailleurs, l'université de Batna a déjà pris les devants en mettant sur pied un laboratoire spécialisé justement en «psychologie des usagers de la route» avec master.
Pourquoi ça bouchonne ?
«Maintenant, même le week-end ça bouchonne à certains endroits !» peste un chauffeur de taxi que nous avons pris à Bab El Oued. «Si ça ne tenait qu'à moi, il y a longtemps que j'aurais changé de métier», fulmine-t-il en s'engouffrant dans un bouchon inextricable, à hauteur du Square Port-Saïd. «Avec ça, il faut se farcir les abus des agents de la circulation. Pour un oui ou pour un non, ''ziyyar !'' (serre à droite). Et il t'enlève les papiers, à croire que nous sommes des clandestins. Wallah, si je ne faisais pas ce boulot par obligation, je garerais ma voiture et je me déplacerais à pied. Au moins je me dégourdirais les jambes.
Et ça va plus vite en prime ! Tu as des gens qui ne sont pas capables de faire deux pas sans leur véhicule, même pour acheter le pain. Je me demande qu'est-ce qu'ils font tous ces assoiffés du volant qui tournent en rond toute la journée. Même en augmentant le prix du carburant, rien n'y fait. Farghine ch'goul !» Le temps d'arriver à la Grande-Poste, le pauvre «taxieur» est sur le point d'attraper un ulcère à force de ruminer son fiel.
Et il est loin d'être le seul à stresser ainsi. C'est l'effet «circulation» encore une fois. Impossible de faire deux mètres, dans quelque direction que ce soit, sans buter sur un pare-choc. «Bientôt, les embouteillages d'Alger seront inscrits au patrimoine de l'humanité», ironise un cadre qui fait dans la résistance au «tout-voiturage».
Une étude réalisée par Madani Safar Zitoun et Amina Tabti-Talamali, respectivement sociologue et spécialiste en transports urbains, et consacrée à la «mobilité urbaine dans l'agglomération d'Alger» (2009), décortique rigoureusement la structure de la circulation motorisée dans l'aire métropolitaine algéroise.
Outre la contrainte physique que représente le relief algérois et la configuration naturelle du site «qui a imposé le tracé et le dimensionnement des voies», les chercheurs relèvent un certain nombre de facteurs à l'origine de cette saturation, parmi lesquels la concentration des administrations centrales, des ministères, des sièges sociaux des grandes entreprises dans la capitale ; la très forte activité portuaire dans l'hyper centre-ville ; la croissance exponentielle du parc automobile ; la forte expansion urbaine vers la périphérie tout en maintenant une dépendance excessive vis-à-vis du centre, que ce soit par des liens administratifs, économiques, culturels ou tout simplement familiaux...
«Alger a atteint ses limites de fonctionnement»
«Le parc de voitures particulières à disposition des ménages a fortement augmenté au cours des dernières années. Le développement de l'urbanisation en périphérie, l'élévation du niveau de vie, l'allongement des distances de déplacement et le besoin fréquent d'accéder au centre-ville qui continue à exercer une forte attractivité liée notamment à l'emploi, aux services et aux loisirs ont contribué à l'équipement des ménages en voitures particulières», soulignent les auteurs, avant de constater : «Alger a atteint ses limites de fonctionnement dans l'état actuel des infrastructures.
Les parkings existants sont saturés, le stationnement empiète sur la chaussée, les carrefours ne peuvent plus écouler la demande malgré la réalisation des trémies. Des bouchons se forment durant toute la journée et plus particulièrement aux heures de pointe des déplacements : migrations alternantes domicile-travail.
La congestion gagne aujourd'hui la périphérie et les réseaux secondaires», énumèrent-t-ils. «Les conditions de circulation à Alger peuvent donc se résumer par : l'absence de gestion et de régulation des carrefours ; l'absence de stratégie liée au stationnement et à la logistique (livraisons, poids lourds, etc.) ; l'absence de mesures spécifiques et de priorité pour les transports collectifs ; l'absence d'une bonne prise en charge des piétons», dissèquent les chercheurs.
En gros, les déplacements, en termes de motifs, se répartissent en deux catégories : les déplacements pour «motifs obligés» et ceux induits par des «motifs non obligés». Une enquête sur «les déplacements des ménages dans l'agglomération d'Alger» diligentée par le ministère des Transports en 2004 montre que «les déplacements se font à 71% pour les motifs obligés et à 29% pour les motifs non obligés». Fautes d'études actualisées, difficile d'évaluer les tendances aujourd'hui.
Déplacements «non obligés» : la preuve par le ramadhan
Mais il y a fort à parier que si les déplacements «obligés» continuent à dominer la carte des mobilités (essentiellement pour le travail et les études), la part des déplacements «non obligés» s'est sensiblement accrue ces dernières années, entraînés par l'émergence de nouveaux pôles commerciaux ou de loisirs (Promenade des Sablettes, Kidz Land de Chéraga, piscines et parcs aquatiques de Bordj El Kiffan, centres commerciaux de Bab Ezzouar et de Mohammadia…). A noter aussi la profusion de festivals culturels qui drainent du monde et qui sont concentrés pour la plupart à Alger tout comme d'ailleurs les espaces dédiés à la culture (salles de cinéma, théâtres, musées, Bibliothèque nationale…).
Cela vaut aussi pour la programmation artistique et autres festivités qui accompagnent immanquablement les soirées ramadhanesques. En parlant de Ramadhan, il est curieux de constater, comme le fait remarquer cet autre chauffeur de taxi, que «la matinée, la circulation est étrangement fluide à Alger pendant le Ramadhan. Rahmat Rabbi. C'est la preuve que beaucoup d'automobilistes ne prennent pas leur véhicule par nécessité les autres mois de l'année.»
Parallèlement à cela, la «culture transports collectifs», disons-le franchement, peine à s'installer dans les esprits. En tout cas, il y a encore une marge de progression notable en matière de transports en commun, tant au niveau de l'offre et de l'organisation que de la disponibilité des usagers à «troquer» leur véhicule contre un bus ou un… téléphérique.
Exemple criant : la ligne de téléphérique Bab El Oued-Bouzaréah, mise en service en septembre 2014. Pour avoir emprunté ces télécabines à maintes reprises, nous pouvons témoigner qu'une année après sa mise en service, cette ligne était loin de faire le plein.
Autre exemple : le métro a mis du temps pour se faire adouber par les Algérois. Cependant, ces derniers mois, il est évident qu'il capte plus de passagers, surtout depuis l'extension de la ligne vers El Harrach. «J'ai garé ma voiture à Hussein Dey et je suis venue régler mes affaires à Alger-centre. Ici, pour trouver une place de parking, c'est infernal.
C'est plus pratique de prendre le métro», dit une dame rencontrée à la station Khelifa Boukhalfa. Le tramway, quant à lui, a immédiatement rencontré un franc succès populaire. Ce moyen de transport présente l'avantage de desservir des zones extrêmement congestionnées et qui formaient jusqu'à il n'y a pas si longtemps de gros points noirs, comme Kahwat Chergui. Pendant les foires et autres événements organisés à la Safex, notamment le SILA, les visiteurs sont de plus en plus nombreux à s'y rendre en tram, l'accès par l'autoroute aux Pins Maritimes étant tout simplement infernal.
«Bientôt il va falloir qu'on circule tous à vélo», lâche un automobiliste en voyant les nouvelles cités qui montent à Aïn Malha, Djenane Sfari (près de Birkhadem), et plus loin, vers Baba Ali, Birtouta… Ces nouveaux sites émettent des flux de mobilité qui convergent tous vers La Côte, à la sortie de Bir Mourad Raïs, avec un effet entonnoir.
Au risque de décevoir notre ami, ce n'est même pas la peine de songer aux deux-roues : globalement, le relief de la ville ne se prête pas aux voies cyclables. Et les motos s'avèrent être un moyen de locomotion pas très sûr à en croire la DGSN : «524 accidents de la route ont été causés par les motocycles durant le 1er trimestre de l'année 2016», indique un communiqué des services du général Hamel en soulignant que la Police nationale a «lancé à travers son site internet et les réseaux sociaux Twitter et Facebook des campagnes de sensibilisation destinées aux motocyclistes».
«Desserrement résidentiel» et nouvelles cités
Madani Safar Zitoun et Amina Tabti-Talamali expliquent avec pertinence comment la répartition spatiale des ménages à la faveur des nouveaux programmes de logement influe considérablement sur la densité du trafic dans l'Algérois : «La ville d'Alger a connu depuis 1987 de profonds changements dans sa structure démographique et dans les modalités de redéploiement de ses populations dans l'espace», écrivent-ils. «La superficie urbanisée a été multipliée par trois en l'espace de vingt années (1987-2008), avec l'ouverture de nouveaux espaces périphériques aux populations provenant des quartiers centraux de l'agglomération, alors que la population de la wilaya n'a augmenté que de 40% durant la même période.
C'est significatif du formidable phénomène de desserrement résidentiel qu'a vécu l'agglomération en un laps de temps relativement court. Ce phénomène de desserrement urbain a certes occasionné une amélioration du confort résidentiel des Algérois (…), mais également une augmentation importante des déplacements motorisés. En effet, ce sont les couches sociales les plus motorisées qui se sont installées dans les communes des première et deuxième couronnes, sans pour autant changer de lieux de travail, les emplois étant toujours massivement concentrés dans le centre-ville administratif et tertiaire qui, au contraire, a connu un vigoureux phénomène de reconversion des appartements du centre-ville en locaux à caractère professionnel.»
Et de poursuivre : «Cet accroissement des distances entre des logements situés dans les périphéries et des lieux de travail situés au centre de l'agglomération a entraîné corrélativement un effort accru de motorisation des ménages pour compenser les défaillances et l'absence de connectivité des réseaux de transport en commun.» «Les nouveaux programmes de logements sociaux (…) ajoutent des milliers de nouveaux usagers des transports en commun. Or, la densité des réseaux de transports collectifs, la qualité de service et la connectivité entre les modes et les lignes n'ont pas accompagné ces mouvements de migrations résidentielles.»
«Ma fille passe deux à trois heures dans la voiture»
«La densité du trafic est telle que nous passons un temps considérable ''incarcérés'' dans les encombrements. Dès la maternelle, les enfants apprennent à s'accommoder des tracas et des aléas de la circulation urbaine. Entre déplacements préscolaires, scolaires, familiaux ou d'agrément, nos petits sont désormais conditionnés voire ''formatés'' par le paysage (et le langage) automobiles. Pour ma fille, c'est une moyenne de deux à trois heures de voiture par jour», témoigne une maman résidant à Alger-centre, et dont la fille est inscrite dans une école privée du côté de Dély Ibrahim. Notons au passage que quelque 60 000 élèves sont inscrits dans environ 320 établissements privés recensés au niveau national, selon l'Association nationale des écoles privées agréées.
Au moins 40% de ces écoles sont situées à Alger, généralement dans les zones urbaines périphériques. Fini le temps où l'école était à 500 m de la maison à tout casser. Cela aussi est un élément à prendre en compte. «C'est toujours un pincement au cœur de la réveiller le matin, vers 6h30, pour aller à l'école. A 7h30, il faut être sur la route, sinon on est fatalement en retard.
Du coup, tous les matins, c'est la course contre la montre. Je prévois toujours une petite couverture dans la voiture pour qu'elle puisse piquer un petit somme durant le trajet», confie notre interlocutrice, avant de préciser : «Que voulez-vous, c'est le prix à payer pour lui assurer une formation de qualité. L'école est très bien, alors, ça vaut bien ce petit sacrifice.» «Pour rentabiliser pédagogiquement le temps du trajet, je prévois des livres audio, des contes pour enfants enregistrés, des leçons d'anglais, des comptines, des jeux, des devinettes, de quoi s'occuper», assure la mère dévouée.
«Le plus dur, ajoute-t-elle, c'est l'épuisement le soir. On n'a plus de force pour rien. Il est des jours où on frôle le burn-out, surtout quand on passe un temps fou à chercher une place de stationnement. Je n'ai plus de plaisir à prendre la voiture. La conduite à Alger devient une corvée. Et on ne peut pas s'en passer malheureusement. Même les activités extrascolaires sont inaccessibles à pied ou en bus. Quand on veut inscrire son enfant pour faire du sport, de la musique ou quelque autre activité culturelle, il faut, là encore, se farcir de longs déplacements fastidieux.»
Du temps «politique» perdu dans les transports
Et de citer dans la foulée l'angoisse des stationnements interdits, des sens interdits, l'agressivité des automobilistes… Et les humeurs et les dépassements des agents de la circulation. «Une fois, j'ai écopé d'une amende de 4000 DA pour quelques mètres franchis en sens interdit dans une ruelle sans plaque de signalisation. Une autre fois, c'était pire : en plus de l'amende, j'ai écopé d'un retrait de permis avec passage en commission pour avoir mal interprété le geste d'un agent de l'ordre à un barrage de police.
C'est la double peine. Il y a des abus insupportables de la part de la police. Ils n'ont aucun sens de la mesure. Le retrait de permis, c'est la chose la plus terrible qui puisse vous arriver. C'est notre hantise absolue. Sans permis, sans voiture, c'est toute la scolarité de ton enfant qui se trouve compromise. Maintenant, ma fille a intériorisé toutes ces contraintes. Elle a développé un traumatisme à l'égard de la police. Où que l'on stationne, elle me demande : ''Maman, ici il n'y a pas la police ?'' Elle mime bien aussi le langage des gardiens de parkings. ''Dawri koullèche, braki à droite…''. Cela fait partie des dommages collatéraux de la dépendance au véhicule. Hélas, rien n'est accessible dans cette ville.» De fait, nos villes semblent organisées de manière à ce que l'espace soit fragmenté.
Peut-être est-ce planifié ? Peut-être est-ce une façon de casser l'espace public en tant que continuum physique citoyen que nous sommes censés occuper, à la base, avec nos corps et nos pieds… Quoi qu'il en soit, le fait est là : nous passons un temps fou, oui, incarcérés dans nos prisons de tôle ambulantes à fulminer et ruminer notre fiel jusqu'à l'abrutissement comme ce «taxieur» ulcéré qui grille chaque jour un peu plus ses neurones sur l'axe Bab El Oued-Grande-Poste.
Il faut croire que le chaos urbain algérois (dont la «circulation» n'est qu'un symptôme finalement) est apparemment planifié, oui. «Tous ces problèmes de transport sont provoqués sciemment. Moins de temps tu as, moins de temps ''politique'' tu auras», martèle Anis Saïdoun, jeune écrivain talentueux qui vient d'initier un nouveau concept, un projet de «covoiturage philosophique» sous la marque «Tonophile» (voir portrait). «Ton disque dur est plein. Tu passes ton temps dans la première pyramide de Maslow. Après, pour avoir du temps pour développer de la pensée politique aboutie, iheblek kho ! (il t'en faut).
Et eux, les gens taâ el kiada (les pontes du pouvoir), ils ont leurs bagnoles blindées, leurs propres voies de circulation, leurs parcours sécurisés, avec escorte et feux de détresse… Ils confisquent la route sans crier gare. De bon matin, tu as la rage. Si vous êtes en détresse, il faut partir messieurs !»
Désigne bien sûr la «mauvaise circulation» du flux automobile dans l'organisme urbain à Alger et les monstrueux bouchons qui congestionnent le trafic quasiment à toutes les heures de la journée, de Reghaïa à Aïn Benian, spécialement aux heures de pointe.
L'ampleur prise par les embouteillages et leur impact sur la quiétude générale sont tels que c'est devenu une obsession nationale. Avec la météo, le foot et la succession de Bouteflika, c'est l'un des sujets qui tournent en boucle dans toutes les discussions.
Et cela meuble allègrement les réunions mondaines. Entre collègues, entre amis, en famille, il y a forcément un moment où il est question de la «circulation», l'enfer du stationnement, les barrages de police qui ne servent à rien si ce n'est à vous retarder dans votre course, la pénurie organisée des vignettes automobiles, les dos-d'âne (des dos-d'éléphant plutôt) casse-gueule installés à tout bout de champ, les enfants qui maugréent en se levant dès potron-minet pour aller à l'école avant les gros bouchons du matin…
A quoi s'ajoutent les petits et grands désagréments du trajet, fatalement ponctués de scènes désagréables : tel gendarme mal luné qui vous aurait retiré votre permis pour une «moukhalafa» anodine, un geste périlleux d'un chauffard exécutant une queue de poisson qui a failli vous envoyer dans les décors, un carambolage provoqué par deux gouttes de pluie, la trémie inondée au moindre orage, la chaussée qui devient une patinoire, une bagarre qui éclate en pleine autoroute…
Tout ce stress, toute cette violence motorisée devenue ordinaire liée à la «sémantique du bitume» et la civilisation automobile font intimement et «anthropologiquement» partie, désormais, de notre vie, il faut s'y faire ! Et l'on ne compte plus les mesures, les circulaires, les campagnes de sensibilisation, les émissions spécialisées (cf. la célèbre «Tariq essalama» de Mohamed Lazouni), les «journées sans voiture», les colloques, les séminaires, les conseils interministériels, destinés à endiguer la «violence routière».
Dernière info en date : une circulaire interministérielle décidée à en finir avec les «ralentisseurs anarchiques», évalués à 42% sur l'ensemble du réseau national. Ne manque que des cabinets de psychothérapie dédiés aux «névroses de la route». D'ailleurs, l'université de Batna a déjà pris les devants en mettant sur pied un laboratoire spécialisé justement en «psychologie des usagers de la route» avec master.
Pourquoi ça bouchonne ?
«Maintenant, même le week-end ça bouchonne à certains endroits !» peste un chauffeur de taxi que nous avons pris à Bab El Oued. «Si ça ne tenait qu'à moi, il y a longtemps que j'aurais changé de métier», fulmine-t-il en s'engouffrant dans un bouchon inextricable, à hauteur du Square Port-Saïd. «Avec ça, il faut se farcir les abus des agents de la circulation. Pour un oui ou pour un non, ''ziyyar !'' (serre à droite). Et il t'enlève les papiers, à croire que nous sommes des clandestins. Wallah, si je ne faisais pas ce boulot par obligation, je garerais ma voiture et je me déplacerais à pied. Au moins je me dégourdirais les jambes.
Et ça va plus vite en prime ! Tu as des gens qui ne sont pas capables de faire deux pas sans leur véhicule, même pour acheter le pain. Je me demande qu'est-ce qu'ils font tous ces assoiffés du volant qui tournent en rond toute la journée. Même en augmentant le prix du carburant, rien n'y fait. Farghine ch'goul !» Le temps d'arriver à la Grande-Poste, le pauvre «taxieur» est sur le point d'attraper un ulcère à force de ruminer son fiel.
Et il est loin d'être le seul à stresser ainsi. C'est l'effet «circulation» encore une fois. Impossible de faire deux mètres, dans quelque direction que ce soit, sans buter sur un pare-choc. «Bientôt, les embouteillages d'Alger seront inscrits au patrimoine de l'humanité», ironise un cadre qui fait dans la résistance au «tout-voiturage».
Une étude réalisée par Madani Safar Zitoun et Amina Tabti-Talamali, respectivement sociologue et spécialiste en transports urbains, et consacrée à la «mobilité urbaine dans l'agglomération d'Alger» (2009), décortique rigoureusement la structure de la circulation motorisée dans l'aire métropolitaine algéroise.
Outre la contrainte physique que représente le relief algérois et la configuration naturelle du site «qui a imposé le tracé et le dimensionnement des voies», les chercheurs relèvent un certain nombre de facteurs à l'origine de cette saturation, parmi lesquels la concentration des administrations centrales, des ministères, des sièges sociaux des grandes entreprises dans la capitale ; la très forte activité portuaire dans l'hyper centre-ville ; la croissance exponentielle du parc automobile ; la forte expansion urbaine vers la périphérie tout en maintenant une dépendance excessive vis-à-vis du centre, que ce soit par des liens administratifs, économiques, culturels ou tout simplement familiaux...
«Alger a atteint ses limites de fonctionnement»
«Le parc de voitures particulières à disposition des ménages a fortement augmenté au cours des dernières années. Le développement de l'urbanisation en périphérie, l'élévation du niveau de vie, l'allongement des distances de déplacement et le besoin fréquent d'accéder au centre-ville qui continue à exercer une forte attractivité liée notamment à l'emploi, aux services et aux loisirs ont contribué à l'équipement des ménages en voitures particulières», soulignent les auteurs, avant de constater : «Alger a atteint ses limites de fonctionnement dans l'état actuel des infrastructures.
Les parkings existants sont saturés, le stationnement empiète sur la chaussée, les carrefours ne peuvent plus écouler la demande malgré la réalisation des trémies. Des bouchons se forment durant toute la journée et plus particulièrement aux heures de pointe des déplacements : migrations alternantes domicile-travail.
La congestion gagne aujourd'hui la périphérie et les réseaux secondaires», énumèrent-t-ils. «Les conditions de circulation à Alger peuvent donc se résumer par : l'absence de gestion et de régulation des carrefours ; l'absence de stratégie liée au stationnement et à la logistique (livraisons, poids lourds, etc.) ; l'absence de mesures spécifiques et de priorité pour les transports collectifs ; l'absence d'une bonne prise en charge des piétons», dissèquent les chercheurs.
En gros, les déplacements, en termes de motifs, se répartissent en deux catégories : les déplacements pour «motifs obligés» et ceux induits par des «motifs non obligés». Une enquête sur «les déplacements des ménages dans l'agglomération d'Alger» diligentée par le ministère des Transports en 2004 montre que «les déplacements se font à 71% pour les motifs obligés et à 29% pour les motifs non obligés». Fautes d'études actualisées, difficile d'évaluer les tendances aujourd'hui.
Déplacements «non obligés» : la preuve par le ramadhan
Mais il y a fort à parier que si les déplacements «obligés» continuent à dominer la carte des mobilités (essentiellement pour le travail et les études), la part des déplacements «non obligés» s'est sensiblement accrue ces dernières années, entraînés par l'émergence de nouveaux pôles commerciaux ou de loisirs (Promenade des Sablettes, Kidz Land de Chéraga, piscines et parcs aquatiques de Bordj El Kiffan, centres commerciaux de Bab Ezzouar et de Mohammadia…). A noter aussi la profusion de festivals culturels qui drainent du monde et qui sont concentrés pour la plupart à Alger tout comme d'ailleurs les espaces dédiés à la culture (salles de cinéma, théâtres, musées, Bibliothèque nationale…).
Cela vaut aussi pour la programmation artistique et autres festivités qui accompagnent immanquablement les soirées ramadhanesques. En parlant de Ramadhan, il est curieux de constater, comme le fait remarquer cet autre chauffeur de taxi, que «la matinée, la circulation est étrangement fluide à Alger pendant le Ramadhan. Rahmat Rabbi. C'est la preuve que beaucoup d'automobilistes ne prennent pas leur véhicule par nécessité les autres mois de l'année.»
Parallèlement à cela, la «culture transports collectifs», disons-le franchement, peine à s'installer dans les esprits. En tout cas, il y a encore une marge de progression notable en matière de transports en commun, tant au niveau de l'offre et de l'organisation que de la disponibilité des usagers à «troquer» leur véhicule contre un bus ou un… téléphérique.
Exemple criant : la ligne de téléphérique Bab El Oued-Bouzaréah, mise en service en septembre 2014. Pour avoir emprunté ces télécabines à maintes reprises, nous pouvons témoigner qu'une année après sa mise en service, cette ligne était loin de faire le plein.
Autre exemple : le métro a mis du temps pour se faire adouber par les Algérois. Cependant, ces derniers mois, il est évident qu'il capte plus de passagers, surtout depuis l'extension de la ligne vers El Harrach. «J'ai garé ma voiture à Hussein Dey et je suis venue régler mes affaires à Alger-centre. Ici, pour trouver une place de parking, c'est infernal.
C'est plus pratique de prendre le métro», dit une dame rencontrée à la station Khelifa Boukhalfa. Le tramway, quant à lui, a immédiatement rencontré un franc succès populaire. Ce moyen de transport présente l'avantage de desservir des zones extrêmement congestionnées et qui formaient jusqu'à il n'y a pas si longtemps de gros points noirs, comme Kahwat Chergui. Pendant les foires et autres événements organisés à la Safex, notamment le SILA, les visiteurs sont de plus en plus nombreux à s'y rendre en tram, l'accès par l'autoroute aux Pins Maritimes étant tout simplement infernal.
«Bientôt il va falloir qu'on circule tous à vélo», lâche un automobiliste en voyant les nouvelles cités qui montent à Aïn Malha, Djenane Sfari (près de Birkhadem), et plus loin, vers Baba Ali, Birtouta… Ces nouveaux sites émettent des flux de mobilité qui convergent tous vers La Côte, à la sortie de Bir Mourad Raïs, avec un effet entonnoir.
Au risque de décevoir notre ami, ce n'est même pas la peine de songer aux deux-roues : globalement, le relief de la ville ne se prête pas aux voies cyclables. Et les motos s'avèrent être un moyen de locomotion pas très sûr à en croire la DGSN : «524 accidents de la route ont été causés par les motocycles durant le 1er trimestre de l'année 2016», indique un communiqué des services du général Hamel en soulignant que la Police nationale a «lancé à travers son site internet et les réseaux sociaux Twitter et Facebook des campagnes de sensibilisation destinées aux motocyclistes».
«Desserrement résidentiel» et nouvelles cités
Madani Safar Zitoun et Amina Tabti-Talamali expliquent avec pertinence comment la répartition spatiale des ménages à la faveur des nouveaux programmes de logement influe considérablement sur la densité du trafic dans l'Algérois : «La ville d'Alger a connu depuis 1987 de profonds changements dans sa structure démographique et dans les modalités de redéploiement de ses populations dans l'espace», écrivent-ils. «La superficie urbanisée a été multipliée par trois en l'espace de vingt années (1987-2008), avec l'ouverture de nouveaux espaces périphériques aux populations provenant des quartiers centraux de l'agglomération, alors que la population de la wilaya n'a augmenté que de 40% durant la même période.
C'est significatif du formidable phénomène de desserrement résidentiel qu'a vécu l'agglomération en un laps de temps relativement court. Ce phénomène de desserrement urbain a certes occasionné une amélioration du confort résidentiel des Algérois (…), mais également une augmentation importante des déplacements motorisés. En effet, ce sont les couches sociales les plus motorisées qui se sont installées dans les communes des première et deuxième couronnes, sans pour autant changer de lieux de travail, les emplois étant toujours massivement concentrés dans le centre-ville administratif et tertiaire qui, au contraire, a connu un vigoureux phénomène de reconversion des appartements du centre-ville en locaux à caractère professionnel.»
Et de poursuivre : «Cet accroissement des distances entre des logements situés dans les périphéries et des lieux de travail situés au centre de l'agglomération a entraîné corrélativement un effort accru de motorisation des ménages pour compenser les défaillances et l'absence de connectivité des réseaux de transport en commun.» «Les nouveaux programmes de logements sociaux (…) ajoutent des milliers de nouveaux usagers des transports en commun. Or, la densité des réseaux de transports collectifs, la qualité de service et la connectivité entre les modes et les lignes n'ont pas accompagné ces mouvements de migrations résidentielles.»
«Ma fille passe deux à trois heures dans la voiture»
«La densité du trafic est telle que nous passons un temps considérable ''incarcérés'' dans les encombrements. Dès la maternelle, les enfants apprennent à s'accommoder des tracas et des aléas de la circulation urbaine. Entre déplacements préscolaires, scolaires, familiaux ou d'agrément, nos petits sont désormais conditionnés voire ''formatés'' par le paysage (et le langage) automobiles. Pour ma fille, c'est une moyenne de deux à trois heures de voiture par jour», témoigne une maman résidant à Alger-centre, et dont la fille est inscrite dans une école privée du côté de Dély Ibrahim. Notons au passage que quelque 60 000 élèves sont inscrits dans environ 320 établissements privés recensés au niveau national, selon l'Association nationale des écoles privées agréées.
Au moins 40% de ces écoles sont situées à Alger, généralement dans les zones urbaines périphériques. Fini le temps où l'école était à 500 m de la maison à tout casser. Cela aussi est un élément à prendre en compte. «C'est toujours un pincement au cœur de la réveiller le matin, vers 6h30, pour aller à l'école. A 7h30, il faut être sur la route, sinon on est fatalement en retard.
Du coup, tous les matins, c'est la course contre la montre. Je prévois toujours une petite couverture dans la voiture pour qu'elle puisse piquer un petit somme durant le trajet», confie notre interlocutrice, avant de préciser : «Que voulez-vous, c'est le prix à payer pour lui assurer une formation de qualité. L'école est très bien, alors, ça vaut bien ce petit sacrifice.» «Pour rentabiliser pédagogiquement le temps du trajet, je prévois des livres audio, des contes pour enfants enregistrés, des leçons d'anglais, des comptines, des jeux, des devinettes, de quoi s'occuper», assure la mère dévouée.
«Le plus dur, ajoute-t-elle, c'est l'épuisement le soir. On n'a plus de force pour rien. Il est des jours où on frôle le burn-out, surtout quand on passe un temps fou à chercher une place de stationnement. Je n'ai plus de plaisir à prendre la voiture. La conduite à Alger devient une corvée. Et on ne peut pas s'en passer malheureusement. Même les activités extrascolaires sont inaccessibles à pied ou en bus. Quand on veut inscrire son enfant pour faire du sport, de la musique ou quelque autre activité culturelle, il faut, là encore, se farcir de longs déplacements fastidieux.»
Du temps «politique» perdu dans les transports
Et de citer dans la foulée l'angoisse des stationnements interdits, des sens interdits, l'agressivité des automobilistes… Et les humeurs et les dépassements des agents de la circulation. «Une fois, j'ai écopé d'une amende de 4000 DA pour quelques mètres franchis en sens interdit dans une ruelle sans plaque de signalisation. Une autre fois, c'était pire : en plus de l'amende, j'ai écopé d'un retrait de permis avec passage en commission pour avoir mal interprété le geste d'un agent de l'ordre à un barrage de police.
C'est la double peine. Il y a des abus insupportables de la part de la police. Ils n'ont aucun sens de la mesure. Le retrait de permis, c'est la chose la plus terrible qui puisse vous arriver. C'est notre hantise absolue. Sans permis, sans voiture, c'est toute la scolarité de ton enfant qui se trouve compromise. Maintenant, ma fille a intériorisé toutes ces contraintes. Elle a développé un traumatisme à l'égard de la police. Où que l'on stationne, elle me demande : ''Maman, ici il n'y a pas la police ?'' Elle mime bien aussi le langage des gardiens de parkings. ''Dawri koullèche, braki à droite…''. Cela fait partie des dommages collatéraux de la dépendance au véhicule. Hélas, rien n'est accessible dans cette ville.» De fait, nos villes semblent organisées de manière à ce que l'espace soit fragmenté.
Peut-être est-ce planifié ? Peut-être est-ce une façon de casser l'espace public en tant que continuum physique citoyen que nous sommes censés occuper, à la base, avec nos corps et nos pieds… Quoi qu'il en soit, le fait est là : nous passons un temps fou, oui, incarcérés dans nos prisons de tôle ambulantes à fulminer et ruminer notre fiel jusqu'à l'abrutissement comme ce «taxieur» ulcéré qui grille chaque jour un peu plus ses neurones sur l'axe Bab El Oued-Grande-Poste.
Il faut croire que le chaos urbain algérois (dont la «circulation» n'est qu'un symptôme finalement) est apparemment planifié, oui. «Tous ces problèmes de transport sont provoqués sciemment. Moins de temps tu as, moins de temps ''politique'' tu auras», martèle Anis Saïdoun, jeune écrivain talentueux qui vient d'initier un nouveau concept, un projet de «covoiturage philosophique» sous la marque «Tonophile» (voir portrait). «Ton disque dur est plein. Tu passes ton temps dans la première pyramide de Maslow. Après, pour avoir du temps pour développer de la pensée politique aboutie, iheblek kho ! (il t'en faut).
Et eux, les gens taâ el kiada (les pontes du pouvoir), ils ont leurs bagnoles blindées, leurs propres voies de circulation, leurs parcours sécurisés, avec escorte et feux de détresse… Ils confisquent la route sans crier gare. De bon matin, tu as la rage. Si vous êtes en détresse, il faut partir messieurs !»
Thursday, 28 July 2016
Une plage dépotoir à ciel ouvert (VIDÉO)
Un de nos lecteurs a envoyé, ce jeudi, cette vidéo à la Rédaction Numérique de "Liberté".
Wednesday, 27 July 2016
nominations de trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel
Trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel ont été nommés mercredi par le président de la République, conformément à l'article 183 de la Constitution qui a élargi la composition du cette institution indépendante de 9 à 12 membres.
Dans son article 183, la Constitution de février 2016 stipule que "le Conseil constitutionnel est composé de douze (12) membres: quatre (4) désignés par le président de la République dont le président et le vice-président du Conseil, deux (2) élus par l'Assemblée populaire nationale, deux (2) élus par le Conseil de la nation, deux (2) élus par la Cour suprême et deux (2) par le Conseil d'Etat".
"En cas d'égalité de voix entre les membres du Conseil constitutionnel, la voix de son président est prépondérante", stipule le même article qui précise qu'"aussitôt élus ou désignés, les membres du Conseil constitutionnel cessent tout autre mandat, fonction charge, mission, ainsi que toute autre activité ou profession libérale".
"Le président de la République désigne pour un mandat unique de huit (8) ans le président et le vice-président du Conseil constitutionnel. Les autres membres du Conseil remplissent un mandat unique de huit (8) ans et sont renouvelés par moitié tous les quatre (4) ans", selon les dispositions de ce même article.
Le Conseil constitutionnel est une institution indépendante chargée de veiller au respect de la Constitution. Il veille, en outre, à la régularité des opérations de référendum, d'élection du président de la République et d'élections législatives.
Il étudie, dans leur substance, les recours qu'il reçoit sur les résultats provisoires des élections présidentielles et des élections législatives et proclame les résultats définitifs de toutes les opérations prévues à l'alinéa précédent. Il se prononce également par un avis sur la constitutionnalité des traités, des lois et des régalements. Le Conseil constitutionnel est doté de l'autonomie administrative et financière.
Dans son article 183, la Constitution de février 2016 stipule que "le Conseil constitutionnel est composé de douze (12) membres: quatre (4) désignés par le président de la République dont le président et le vice-président du Conseil, deux (2) élus par l'Assemblée populaire nationale, deux (2) élus par le Conseil de la nation, deux (2) élus par la Cour suprême et deux (2) par le Conseil d'Etat".
"En cas d'égalité de voix entre les membres du Conseil constitutionnel, la voix de son président est prépondérante", stipule le même article qui précise qu'"aussitôt élus ou désignés, les membres du Conseil constitutionnel cessent tout autre mandat, fonction charge, mission, ainsi que toute autre activité ou profession libérale".
"Le président de la République désigne pour un mandat unique de huit (8) ans le président et le vice-président du Conseil constitutionnel. Les autres membres du Conseil remplissent un mandat unique de huit (8) ans et sont renouvelés par moitié tous les quatre (4) ans", selon les dispositions de ce même article.
Le Conseil constitutionnel est une institution indépendante chargée de veiller au respect de la Constitution. Il veille, en outre, à la régularité des opérations de référendum, d'élection du président de la République et d'élections législatives.
Il étudie, dans leur substance, les recours qu'il reçoit sur les résultats provisoires des élections présidentielles et des élections législatives et proclame les résultats définitifs de toutes les opérations prévues à l'alinéa précédent. Il se prononce également par un avis sur la constitutionnalité des traités, des lois et des régalements. Le Conseil constitutionnel est doté de l'autonomie administrative et financière.
109e partie
Résumé : Aïssa se rendit chez Daouia qui le reçoit malgré sa peine… Il joue avec son petit garçon tout en tentant de la consoler… Ali avait pris froid, et avait besoin de soins, mais elle s'obstinait à refuser son hospitalisation.
“Le pouvoir veut définir la cartographie électorale”
À la veille de la tenue de la réunion de l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (Icso)...
Ces postes interdits aux binationaux
Le Conseil des ministres a adopté un avant-projet de loi qui définit la liste des hautes responsabilités de l'État ainsi que des fonctions politiques qui requièrent cette exigence.
Quel avenir pour l'opposition ?
L'Instance de concertation et de suivi de l'opposition (Icso), qui comprend aussi bien les partis réunis au sein de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) que ceux regroupés au sein du Pôle des forces du changement coordonné par le président de Talaie El Houriat, Ali Benflis, sera en réunion aujourd'hui au siège du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD).
Dans un contexte politique difficile, où le pouvoir a réussi à fermer tous les espaces d'expression en usant de l'arbitraire et de la répression, l'opposition devrait faire preuve d'ingéniosité pour réinventer les moyens de sa survie. Hormis la mise en place de la CLTD, du Pôle des forces du changement, puis de l'ICSO, et le rendez-vous symboliquement historique du 10 juin 2014 où toute l'opposition se retrouva à Mazafran I, les positions des uns et des autres n'ont pas évolué depuis. Il est vrai que l'adversité du pouvoir conjuguée à la désaffection des Algériens de la chose politique laissent peu de marge de manœuvre à l'opposition, mais il n'y a pas que cela.
La CLTD et, cela va de soi, l'ICSO ont été aussi traversées par des contractions et des conflits dont certains de leurs acteurs auraient bien fait l'économie. Il y a eu d'abord cette histoire du Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui est entré en négociation avec le pouvoir en rencontrant un de ses représentants, le chef de cabinet de la Présidence et secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia.
L'initiative avait fait grimacer les partenaires du parti islamiste dont le président, Abderrazak Makri, avait opposé aux reproches qui lui ont été faites l'argument de la liberté d'action en disant que sa rencontre avec le collaborateur du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, n'engageait en rien le reste du groupe. M. Makri a été rappelé à l'ordre, mais étant assis sur deux chaises et évoluant sur une corde raide, il continuera à souffler le chaud et le froid et ne manquera pas de revenir à la charge dans de récentes déclarations pour le moins étonnantes sur sa prédisposition à négocier avec le pouvoir.
Le président de la formation islamiste, menacé par une frange de son parti prête à faire revenir ce dernier dans le giron d'une éventuelle alliance présidentielle aux côtés du Front de libération nationale (FLN) et du RND, éprouvera du mal à s'engager pleinement avec une opposition qui revendique tout simplement le départ du régime en place par le biais d'un «retour à un processus de ''relégitimation'' des institutions de l'Etat par des élections».
L'ambivalence du discours et des positions de Abderrazak Makri ont de quoi faire perdre le fil à une opposition qui cherche à donner plus de cohésion et de sérénité à ses actions. Ce sont vraisemblablement les inconséquences des uns et des autres qui ont poussé Jil Jadid de Soufiane Djillali, dont le discours radical vis-à-vis du pouvoir tranche avec une certaine mollesse de quelques partenaires politiques, à claquer la porte de la CLTD tout en restant membre de l'ICSO.
Le Pôle des forces du changement a connu lui aussi une défection. C'est le mouvement El Islah qui a décidé de s'en séparer pour des raisons, disent ses responsables, «d'incompatibilité» des visions et certainement des objectifs aussi. Etonnant repositionnement de ce parti islamiste qui n'a pas, pour autant, déserté les rangs de l'ICSO. C'est dans cette ambiance que sera donc tenue aujourd'hui la rencontre de l'opposition au siège du RCD qui n'a d'ailleurs pas un ordre du jour précis.
Selon une source de l'opposition, le menu portera sur la situation politique générale et «il pourrait être modifié à la demande des participants». S'il est clair que certaines questions, comme les dernières lois votées par le Parlement ou celles qui s'apprêtent à être prorogées par d'autres canaux, par ordonnance présidentielle, seront débattues, l'opposition abordera certainement d'autres dossiers sur lesquels elle ne peut faire l'impasse : les tiraillements et les contradictions qui la traversent et surtout les prochaines élections législatives qui approchent à grands pas.
Certains partis islamistes cesseront-ils de jouer les trouble-fête en mettant deux fers au feu ? L'opposition politique joue assurément sa propre survie et sa crédibilité. Les prochaines élections législatives et locales constituent pour elle une opportunité inouïe afin de constituer un rapport de force qui travaillerait en sa faveur. Il était temps que ses acteurs laissent de côté leur égoïsme pour privilégier l'objectif commun, celui de constituer une véritable alternative au pouvoir en place.
En rangs dispersés, ils perdront assurément le contrôle du processus électoral à venir et finiront pas disparaître sous les coups de boutoir d'un gouvernement qui refuse toutes leurs revendications. L'enjeu des prochaines échéances électorales donnera des forces à l'opposition ou signera son arrêt de mort.
Dans un contexte politique difficile, où le pouvoir a réussi à fermer tous les espaces d'expression en usant de l'arbitraire et de la répression, l'opposition devrait faire preuve d'ingéniosité pour réinventer les moyens de sa survie. Hormis la mise en place de la CLTD, du Pôle des forces du changement, puis de l'ICSO, et le rendez-vous symboliquement historique du 10 juin 2014 où toute l'opposition se retrouva à Mazafran I, les positions des uns et des autres n'ont pas évolué depuis. Il est vrai que l'adversité du pouvoir conjuguée à la désaffection des Algériens de la chose politique laissent peu de marge de manœuvre à l'opposition, mais il n'y a pas que cela.
La CLTD et, cela va de soi, l'ICSO ont été aussi traversées par des contractions et des conflits dont certains de leurs acteurs auraient bien fait l'économie. Il y a eu d'abord cette histoire du Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui est entré en négociation avec le pouvoir en rencontrant un de ses représentants, le chef de cabinet de la Présidence et secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia.
L'initiative avait fait grimacer les partenaires du parti islamiste dont le président, Abderrazak Makri, avait opposé aux reproches qui lui ont été faites l'argument de la liberté d'action en disant que sa rencontre avec le collaborateur du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, n'engageait en rien le reste du groupe. M. Makri a été rappelé à l'ordre, mais étant assis sur deux chaises et évoluant sur une corde raide, il continuera à souffler le chaud et le froid et ne manquera pas de revenir à la charge dans de récentes déclarations pour le moins étonnantes sur sa prédisposition à négocier avec le pouvoir.
Le président de la formation islamiste, menacé par une frange de son parti prête à faire revenir ce dernier dans le giron d'une éventuelle alliance présidentielle aux côtés du Front de libération nationale (FLN) et du RND, éprouvera du mal à s'engager pleinement avec une opposition qui revendique tout simplement le départ du régime en place par le biais d'un «retour à un processus de ''relégitimation'' des institutions de l'Etat par des élections».
L'ambivalence du discours et des positions de Abderrazak Makri ont de quoi faire perdre le fil à une opposition qui cherche à donner plus de cohésion et de sérénité à ses actions. Ce sont vraisemblablement les inconséquences des uns et des autres qui ont poussé Jil Jadid de Soufiane Djillali, dont le discours radical vis-à-vis du pouvoir tranche avec une certaine mollesse de quelques partenaires politiques, à claquer la porte de la CLTD tout en restant membre de l'ICSO.
Le Pôle des forces du changement a connu lui aussi une défection. C'est le mouvement El Islah qui a décidé de s'en séparer pour des raisons, disent ses responsables, «d'incompatibilité» des visions et certainement des objectifs aussi. Etonnant repositionnement de ce parti islamiste qui n'a pas, pour autant, déserté les rangs de l'ICSO. C'est dans cette ambiance que sera donc tenue aujourd'hui la rencontre de l'opposition au siège du RCD qui n'a d'ailleurs pas un ordre du jour précis.
Selon une source de l'opposition, le menu portera sur la situation politique générale et «il pourrait être modifié à la demande des participants». S'il est clair que certaines questions, comme les dernières lois votées par le Parlement ou celles qui s'apprêtent à être prorogées par d'autres canaux, par ordonnance présidentielle, seront débattues, l'opposition abordera certainement d'autres dossiers sur lesquels elle ne peut faire l'impasse : les tiraillements et les contradictions qui la traversent et surtout les prochaines élections législatives qui approchent à grands pas.
Certains partis islamistes cesseront-ils de jouer les trouble-fête en mettant deux fers au feu ? L'opposition politique joue assurément sa propre survie et sa crédibilité. Les prochaines élections législatives et locales constituent pour elle une opportunité inouïe afin de constituer un rapport de force qui travaillerait en sa faveur. Il était temps que ses acteurs laissent de côté leur égoïsme pour privilégier l'objectif commun, celui de constituer une véritable alternative au pouvoir en place.
En rangs dispersés, ils perdront assurément le contrôle du processus électoral à venir et finiront pas disparaître sous les coups de boutoir d'un gouvernement qui refuse toutes leurs revendications. L'enjeu des prochaines échéances électorales donnera des forces à l'opposition ou signera son arrêt de mort.
3e partie
Résumé : Malika se plaît dans sa fonction et partage son bureau avec Chahine. Un jour, elle eut un malaise, et ce dernier la conduit à l'infirmerie… Elle est surmenée, et l'infirmière lui suggère de se reposer…
Hygiène alimentaire : près de 6 000 mises en demeure établies
Les actions de contrôle de produits alimentaires durant le 1er semestre 2016 ont concerné 93 665 commerçants de gros, de détail et de services à travers le territoire national et exerçant notamment dans l'alimentation générale, la boucherie(...)
L'exigence de la nationalité algérienne exclusive
La nationalité algérienne exclusive est exigée, entre autres, pour les postes de présidents des deux Chambres du Parlement et du Conseil constitutionnel, de Premier ministre et de membres du gouvernement.
La liste des hautes responsabilités de l'Etat et des fonctions politiques dont l'exercice requiert la nationalité algérienne exclusive est enfin dévoilée. Réuni hier à Algérie, le Conseil des ministres a adopté un avant-projet de loi qui permet la mise en œuvre de l'article 63 de la nouvelle Constitution (article 51 de la mouture initiale de la Constitution, ndlr). Le texte définit deux catégories de responsabilités : civiles et militaires.
Ainsi, au titre des responsabilités et fonctions civiles, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres, la nationalité algérienne exclusive est exigée pour les postes de présidents des deux Chambres du Parlement et du Conseil constitutionnel, de Premier ministre et de membres du gouvernement, de présidents de la Cour suprême et du Conseil d'Etat. Le gouverneur de la Banque d'Algérie, les responsables des organes de sécurité ainsi que le président de la Haute instance indépendante chargée de la surveillance des élections sont également concernés par cette disposition.
Pour les responsabilités militaires, le projet de loi englobe les principales fonctions au sein de l'Armée nationale populaire. Il prévoit un possible élargissement de la mesure à toute autre responsabilité militaire devant être décidée par décret présidentiel. Dans le cadre de l'application de cette disposition, les candidats à ces responsabilités doivent produire une déclaration sur l'honneur de nationalité algérienne exclusive.
Pour rappel, l'article 63 de la Constitution stipule que «la nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques». «L'égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l'Etat est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi. La nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques», énonce cet article qui avait, rappelons-le, suscité une vive polémique.
La définition des hautes fonctions concernées par cette disposition constitutionnelle mettra-t-elle un terme à ce débat ? Dès l'annonce du contenu du fameux article 51 (article 63 après promulgation de la Constitution), plusieurs partis politiques, en particulier le FLN de Amar Saadani, et des représentants de la communauté algérienne à l'étranger ont dénoncé «une sorte de ségrégation». La polémique a duré plusieurs semaines.
Les contestataires avaient estimé que la disposition empêcherait les membres de la communauté algérienne à l'étranger de «participer à l'effort de développement du pays». Certains sont allés encore plus loin en voyant, à travers cet article, une volonté de barrer la route de la présidence de la République à certaines personnalités établies à l'étranger. Cette polémique a obligé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à intervenir pour calmer le jeu.
Il avait affirmé à l'époque que «l'article 63 de la Constitution aura permis, pour la première fois dans l'histoire du pays, d'évoquer la question des Algériens binationaux». «Mais la question ne devrait susciter aucune polémique en ce sens qu'il ne s'agit que de certaines hautes fonctions de l'Etat», avait-il souligné.
Outre le cas des Algériens vivant à l'étranger, certaines parties ont profité de cette polémique pour appeler à l'application de cette mesure au gouvernement où siègent, selon eux, «des ministres détenteurs d'une double nationalité». Si une telle accusation est fondée, y aura-t-il un remaniement du gouvernement ? La polémique sur la nationalité a concerné même le président du Conseil de la nation, dont «la nationalité d'origine serait marocaine».
La liste des hautes responsabilités de l'Etat et des fonctions politiques dont l'exercice requiert la nationalité algérienne exclusive est enfin dévoilée. Réuni hier à Algérie, le Conseil des ministres a adopté un avant-projet de loi qui permet la mise en œuvre de l'article 63 de la nouvelle Constitution (article 51 de la mouture initiale de la Constitution, ndlr). Le texte définit deux catégories de responsabilités : civiles et militaires.
Ainsi, au titre des responsabilités et fonctions civiles, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres, la nationalité algérienne exclusive est exigée pour les postes de présidents des deux Chambres du Parlement et du Conseil constitutionnel, de Premier ministre et de membres du gouvernement, de présidents de la Cour suprême et du Conseil d'Etat. Le gouverneur de la Banque d'Algérie, les responsables des organes de sécurité ainsi que le président de la Haute instance indépendante chargée de la surveillance des élections sont également concernés par cette disposition.
Pour les responsabilités militaires, le projet de loi englobe les principales fonctions au sein de l'Armée nationale populaire. Il prévoit un possible élargissement de la mesure à toute autre responsabilité militaire devant être décidée par décret présidentiel. Dans le cadre de l'application de cette disposition, les candidats à ces responsabilités doivent produire une déclaration sur l'honneur de nationalité algérienne exclusive.
Pour rappel, l'article 63 de la Constitution stipule que «la nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques». «L'égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l'Etat est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi. La nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques», énonce cet article qui avait, rappelons-le, suscité une vive polémique.
La définition des hautes fonctions concernées par cette disposition constitutionnelle mettra-t-elle un terme à ce débat ? Dès l'annonce du contenu du fameux article 51 (article 63 après promulgation de la Constitution), plusieurs partis politiques, en particulier le FLN de Amar Saadani, et des représentants de la communauté algérienne à l'étranger ont dénoncé «une sorte de ségrégation». La polémique a duré plusieurs semaines.
Les contestataires avaient estimé que la disposition empêcherait les membres de la communauté algérienne à l'étranger de «participer à l'effort de développement du pays». Certains sont allés encore plus loin en voyant, à travers cet article, une volonté de barrer la route de la présidence de la République à certaines personnalités établies à l'étranger. Cette polémique a obligé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à intervenir pour calmer le jeu.
Il avait affirmé à l'époque que «l'article 63 de la Constitution aura permis, pour la première fois dans l'histoire du pays, d'évoquer la question des Algériens binationaux». «Mais la question ne devrait susciter aucune polémique en ce sens qu'il ne s'agit que de certaines hautes fonctions de l'Etat», avait-il souligné.
Outre le cas des Algériens vivant à l'étranger, certaines parties ont profité de cette polémique pour appeler à l'application de cette mesure au gouvernement où siègent, selon eux, «des ministres détenteurs d'une double nationalité». Si une telle accusation est fondée, y aura-t-il un remaniement du gouvernement ? La polémique sur la nationalité a concerné même le président du Conseil de la nation, dont «la nationalité d'origine serait marocaine».
Rebrab nie son implication et se réserve le droit de saisir la justice
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Cap sur un soutien modulé
Le Conseil des ministres a examiné et approuvé, hier, un avant-projet de loi d'orientation sur le développement de la petite et moyenne entreprise.
Annulation de la rétrogradation du CRB Ain Fekroun
Annulation de la rétrogradation du CRB Ain Fekroun en division inférieure
Les enseignants de sciences islamiques montent au créneau
«La réhabilitation de la filière sciences islamiques est une solution médiane en cas de suppression de la matière du bac.»
Même si la mouture finale du nouveau baccalauréat n'est pas encore rendue publique, la démarche du ministère de l'Education nationale, qui a ouvert le débat sur la question, est confrontée à l'opposition des représentants des enseignants des sciences islamiques. La Coordination nationale des enseignants de sciences islamiques, réunie hier à Alger, a dénoncé «le choix de supprimer les sciences islamiques du calendrier du baccalauréat qui est en cours d'être adopté».
Mohamed Benhoua, président de ce syndicat, dénonce, en marge d'une rencontre des représentants syndicaux, «l'orientation vers la classification des sciences islamiques en tant que matière secondaire». Même si cette option n'est pas encore officiellement retenue dans le cadre de la réforme de l'examen, ce syndicat considère que l'ouverture d'un débat sur cette question est les prémices de l'abandon de l'enseignement de cette matière. Il dit ne pas croire «les assurances de la ministre qui a maintes fois démenti la suppression de cette matière». Une plateforme de revendications est née de la réunion d'hier.
Les enseignants menacent de recourir à une action de protestation en cas de suppression de cette matière du baccalauréat. Les revendications portent sur le maintien des sciences islamiques comme matière essentielle, ainsi que l'arabe, le tamazight et l'histoire. Les enseignants revendiquent également la réhabilitation de la matière avec la révision à la hausse de son coefficient. «Depuis 2003, cette matière a le coefficient 2.
L'importance de cette matière est dans le fait qu'elle peut constituer un barrage pour la pensée extrémiste qui est à la portée des adolescents et des enfants à travers le web et autres médias étrangers. Les professeurs de sciences islamiques enseignent certainement d'une manière pédagogique, mais jouent un rôle dans l'encadrement de l'orientation religieuse des générations formées par l'école algérienne», expliquent des enseignants rencontrés hier.
Pour certains, «la suppression de la matière, il y a quelques décennies, a eu pour effet d'augmenter les effectifs des candidats à l'extrémisme». «Il faut renforcer l'enseignement des sciences islamiques pour ne pas encourager le discours de Daech et réunir la société autour d'une même référence», lancent les enseignants. Le syndicat propose également le retour à l'ancien système de classification.
«Si cette matière est considérée comme secondaire, et en l'absence d'autres solutions, nous revendiquons la réhabilitation de la filière sciences islamiques, comme ce fut le cas avant la réforme de 2003. La matière était certes supprimée du calendrier des épreuves, mais était disponible comme filière d'enseignement et cette option pourrait être la solution à la problématique de la surcharge des matières», expliquent les représentants du syndicat.
Le ministère de l'Education nationale a ouvert le dossier de la réforme du baccalauréat depuis le début de l'année scolaire. Le caractère «généraliste» du modèle actuel est considéré comme facteur d'échec à l'université pour un grand nombre d'étudiants dans plusieurs filières.
Les propositions de la commission de réforme du baccalauréat ont trait notamment à la réduction de la durée de l'examen, à l'organisation d'une session anticipée pour les matières secondaires et à l'enseignement des matières scientifiques en langue française.
Même si la mouture finale du nouveau baccalauréat n'est pas encore rendue publique, la démarche du ministère de l'Education nationale, qui a ouvert le débat sur la question, est confrontée à l'opposition des représentants des enseignants des sciences islamiques. La Coordination nationale des enseignants de sciences islamiques, réunie hier à Alger, a dénoncé «le choix de supprimer les sciences islamiques du calendrier du baccalauréat qui est en cours d'être adopté».
Mohamed Benhoua, président de ce syndicat, dénonce, en marge d'une rencontre des représentants syndicaux, «l'orientation vers la classification des sciences islamiques en tant que matière secondaire». Même si cette option n'est pas encore officiellement retenue dans le cadre de la réforme de l'examen, ce syndicat considère que l'ouverture d'un débat sur cette question est les prémices de l'abandon de l'enseignement de cette matière. Il dit ne pas croire «les assurances de la ministre qui a maintes fois démenti la suppression de cette matière». Une plateforme de revendications est née de la réunion d'hier.
Les enseignants menacent de recourir à une action de protestation en cas de suppression de cette matière du baccalauréat. Les revendications portent sur le maintien des sciences islamiques comme matière essentielle, ainsi que l'arabe, le tamazight et l'histoire. Les enseignants revendiquent également la réhabilitation de la matière avec la révision à la hausse de son coefficient. «Depuis 2003, cette matière a le coefficient 2.
L'importance de cette matière est dans le fait qu'elle peut constituer un barrage pour la pensée extrémiste qui est à la portée des adolescents et des enfants à travers le web et autres médias étrangers. Les professeurs de sciences islamiques enseignent certainement d'une manière pédagogique, mais jouent un rôle dans l'encadrement de l'orientation religieuse des générations formées par l'école algérienne», expliquent des enseignants rencontrés hier.
Pour certains, «la suppression de la matière, il y a quelques décennies, a eu pour effet d'augmenter les effectifs des candidats à l'extrémisme». «Il faut renforcer l'enseignement des sciences islamiques pour ne pas encourager le discours de Daech et réunir la société autour d'une même référence», lancent les enseignants. Le syndicat propose également le retour à l'ancien système de classification.
«Si cette matière est considérée comme secondaire, et en l'absence d'autres solutions, nous revendiquons la réhabilitation de la filière sciences islamiques, comme ce fut le cas avant la réforme de 2003. La matière était certes supprimée du calendrier des épreuves, mais était disponible comme filière d'enseignement et cette option pourrait être la solution à la problématique de la surcharge des matières», expliquent les représentants du syndicat.
Le ministère de l'Education nationale a ouvert le dossier de la réforme du baccalauréat depuis le début de l'année scolaire. Le caractère «généraliste» du modèle actuel est considéré comme facteur d'échec à l'université pour un grand nombre d'étudiants dans plusieurs filières.
Les propositions de la commission de réforme du baccalauréat ont trait notamment à la réduction de la durée de l'examen, à l'organisation d'une session anticipée pour les matières secondaires et à l'enseignement des matières scientifiques en langue française.
«L'Algérie doit prendre d'autres initiatives pour attirer plus d'investisseurs»
A l'issue de sa visite de trois jours en Algérie, Antony Blinken, secrétaire d'Etat adjoint américain, a accordé un entretien à l'APS.
Au plan de la coopération, M. Blinken a réaffirmé le soutien de son pays aux efforts de l'Algérie pour diversifier son économie mais, en filigrane, il a rappelé aux responsables algériens que ce changement de cap économique intervenait à un moment critique, marqué par la chute des prix du baril de pétrole : «La démarche de l'Algérie en vue de diversifier son économie est intelligente. Elle est entreprise à un moment délicat avec la chute des prix du baril.» «Nous allons continuer à travailler très étroitement dans le développement des énergies renouvelables, où l'Algérie a accompli des progrès réels mais également dans d'autres secteurs», a-t-il encore assuré.
L'adjoint de John Kerry a en outre estimé qu'il était «important» que le gouvernement algérien prenne d'autres initiatives pour rendre le climat des affaires encore plus attractif afin de drainer plus d'investissements étrangers, y compris américains, tout en reconnaissant que des progrès ont été accomplis dans ce domaine.
Une critique déjà formulée par Christopher Wilken, responsable par intérim de la section commerciale de l'ambassade américaine à Alger, qui avait relevé, lors de la tenue de la 48e Foire internationale d'Alger, que «des mesures concrètes pour améliorer le climat des affaires sont les moyens les plus efficaces pour augmenter l'intérêt commercial des entreprises américaines, l'investissement et les échanges commerciaux avec l'Algérie».
Par ailleurs, M. Blinken a indiqué avoir abordé avec les responsables algériens la règle des 51/49% et les procédures liées à la création d'entreprise. Les Américains, qui n'ont jamais été fans de cette règle, la jugent comme un obstacle majeur à l'investissement étranger en Algérie. Au plan régional, le rôle de l'Algérie pour restaurer la paix et la sécurité a été salué par le diplomate américain.
«Le leadership de l'Algérie en vue de parvenir à restaurer la paix en Libye, au Mali et en Syrie, est très important et sur chacune de ces questions nous travaillons en étroite collaboration», a affirmé le deuxième responsable de la diplomatie américain qui a salué, dans ce contexte, le rôle «crucial» de l'Algérie dans la conclusion de l'accord de paix et de réconciliation au Mali «qui doit être mis en œuvre par toutes les parties signataires du document».
Sur la question du Sahara occidental, M. Blinken a rappelé la position des Etats-Unis qui appui le processus onusien en vue de parvenir à «une solution juste, durable et mutuellement acceptable» «Nous continuons à appuyer le processus des Nations unies visant une solution juste, durable et mutuellement acceptable à ce conflit et nous soutenons les efforts de Christopher Ross, l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental pour faire avancer ce processus», a déclaré M. Blinken.Et d'ajouter : «Notre souhait est que les deux parties (Maroc et Front Polisario) s'engagent dans un dialogue avec bonne foi pour que les choses puissent avancer vers la résolution de ce conflit.»
Au plan de la coopération, M. Blinken a réaffirmé le soutien de son pays aux efforts de l'Algérie pour diversifier son économie mais, en filigrane, il a rappelé aux responsables algériens que ce changement de cap économique intervenait à un moment critique, marqué par la chute des prix du baril de pétrole : «La démarche de l'Algérie en vue de diversifier son économie est intelligente. Elle est entreprise à un moment délicat avec la chute des prix du baril.» «Nous allons continuer à travailler très étroitement dans le développement des énergies renouvelables, où l'Algérie a accompli des progrès réels mais également dans d'autres secteurs», a-t-il encore assuré.
L'adjoint de John Kerry a en outre estimé qu'il était «important» que le gouvernement algérien prenne d'autres initiatives pour rendre le climat des affaires encore plus attractif afin de drainer plus d'investissements étrangers, y compris américains, tout en reconnaissant que des progrès ont été accomplis dans ce domaine.
Une critique déjà formulée par Christopher Wilken, responsable par intérim de la section commerciale de l'ambassade américaine à Alger, qui avait relevé, lors de la tenue de la 48e Foire internationale d'Alger, que «des mesures concrètes pour améliorer le climat des affaires sont les moyens les plus efficaces pour augmenter l'intérêt commercial des entreprises américaines, l'investissement et les échanges commerciaux avec l'Algérie».
Par ailleurs, M. Blinken a indiqué avoir abordé avec les responsables algériens la règle des 51/49% et les procédures liées à la création d'entreprise. Les Américains, qui n'ont jamais été fans de cette règle, la jugent comme un obstacle majeur à l'investissement étranger en Algérie. Au plan régional, le rôle de l'Algérie pour restaurer la paix et la sécurité a été salué par le diplomate américain.
«Le leadership de l'Algérie en vue de parvenir à restaurer la paix en Libye, au Mali et en Syrie, est très important et sur chacune de ces questions nous travaillons en étroite collaboration», a affirmé le deuxième responsable de la diplomatie américain qui a salué, dans ce contexte, le rôle «crucial» de l'Algérie dans la conclusion de l'accord de paix et de réconciliation au Mali «qui doit être mis en œuvre par toutes les parties signataires du document».
Sur la question du Sahara occidental, M. Blinken a rappelé la position des Etats-Unis qui appui le processus onusien en vue de parvenir à «une solution juste, durable et mutuellement acceptable» «Nous continuons à appuyer le processus des Nations unies visant une solution juste, durable et mutuellement acceptable à ce conflit et nous soutenons les efforts de Christopher Ross, l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental pour faire avancer ce processus», a déclaré M. Blinken.Et d'ajouter : «Notre souhait est que les deux parties (Maroc et Front Polisario) s'engagent dans un dialogue avec bonne foi pour que les choses puissent avancer vers la résolution de ce conflit.»
Aucun objectif chiffré
Adopté hier par le Conseil des ministres, le nouveau modèle de croissance économique n'apporte pas les réponses attendues à la crise économique qui s'installe, dans le sillage de la baisse des recettes d'exportation des hydrocarbures.
Le texte présenté par le ministre des Finances ne mentionne pas d'objectif chiffré, hormis celui de la croissance «plus soutenue, de 3,5% en 2016 et de 4% en 2017». Ses initiateurs, qui s'inspirent des recommandations de la dernière tripartite, se contentent de mettre en évidence la «philosophie» du programme qui s'appuie, selon le communiqué du Conseil des ministres, «sur la reprise de la production des hydrocarbures, une stimulation de la création d'entreprises par la poursuite de l'amélioration du climat des affaires, l'ouverture des secteurs non stratégiques à l'investissement privé et public, ainsi que la promotion des exportations hors hydrocarbures».
Une démarche qui privilégiera également, «dans les investissements publics, ceux destinés aux infrastructures générant un effet d'entraînement sur les capacités productives du pays, tout comme ils consistent à investir dans les secteurs à forte valeur ajoutée tels que les énergies renouvelables, l'agro-industrie, les services, l'économie numérique et celle du savoir, l'industrie en aval des hydrocarbures, ainsi que les mines». Des objectifs maintes fois réitérés par les membres du gouvernement depuis l'amorce de la chute des prix du pétrole et restés jusqu'à présent au stade de l'intention.
Il reste à savoir si le caractère solennel que confère l'adoption par le Conseil des ministres du nouveau texte permettra réellement de poser les jalons de la prochaine démarche économique du gouvernement et donnera l'impulsion nécessaire pour bâtir, de façon concrète, le modèle économique qui doit se substituer à la rente pétrolière.
Intervenant suite à la discussion du texte portant modèle économique exposé par le ministre des Finances, le président Bouteflika a relevé, selon le communiqué du Conseil des ministres répercuté par l'APS, que «malgré la crise financière aiguë découlant d'un effondrement mondial des prix des hydrocarbures ces deux dernières années, l'Algérie entend sauvegarder et renforcer la dynamique de croissance qu'elle a développée durant toutes ces années, tout en veillant à préserver et à affiner sa politique de justice sociale».
Le chef de l'Etat a indiqué que «le gouvernement poursuivra la réforme de la législation et de la réglementation économique pour accompagner la diversification impérative de l'économie nationale et mettre en œuvre les dispositions de la Constitution révisée, en ce qui concerne le rôle de l'Etat pour l'amélioration du climat des affaires, la régulation du marché et la protection des consommateurs».
Le président de la République a également invité les responsables nationaux et locaux à redoubler d'efforts pour informer l'opinion publique nationale sur les conditions financières difficiles que traverse le pays ainsi que sur les perspectives de croissance et d'emplois que l'Algérie est capable de réaliser à moyen terme. «Mieux informés, les citoyens seront moins exposés aux discours nihilistes et seront davantage mobilisés pour l'effort et la solidarité en vue de faire face à la conjoncture financière difficile actuelle», a déclaré le président Bouteflika.
Le texte présenté par le ministre des Finances ne mentionne pas d'objectif chiffré, hormis celui de la croissance «plus soutenue, de 3,5% en 2016 et de 4% en 2017». Ses initiateurs, qui s'inspirent des recommandations de la dernière tripartite, se contentent de mettre en évidence la «philosophie» du programme qui s'appuie, selon le communiqué du Conseil des ministres, «sur la reprise de la production des hydrocarbures, une stimulation de la création d'entreprises par la poursuite de l'amélioration du climat des affaires, l'ouverture des secteurs non stratégiques à l'investissement privé et public, ainsi que la promotion des exportations hors hydrocarbures».
Une démarche qui privilégiera également, «dans les investissements publics, ceux destinés aux infrastructures générant un effet d'entraînement sur les capacités productives du pays, tout comme ils consistent à investir dans les secteurs à forte valeur ajoutée tels que les énergies renouvelables, l'agro-industrie, les services, l'économie numérique et celle du savoir, l'industrie en aval des hydrocarbures, ainsi que les mines». Des objectifs maintes fois réitérés par les membres du gouvernement depuis l'amorce de la chute des prix du pétrole et restés jusqu'à présent au stade de l'intention.
Il reste à savoir si le caractère solennel que confère l'adoption par le Conseil des ministres du nouveau texte permettra réellement de poser les jalons de la prochaine démarche économique du gouvernement et donnera l'impulsion nécessaire pour bâtir, de façon concrète, le modèle économique qui doit se substituer à la rente pétrolière.
Intervenant suite à la discussion du texte portant modèle économique exposé par le ministre des Finances, le président Bouteflika a relevé, selon le communiqué du Conseil des ministres répercuté par l'APS, que «malgré la crise financière aiguë découlant d'un effondrement mondial des prix des hydrocarbures ces deux dernières années, l'Algérie entend sauvegarder et renforcer la dynamique de croissance qu'elle a développée durant toutes ces années, tout en veillant à préserver et à affiner sa politique de justice sociale».
Le chef de l'Etat a indiqué que «le gouvernement poursuivra la réforme de la législation et de la réglementation économique pour accompagner la diversification impérative de l'économie nationale et mettre en œuvre les dispositions de la Constitution révisée, en ce qui concerne le rôle de l'Etat pour l'amélioration du climat des affaires, la régulation du marché et la protection des consommateurs».
Le président de la République a également invité les responsables nationaux et locaux à redoubler d'efforts pour informer l'opinion publique nationale sur les conditions financières difficiles que traverse le pays ainsi que sur les perspectives de croissance et d'emplois que l'Algérie est capable de réaliser à moyen terme. «Mieux informés, les citoyens seront moins exposés aux discours nihilistes et seront davantage mobilisés pour l'effort et la solidarité en vue de faire face à la conjoncture financière difficile actuelle», a déclaré le président Bouteflika.
Le dinar a perdu 20% de sa valeur en 2015
L'ampleur de l'inflation en 2015, affirme la Banque d'Algérie, «ne peut s'expliquer ni par l'expansion de la masse monétaire, dont le rythme a été quasi nul, ni par l'inadéquation de l'offre à la demande, ni par l'évolution des prix mondiaux des produits de base importés».
Alors que les réserves de changes officielles se sont effondrées de près de 35 milliards de dollars sur le seul exercice 2015, la valeur du dinar a chuté d'environ 20%, selon la toute dernière note de conjoncture de la Banque d'Algérie (BA). «L'impact du choc externe de grande ampleur sur les fondamentaux a induit une dépréciation du taux de change en 2015 d'environ 20% du dinar par rapport au dollar américain, et une dépréciation plus faible vis-à-vis de l'euro, de l'ordre de 3,8%», précise ainsi la BA, dont relève, rappelle-t-on, la gestion de la politique de change.
Retraçant les principales évolutions monétaires et financières au dernier trimestre de l'année écoulée - en attendant celles de l'année en cours -, la BA relève globalement que suite à la chute des prix du pétrole et en contexte de forte appréciation du dollar, «l'impact du choc externe sur l'économie nationale s'est accentué au cours de l'année 2015, avec un accent plus prononcé au quatrième trimestre pour certains indicateurs macroéconomiques».
Aussi, la mauvaise conjoncture pétrolière, conjuguée à une baisse de 0,28% des quantités d'hydrocarbures exportées, s'est traduite par un niveau de recettes d'exportation de pétrole et de gaz de seulement 33,08 milliards de dollars en 2015, contre 58,46 milliards de dollars l'année précédente, soit une chute vertigineuse de 43,41%. En conséquence, la balance des paiements, qui retrace l'ensemble des échanges financiers du pays avec l'étranger, affiche un déficit aggravé de 27,54 milliards de dollars en 2015, contre un solde négatif de seulement 5,88 milliards de dollars au cours de l'année précédente.
Couplé à un effet de valorisation négatif, ce déficit record, souligne la Banque d'Algérie, «a fait que les réserves officielles de change (or non compris) se sont fortement contractées, s'établissant à 144,13 milliards de dollars à fin décembre 2015, contre 178,94 milliards de dollars à fin décembre 2014». Au total, l'encours des réserves de changes, qui sous-tend à la fois la solvabilité extérieure du pays et le pouvoir d'achat du dinar, s'est contracté de près de 35 milliards de dollars sur la période allant de fin 2014 à fin 2015.
Le niveau actuel des réserves, tente cependant de rassurer la BA, «reste appréciable, couvrant 27 mois d'importation de biens et services, en situation de niveau de la dette extérieure à moyen et long termes historiquement très bas (0,72% du PIB) et d'absence de toute dette extérieure portée par les entreprises du secteur des hydrocarbures depuis plus de dix années». Si tel est le cas au registre des équilibres financiers extérieurs, au niveau des finances publiques, l'impact de la crise s'est également fait sentir de façon encore plus prononcée durant l'année écoulée.
En ce sens, indique clairement la note de conjoncture de la Banque centrale, «la tendance au creusement du déficit global du Trésor et à l'érosion des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) s'est accentuée durant toute l'année dernière, en contexte de faiblesse des revenus de la fiscalité pétrolière (…) et de dépenses budgétaires toujours élevées».
Erosion de l'épargne budgétaire
En effet, est-il précisé, les recettes de la fiscalité pétrolière de l'année 2015 ont été de seulement 2273,5 milliards de dinars, contre 3388,4 milliards de dinars en 2014, tandis que le solde global des opérations du Trésor s'est détérioré davantage pour atteindre un déficit de 2824,5 milliards de dinars, soit 16,8% du PIB.
En tout et pour tout, conclut la même institution, les ressources du Trésor ont subi «une érosion drastique de l'ordre de 2336,6 milliards de dinars, soit une chute de 52,1% en l'espace de 12 mois seulement, après plusieurs années d'efforts soutenus d'épargne budgétaire». S'ajoute à cette grande fragilité des finances de l'Etat, une baisse de 32,9% de la liquidité globale des banques, tandis que l'inflation est de «nouveau croissante et a atteint 4,4% pour l'indice national des prix à la consommation».
L'ampleur de l'inflation en 2015, justifie enfin la BA, «ne peut s'expliquer ni par l'expansion de la masse monétaire, dont le rythme a été quasi nul, ni par l'inadéquation de l'offre à la demande, ni par l'évolution des prix mondiaux des produits de base importés». Il convient plutôt, alerte-t-elle, «d'en rechercher les causes profondes dans les dysfonctionnements du marché, et notamment de celui des produits agricoles frais, caractérisé par une traçabilité limitée des transactions et une faible régulation».
Alors que les réserves de changes officielles se sont effondrées de près de 35 milliards de dollars sur le seul exercice 2015, la valeur du dinar a chuté d'environ 20%, selon la toute dernière note de conjoncture de la Banque d'Algérie (BA). «L'impact du choc externe de grande ampleur sur les fondamentaux a induit une dépréciation du taux de change en 2015 d'environ 20% du dinar par rapport au dollar américain, et une dépréciation plus faible vis-à-vis de l'euro, de l'ordre de 3,8%», précise ainsi la BA, dont relève, rappelle-t-on, la gestion de la politique de change.
Retraçant les principales évolutions monétaires et financières au dernier trimestre de l'année écoulée - en attendant celles de l'année en cours -, la BA relève globalement que suite à la chute des prix du pétrole et en contexte de forte appréciation du dollar, «l'impact du choc externe sur l'économie nationale s'est accentué au cours de l'année 2015, avec un accent plus prononcé au quatrième trimestre pour certains indicateurs macroéconomiques».
Aussi, la mauvaise conjoncture pétrolière, conjuguée à une baisse de 0,28% des quantités d'hydrocarbures exportées, s'est traduite par un niveau de recettes d'exportation de pétrole et de gaz de seulement 33,08 milliards de dollars en 2015, contre 58,46 milliards de dollars l'année précédente, soit une chute vertigineuse de 43,41%. En conséquence, la balance des paiements, qui retrace l'ensemble des échanges financiers du pays avec l'étranger, affiche un déficit aggravé de 27,54 milliards de dollars en 2015, contre un solde négatif de seulement 5,88 milliards de dollars au cours de l'année précédente.
Couplé à un effet de valorisation négatif, ce déficit record, souligne la Banque d'Algérie, «a fait que les réserves officielles de change (or non compris) se sont fortement contractées, s'établissant à 144,13 milliards de dollars à fin décembre 2015, contre 178,94 milliards de dollars à fin décembre 2014». Au total, l'encours des réserves de changes, qui sous-tend à la fois la solvabilité extérieure du pays et le pouvoir d'achat du dinar, s'est contracté de près de 35 milliards de dollars sur la période allant de fin 2014 à fin 2015.
Le niveau actuel des réserves, tente cependant de rassurer la BA, «reste appréciable, couvrant 27 mois d'importation de biens et services, en situation de niveau de la dette extérieure à moyen et long termes historiquement très bas (0,72% du PIB) et d'absence de toute dette extérieure portée par les entreprises du secteur des hydrocarbures depuis plus de dix années». Si tel est le cas au registre des équilibres financiers extérieurs, au niveau des finances publiques, l'impact de la crise s'est également fait sentir de façon encore plus prononcée durant l'année écoulée.
En ce sens, indique clairement la note de conjoncture de la Banque centrale, «la tendance au creusement du déficit global du Trésor et à l'érosion des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) s'est accentuée durant toute l'année dernière, en contexte de faiblesse des revenus de la fiscalité pétrolière (…) et de dépenses budgétaires toujours élevées».
Erosion de l'épargne budgétaire
En effet, est-il précisé, les recettes de la fiscalité pétrolière de l'année 2015 ont été de seulement 2273,5 milliards de dinars, contre 3388,4 milliards de dinars en 2014, tandis que le solde global des opérations du Trésor s'est détérioré davantage pour atteindre un déficit de 2824,5 milliards de dinars, soit 16,8% du PIB.
En tout et pour tout, conclut la même institution, les ressources du Trésor ont subi «une érosion drastique de l'ordre de 2336,6 milliards de dinars, soit une chute de 52,1% en l'espace de 12 mois seulement, après plusieurs années d'efforts soutenus d'épargne budgétaire». S'ajoute à cette grande fragilité des finances de l'Etat, une baisse de 32,9% de la liquidité globale des banques, tandis que l'inflation est de «nouveau croissante et a atteint 4,4% pour l'indice national des prix à la consommation».
L'ampleur de l'inflation en 2015, justifie enfin la BA, «ne peut s'expliquer ni par l'expansion de la masse monétaire, dont le rythme a été quasi nul, ni par l'inadéquation de l'offre à la demande, ni par l'évolution des prix mondiaux des produits de base importés». Il convient plutôt, alerte-t-elle, «d'en rechercher les causes profondes dans les dysfonctionnements du marché, et notamment de celui des produits agricoles frais, caractérisé par une traçabilité limitée des transactions et une faible régulation».
Un avant-projet de loi facilitant les démarches adopté
Un avant-projet de loi relatif à l'état civil, visant à faciliter aux citoyens les démarches auprès des juridictions pour la rectification, le remplacement ou l'annulation d'actes d'état civil, a été adopté hier en Conseil des ministres(...)
L'âge minimal fixé à 60 ans
L'avant-projet adopté hier en Conseil des ministres prévoit aussi un départ à 55 ans pour les femmes et des retraites anticipées pour les postes de “haute pénibilité”.
Régime de retraite : Le gouvernement nuance son projet
Alors que la Caisse nationale des retraites (CNR) est prise dans l'étau d'une crise structurelle, le Conseil des ministres a adopté le texte rétablissant l'obligation d'un âge minimal de 60 ans pour les hommes et de 55 ans pour les femmes.
Il prévoit le départ anticipé pour les travailleurs «en poste de haute pénibilité» et «un différé de cinq ans sous conditions pour certaines catégories à haute expertise ou déficitaires» qui seront définies par voie réglementaire. L'avant-projet contient une disposition prévoyant la «possibilité» pour le travailleur d'«exercer cinq années supplémentaires avec l'accord de l'employeur». Tout comme il donne la possibilité aux «travailleurs exerçant dans des métiers hautement qualifiés ou déficitaires - qui seront définis par voie réglementaire - d'exercer au-delà de l'âge de la retraite», indique le communiqué du Conseil des ministres.
Tenant compte des métiers pénibles, l'Exécutif prévoit un départ à la retraite avant l'âge de 60 ans. L'avant-projet énonce aussi la possibilité pour «les travailleurs en poste de haute pénibilité (qui seront définis par voie réglementaire) de bénéficier d'une retraite avant l'âge de 60 ans», précise le Conseil des ministres, qui estime que l'avant-projet ambitionne de «préserver l'avenir de la CNR et les intérêts des retraités» et tient compte aussi des «préoccupations exprimées par les représentants des travailleurs».
Ces mesures déjà débattues lors de la dernière tripartite vont-elles permettre à la CNR de retrouver au moins son équilibre ? Si une tendance au sein du gouvernement soutenue par le patronat a longtemps ferraillé pour relever l'âge de la retraite à 65 ans pour permettre à la CNR de sortir du rouge, une grande partie des syndicats et certains partis politiques y étaient vigoureusement opposés. L'option d'un relèvement a été finalement abandonnée, se contentant d'abroger l'ordonnance 97-13 du 31 mai 1997 reste en vigueur jusqu'à la fin de l'année en cours, donnant la possibilité d'un départ à la retraite sans condition d'âge.
Le Conseil des ministres estime que «le maintien actuel de ce dispositif entraîne des conséquences dommageables aussi bien pour les équilibres financiers de la CNR que pour l'outil de production qui enregistre chaque année d'importantes déperditions de ses ressources humaines».
D'autres experts en matière de régime de retraites ont plaidé pour une autre alternative plus fiable : favoriser l'emploi. Mais force est de constater que les gouvernements successifs – au moins depuis la mise en place du Plan d'ajustement structurel – n'ont pas pu réduire le chômage. Les dispositifs de création d'emplois ont vite montré leurs limites, alors que le chômage de masse touche de plus en plus de jeunes, dont beaucoup de diplômés.
Cette tendance va sans doute s'accroître avec la crise économique dans laquelle s'enferre le pays.
Les mesures contenues dans la loi de finances 2016 confirmant «le tournant de la rigueur» commencent déjà à avoir des retombées négatives en matière d'investissement et de création d'emplois. Des coupes claires dans les budgets, notamment ceux des collectivités locales, et le non-remplacement des travailleurs partis à la retraite auront de lourdes conséquences sur les ménages. Le risque d'une précarisation sociale généralisée est réel.
Il prévoit le départ anticipé pour les travailleurs «en poste de haute pénibilité» et «un différé de cinq ans sous conditions pour certaines catégories à haute expertise ou déficitaires» qui seront définies par voie réglementaire. L'avant-projet contient une disposition prévoyant la «possibilité» pour le travailleur d'«exercer cinq années supplémentaires avec l'accord de l'employeur». Tout comme il donne la possibilité aux «travailleurs exerçant dans des métiers hautement qualifiés ou déficitaires - qui seront définis par voie réglementaire - d'exercer au-delà de l'âge de la retraite», indique le communiqué du Conseil des ministres.
Tenant compte des métiers pénibles, l'Exécutif prévoit un départ à la retraite avant l'âge de 60 ans. L'avant-projet énonce aussi la possibilité pour «les travailleurs en poste de haute pénibilité (qui seront définis par voie réglementaire) de bénéficier d'une retraite avant l'âge de 60 ans», précise le Conseil des ministres, qui estime que l'avant-projet ambitionne de «préserver l'avenir de la CNR et les intérêts des retraités» et tient compte aussi des «préoccupations exprimées par les représentants des travailleurs».
Ces mesures déjà débattues lors de la dernière tripartite vont-elles permettre à la CNR de retrouver au moins son équilibre ? Si une tendance au sein du gouvernement soutenue par le patronat a longtemps ferraillé pour relever l'âge de la retraite à 65 ans pour permettre à la CNR de sortir du rouge, une grande partie des syndicats et certains partis politiques y étaient vigoureusement opposés. L'option d'un relèvement a été finalement abandonnée, se contentant d'abroger l'ordonnance 97-13 du 31 mai 1997 reste en vigueur jusqu'à la fin de l'année en cours, donnant la possibilité d'un départ à la retraite sans condition d'âge.
Le Conseil des ministres estime que «le maintien actuel de ce dispositif entraîne des conséquences dommageables aussi bien pour les équilibres financiers de la CNR que pour l'outil de production qui enregistre chaque année d'importantes déperditions de ses ressources humaines».
D'autres experts en matière de régime de retraites ont plaidé pour une autre alternative plus fiable : favoriser l'emploi. Mais force est de constater que les gouvernements successifs – au moins depuis la mise en place du Plan d'ajustement structurel – n'ont pas pu réduire le chômage. Les dispositifs de création d'emplois ont vite montré leurs limites, alors que le chômage de masse touche de plus en plus de jeunes, dont beaucoup de diplômés.
Cette tendance va sans doute s'accroître avec la crise économique dans laquelle s'enferre le pays.
Les mesures contenues dans la loi de finances 2016 confirmant «le tournant de la rigueur» commencent déjà à avoir des retombées négatives en matière d'investissement et de création d'emplois. Des coupes claires dans les budgets, notamment ceux des collectivités locales, et le non-remplacement des travailleurs partis à la retraite auront de lourdes conséquences sur les ménages. Le risque d'une précarisation sociale généralisée est réel.
Tuesday, 26 July 2016
2e partie
Résumé : Malika était une fille très solitaire… Son éducation rigide avait fait d'elle celle qui savait écouter sans se mêler ni aux conversations ni aux racontars d'autrui… Elle était réservée et trouvait refuge dans ses lectures.
Issad Rebrab nie son implication dans le scandale Panama Papers
L'homme d'affaire Issad Rebrab a nié par le biais de son service de communication être impliqué dans le scandale Panama Papers qui a déjà révélé plusieurs personnalités algériennes.
« M. Rebrab vous dit qu'il n'a jamais eu de société aux îles Vierges britanniques », a répondu sa chargée de communication Soraya Djermoun, au quotidien français Le Monde dans un article publié ce mardi 26 juillet et intitulé "Algérie: les dessous de l'escension fulgurante de l'industriel Issad Rebrad".
Le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, est selon Le Monde qui cite des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation et le quotidien allemandSüddeutsche Zeitung, parmi les plus anciens clients algériens du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca puisqu'il a recouru à ses services en 1992.
« Issad Rebrab, importateur du rond à béton à l'époque, a recouru au service de Mossack Fonseca pour créer une société offshore, Dicoma Entreprises Ltd. Cette société, domiciliée aux îles Vierges britanniques, était destinée à gérer un portefeuille placé chez l'Union de banques suisses (UBS) à Genève », écrit le Monde.
Issad Rebrab restera l'ayant droit de cette société au capital de 50 000 dollars jusqu'au mois de mars 1996, date à laquelle elle sera dissoute à sa demande sur la demande de M.Rebrab. « En fait, le cabinet panaméen a transféré les activités – en particulier la gestion du compte à l'UBS – de la société dissoute à une autre structure offshore, Anilson Management Ltd., domiciliée dans un autre paradis fiscal, l'île de Niue, dans le Pacifique sud », précise le journal.
« M. Rebrab vous dit qu'il n'a jamais eu de société aux îles Vierges britanniques », a répondu sa chargée de communication Soraya Djermoun, au quotidien français Le Monde dans un article publié ce mardi 26 juillet et intitulé "Algérie: les dessous de l'escension fulgurante de l'industriel Issad Rebrad".
Le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, est selon Le Monde qui cite des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation et le quotidien allemandSüddeutsche Zeitung, parmi les plus anciens clients algériens du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca puisqu'il a recouru à ses services en 1992.
« Issad Rebrab, importateur du rond à béton à l'époque, a recouru au service de Mossack Fonseca pour créer une société offshore, Dicoma Entreprises Ltd. Cette société, domiciliée aux îles Vierges britanniques, était destinée à gérer un portefeuille placé chez l'Union de banques suisses (UBS) à Genève », écrit le Monde.
Issad Rebrab restera l'ayant droit de cette société au capital de 50 000 dollars jusqu'au mois de mars 1996, date à laquelle elle sera dissoute à sa demande sur la demande de M.Rebrab. « En fait, le cabinet panaméen a transféré les activités – en particulier la gestion du compte à l'UBS – de la société dissoute à une autre structure offshore, Anilson Management Ltd., domiciliée dans un autre paradis fiscal, l'île de Niue, dans le Pacifique sud », précise le journal.
Monday, 25 July 2016
La vidéo de la "ville antique" sous la Place des Martyrs crée le buzz pour rien
La vidéo circulant sur internet ces deux derniers jours n'a rien avoir avec les fouilles archéologiques de la Place des Martyrs pour les travaux du métro d'Alger. Il ne s'agit pas d'une découverte comme ont voulu le faire croire les auteurs de la vidéo mise en ligne.
La vidéo en question met en scène des voutes qui existent depuis l'époque coloniale et constituent un point de jonction avec la Place des Martyrs et s'étalent sur 24 000 m2 et qui est devenu un lieu d'exposition pour artistes.
Pour revenir aux fouilles archéologiques de la Place des Martyrs, selon le directeur du centre national de recherche en arhéologie(CNRA) "les chercheurs sont en phase d'analyses" après l'étape des fouilles archéologiques qui ont débuté en 2009 et qui ont permis de mettre la main sur un trésor archéologique inestimable qui retrace deux mille ans d'Histoire, de l'ère de Juba II, l'ère phénicienne, romaine, Ottomane et Moderne.
La vidéo en question met en scène des voutes qui existent depuis l'époque coloniale et constituent un point de jonction avec la Place des Martyrs et s'étalent sur 24 000 m2 et qui est devenu un lieu d'exposition pour artistes.
Pour revenir aux fouilles archéologiques de la Place des Martyrs, selon le directeur du centre national de recherche en arhéologie(CNRA) "les chercheurs sont en phase d'analyses" après l'étape des fouilles archéologiques qui ont débuté en 2009 et qui ont permis de mettre la main sur un trésor archéologique inestimable qui retrace deux mille ans d'Histoire, de l'ère de Juba II, l'ère phénicienne, romaine, Ottomane et Moderne.
1re partie
L'ambulance, sirène déclenchée, démarra en trombe, et les badauds se dispersèrent. Quelques voisines échangeaient encore des nouvelles sur le sujet du jour et chacune y allait de sa propre version.
Sunday, 24 July 2016
L'équipe type se dessine
Après un premier match amical face au Club Africain mardi dernier (2-2), l'Entente de Sétif a livré, avant-hier, son second test amical depuis le début de la préparation d'intersaison, cette fois en affrontant le Stade Gabésien.
SOS de la mère de Mohamed Azzouz:«SVP, sauvez mon fils»
Mohamed Azzouz, un adolescent de 13 ans, vit un drame. Il lance un appel de détresse, un SOS pour crier son désespoir. Handicapé, il ne peut plus marcher et a des douleurs atroces. Et il risque de ne plus pouvoir fréquenter le CEM.
Mohamed Azzouz, enfant adopté, est né avec un handicap. Il présentait un raccourcissement de 2,5 cm de la jambe gauche. Sa mère avait entrepris des démarches pour qu'il soit hospitalisé à Douera où il a subi une intervention chirurgicale à l'âge de 9 ans.
En juin 2012, il présentait un raccourcissement de 10 cm ; il a été admis à l'hôpital pour une autre intervention consistant à une scission de l'os de la jambe afin de placer un fixateur externe permettant le processus d'allongement d'un millimètre par jour. Au bout de quelques mois, un allongement de 4 cm a été constaté. On lui a placé deux broches allant de la partie plate du pied jusqu'au genou en plâtrant la jambe. Mohamed a gagné 4,5 cm d'allongement de la jambe gauche. Malheureusement, son pied a dévié vers l'extérieur en raison d'un os déplacé à la cheville. Les médecins de l'hôpital de Douera l'ont constaté, mais aucune «solution» médicale adéquate n'a été donnée.
Actuellement, Mohamed porte un appareillage avec une chaussure orthopédique montante de 8 cm. Il a un contrôle tous les six mois à l' Office national d'appareillage pour handicapés, à l'hôpital de Ben Aknoun, à Alger.
La mère de Mohamed, très inquiète, a décidé de recueillir plusieurs avis de médecins orthopédistes en se rendant à l'hôpital Necker (France) en 2014. Le diagnostic est optimiste quant à voir Mohamed débarrassé de son handicap. Aussi, la mère de Mohamed, n'ayant pas les moyens car l'intervention chirurgicale est onéreuse, lance un SOS à toute âme charitable pour l'aider à financer l'opération de son fils et le voir marcher et aller au collège à pied avec ses camarades. Une prise en charge des pouvoirs publics serait la bienvenue.
Mohamed Azzouz, enfant adopté, est né avec un handicap. Il présentait un raccourcissement de 2,5 cm de la jambe gauche. Sa mère avait entrepris des démarches pour qu'il soit hospitalisé à Douera où il a subi une intervention chirurgicale à l'âge de 9 ans.
En juin 2012, il présentait un raccourcissement de 10 cm ; il a été admis à l'hôpital pour une autre intervention consistant à une scission de l'os de la jambe afin de placer un fixateur externe permettant le processus d'allongement d'un millimètre par jour. Au bout de quelques mois, un allongement de 4 cm a été constaté. On lui a placé deux broches allant de la partie plate du pied jusqu'au genou en plâtrant la jambe. Mohamed a gagné 4,5 cm d'allongement de la jambe gauche. Malheureusement, son pied a dévié vers l'extérieur en raison d'un os déplacé à la cheville. Les médecins de l'hôpital de Douera l'ont constaté, mais aucune «solution» médicale adéquate n'a été donnée.
Actuellement, Mohamed porte un appareillage avec une chaussure orthopédique montante de 8 cm. Il a un contrôle tous les six mois à l' Office national d'appareillage pour handicapés, à l'hôpital de Ben Aknoun, à Alger.
La mère de Mohamed, très inquiète, a décidé de recueillir plusieurs avis de médecins orthopédistes en se rendant à l'hôpital Necker (France) en 2014. Le diagnostic est optimiste quant à voir Mohamed débarrassé de son handicap. Aussi, la mère de Mohamed, n'ayant pas les moyens car l'intervention chirurgicale est onéreuse, lance un SOS à toute âme charitable pour l'aider à financer l'opération de son fils et le voir marcher et aller au collège à pied avec ses camarades. Une prise en charge des pouvoirs publics serait la bienvenue.
Saturday, 23 July 2016
“Les allocations familiales de mes 4 enfants bloquées depuis 6 ans”
C'est un homme complètement désemparé qui a pris attache avec Liberté, comme dernier recours à une situation qui ne semble pas vouloir trouver son épilogue.
Boumerdès : l'ANP élimine un terroriste à Dellys
Les forces de l'Armée nationale populaire ont abattu hier vendredi, vers 22 heures, un dangereux terroriste suite à une embuscade tendue au lieudit Azrou, près du chef-lieu de la commune de Dellys, 70 km à l'est de Boumerdès.
Selon le communiqué du MDN, il s'agit du dénommé B. Reda, dit Abou Chihab. Ce dangereux sanguinaire a rejoint les hordes terroristes en 2006.
L'opération a permis aussi la récupération d'une arme automatique, une grenade et une quantité de munitions.
Selon le communiqué du MDN, il s'agit du dénommé B. Reda, dit Abou Chihab. Ce dangereux sanguinaire a rejoint les hordes terroristes en 2006.
L'opération a permis aussi la récupération d'une arme automatique, une grenade et une quantité de munitions.
Friday, 22 July 2016
Leurs bébés décèdent après une vaccination : Nous sommes ignorés par les autorités
Il y a une semaine, leurs filles de deux mois sont décédées quelques minutes après l'injection du vaccin. Aujourd'hui, livrés à eux-mêmes, les parents réclament la vérité. Ils dénoncent le silence et le manque de considération des autorités.
- Racontez-nous ce qui s'est passé le jour de la vaccination
Toufik. Ce vendredi, 15 juillet, ma fille de deux mois était en très bonne santé, comme d'habitude. Avec sa mère, on l'a emmenée pour faire son vaccin, celui de deux mois (Pentavalent), à la clinique Les Orangers de Rouiba, où elle est née. En arrivant sur place, la maman a accompagné la petite à l'intérieur pendant que j'attendais son retour à l'extérieur. Un demi-heure après, elle m'appelle : «Viens vite, Laiticia ne va pas bien.»
Je suis rentré, ma femme m'a dit qu'une fois le vaccin injecté, mon bébé n'arrivait plus à respirer et on lui a changé de salle. A l'intérieur, il n'y avait qu'un gynécologue et une infirmière pour la réanimer, mais la salle n'étant pas équipée et le pédiatre n'était pas encore sur place. On ne m'a pas laissé la voir, car il y avait une femme en train d'accoucher. Quelques minutes après, une infirmière vient me dire que Laiticia a eu des complications parce qu'on l'avait allaitée avant la vaccination ! Si cela est vrai, il fallait au moins aviser les parents de ne pas allaiter les bébés le jour de la vaccination.
C'est l'explication qu'on nous a donnée en premier et ma femme depuis n'arrête pas de se culpabiliser. Au même moment, un deuxième bébé est ramené, même cas et même problème. C'était la fille de Kamel, elle s'appelait Maya. A ce moment-là, le pédiatre, enfin arrivé, rentre et un réanimateur le suit. En sortant de la salle, il m'a annoncé le décès de Laiticia. Sans donner d'explication.
Kamel. Nous sommes arrivés à la clinique vers 9h avec Maya, ma femme et ma belle-mère. On a déposé le carnet de vaccination et je suis sorti attendre notre tour dehors. Pendant ce temps, j'ai entendu parler d'une fille qui a été vaccinée et qui a eu des complications. Le pédiatre est arrivé il est rentré dans la salle où était Laiticia et en reparti.
Lorsqu'on a appelé par mon nom, nous avons demandé des nouvelles de la première fille et on nous a dit qu'elle allait bien et qu'elle a eu des problèmes à cause du lait qu'elle a avalé de travers. On nous a rassurés, nous n'avons pas douté qu'il y avait un problème avec le vaccin et que notre fille pouvait avoir le même sort. Ils ont pris le carnet de Maya et elle a été vaccinée.
Tout d'un coup, elle donnait des signes d'étouffement et ils l'ont tout de suite emmenée dans la salle où était Laiticia ; ils ont tenté de la réanimer. En la voyant ainsi, j'ai compris qu'elle était déjà morte. En fin de compte, ils nous occupaient le temps que le pédiatre revienne. Après un moment, le gynécologue, que je connais très bien, est venu m'annoncer la terrible nouvelle et m'a dit qu'il n'a jamais rencontré un cas pareil.
- Qu'avez-vous fait après ?
Toufik. Au début, ils voulaient nous rendre les bébés, heureusement que l'un des oncles connaît très bien la loi et a refusé. On a tout de suite informé la police qui est venue et une enquête est en cours. Des membres de la famille sont venus, mais le personnel les a très mal accueillis et n'a laissé personne voir le bébé. En attendant les résultats de l'autopsie, un certificat médical de décès nous a été remis affirmant que la cause initiale est la vaccination, la cause intermédiaire est le choc anaphylactique et la cause finale est un arrêt cardiaque. D'après mes deux frères médecins, la cause ne peut être un choc anaphylactique, car il n'y a pas présence de ces symptômes.
Par ailleurs, on sait que les cliniques privées ont un quota précis de vaccins et de médicaments, si le quota ne suffit pas à tous les patients, la clinique achète ce qui lui manque à gauche et à droite, c'est-à-dire au marché parallèle. Les premières estimations disent que le problème est dans un seul quota distribué à la clinique ou que le vaccin a été acheté ailleurs, pour l'instant rien n'est sûr.
Kamel. On était choqués. On savait que le vaccin peut causer la fièvre mais pas tuer un nourrisson sur le coup ! On ne comprenait rien. Il y a deux erreurs dans cette histoire : le vaccin et une demie-heure qui sépare mon tour de celui de Toufik. Entre l'incident de Laiticia et ma fille, la clinique avait le temps de comprendre que quelque chose n'allait pas. Le personnel de la clinique devait arrêter l'opération de vaccination dans l'immédiat. C'est un manque de considération, de responsabilité et une négligence de leur part. On ne peut pas jouer avec la vie des gens de cette façon.
- La naissance des deux bébés a eu lieu dans la même clinique. Pourquoi avoir opté pour le privé au lieu d'un établissement public ?
Toufik. Pendant sa grossesse, ma femme se faisait suivre par un gynécologue, qui est un spécialiste des accouchements dans la clinique Les Orangers. C'est un médecin qui nous a inspiré confiance et nous voulions continuer avec lui. Par ailleurs, on connaît tous l'état de nos hôpitaux qui ressemblent beaucoup plus à des abattoirs qu'à des centres hospitaliers. Et comme c'est notre premier bébé, on a préféré économiser un budget pour l'accouchement dans une clinique privée.
Pour la première vaccination, alors que mon épouse et le bébé étaient chez ses parents à Bab Ezzouar, 2 centres de santé étatiques étaient fermés le samedi, et celui que j'ai trouvé ouvert a refusé de faire le vaccin en m'orientant vers ma commune de résidence. J'ai alors opté pour Rouiba au lieu de faire le trajet jusqu'à Boudouaou où j'habite.
Kamel. Ma femme était suivie par un gynécologue qui a un cabinet à Aïn Taya et qui assure des accouchements dans la clinique Les Orangers. On a choisi le privé parce qu'on a eu une mauvaise expérience avec le public lors des premières grossesses, d'autant plus que la maman est diabétique et hypertendue. L'accouchement s'est très bien passé et on n'a pas eu de problème avec le premier vaccin.
- Suite au drame, avez-vous été contactés par les officiels ?
Toufik. Kamel. Personne n'a pris la peine de nous contacter ni de présenter ses condoléances. Dans sa déclaration, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé que sept bébés avaient été vaccinés le même jour et dans la même clinique, et seulement deux nourrissons sont décédés.
Ce n'est pas vrai ! Les autres bébés n'ont pas eu le nouveau vaccin appelé Pentavalent. Ils ont dit que le vaccin est bon alors que les résultats de l'enquête et de l'autopsie ne sont pas encore connus. Il s'agit d'un vaccin introduit dans le nouveau calendrier de vaccination. Mercredi, une note a été envoyée à tous les centres de vaccination en demandant de retirer le produit et de le mettre en quarantaine, jusqu'à fin de l'enquête.
L'annonce du ministre qui n'a même pas pris la peine de présenter ses condoléances aux familles n'est pas acceptable. Aucun des officiels, encore moins le ministre, n'a assisté à l'enterrement. Nous sommes ignorés. Personne ne nous considère comme des victimes. On a été contactés par des familles qui ont vécu le même drame, mais on n'a aucune preuve, car la plupart des bébés sont décédés à la maison, c'est-à-dire après la sortie de la clinique.
- Que demandez-vous aujourd'hui ?
Toufik. Kamel. Le plus important pour nous est que le vaccin ait été retiré de tous les centres et qu'il n'y aura pas d'autre victime. On veut que la vérité soit dévoilée et savoir ce qui s'est passé réellement. Nos filles n'avaient rien avant d'entrer dans cette clinique, elles étaient en bonne santé et leur dossier médical de la naissance ne signale aucune anomalie.
Elles sont les victimes d'une erreur médicale et le problème est entièrement dans le vaccin. Le ministère de la Santé a décidé de changer le calendrier des vaccins, il a ajouté le Pentavalent et l'a essayé sur nos enfants sans savoir s'il est bon ou pas. Maintenant l'enquête est en cours et nous, on ne se calmera pas avant que toutes les personnes incluses dans cette affaire soient jugées. De celle qui l'a ramené à celles qui l'ont gardé et distribué.
- Racontez-nous ce qui s'est passé le jour de la vaccination
Toufik. Ce vendredi, 15 juillet, ma fille de deux mois était en très bonne santé, comme d'habitude. Avec sa mère, on l'a emmenée pour faire son vaccin, celui de deux mois (Pentavalent), à la clinique Les Orangers de Rouiba, où elle est née. En arrivant sur place, la maman a accompagné la petite à l'intérieur pendant que j'attendais son retour à l'extérieur. Un demi-heure après, elle m'appelle : «Viens vite, Laiticia ne va pas bien.»
Je suis rentré, ma femme m'a dit qu'une fois le vaccin injecté, mon bébé n'arrivait plus à respirer et on lui a changé de salle. A l'intérieur, il n'y avait qu'un gynécologue et une infirmière pour la réanimer, mais la salle n'étant pas équipée et le pédiatre n'était pas encore sur place. On ne m'a pas laissé la voir, car il y avait une femme en train d'accoucher. Quelques minutes après, une infirmière vient me dire que Laiticia a eu des complications parce qu'on l'avait allaitée avant la vaccination ! Si cela est vrai, il fallait au moins aviser les parents de ne pas allaiter les bébés le jour de la vaccination.
C'est l'explication qu'on nous a donnée en premier et ma femme depuis n'arrête pas de se culpabiliser. Au même moment, un deuxième bébé est ramené, même cas et même problème. C'était la fille de Kamel, elle s'appelait Maya. A ce moment-là, le pédiatre, enfin arrivé, rentre et un réanimateur le suit. En sortant de la salle, il m'a annoncé le décès de Laiticia. Sans donner d'explication.
Kamel. Nous sommes arrivés à la clinique vers 9h avec Maya, ma femme et ma belle-mère. On a déposé le carnet de vaccination et je suis sorti attendre notre tour dehors. Pendant ce temps, j'ai entendu parler d'une fille qui a été vaccinée et qui a eu des complications. Le pédiatre est arrivé il est rentré dans la salle où était Laiticia et en reparti.
Lorsqu'on a appelé par mon nom, nous avons demandé des nouvelles de la première fille et on nous a dit qu'elle allait bien et qu'elle a eu des problèmes à cause du lait qu'elle a avalé de travers. On nous a rassurés, nous n'avons pas douté qu'il y avait un problème avec le vaccin et que notre fille pouvait avoir le même sort. Ils ont pris le carnet de Maya et elle a été vaccinée.
Tout d'un coup, elle donnait des signes d'étouffement et ils l'ont tout de suite emmenée dans la salle où était Laiticia ; ils ont tenté de la réanimer. En la voyant ainsi, j'ai compris qu'elle était déjà morte. En fin de compte, ils nous occupaient le temps que le pédiatre revienne. Après un moment, le gynécologue, que je connais très bien, est venu m'annoncer la terrible nouvelle et m'a dit qu'il n'a jamais rencontré un cas pareil.
- Qu'avez-vous fait après ?
Toufik. Au début, ils voulaient nous rendre les bébés, heureusement que l'un des oncles connaît très bien la loi et a refusé. On a tout de suite informé la police qui est venue et une enquête est en cours. Des membres de la famille sont venus, mais le personnel les a très mal accueillis et n'a laissé personne voir le bébé. En attendant les résultats de l'autopsie, un certificat médical de décès nous a été remis affirmant que la cause initiale est la vaccination, la cause intermédiaire est le choc anaphylactique et la cause finale est un arrêt cardiaque. D'après mes deux frères médecins, la cause ne peut être un choc anaphylactique, car il n'y a pas présence de ces symptômes.
Par ailleurs, on sait que les cliniques privées ont un quota précis de vaccins et de médicaments, si le quota ne suffit pas à tous les patients, la clinique achète ce qui lui manque à gauche et à droite, c'est-à-dire au marché parallèle. Les premières estimations disent que le problème est dans un seul quota distribué à la clinique ou que le vaccin a été acheté ailleurs, pour l'instant rien n'est sûr.
Kamel. On était choqués. On savait que le vaccin peut causer la fièvre mais pas tuer un nourrisson sur le coup ! On ne comprenait rien. Il y a deux erreurs dans cette histoire : le vaccin et une demie-heure qui sépare mon tour de celui de Toufik. Entre l'incident de Laiticia et ma fille, la clinique avait le temps de comprendre que quelque chose n'allait pas. Le personnel de la clinique devait arrêter l'opération de vaccination dans l'immédiat. C'est un manque de considération, de responsabilité et une négligence de leur part. On ne peut pas jouer avec la vie des gens de cette façon.
- La naissance des deux bébés a eu lieu dans la même clinique. Pourquoi avoir opté pour le privé au lieu d'un établissement public ?
Toufik. Pendant sa grossesse, ma femme se faisait suivre par un gynécologue, qui est un spécialiste des accouchements dans la clinique Les Orangers. C'est un médecin qui nous a inspiré confiance et nous voulions continuer avec lui. Par ailleurs, on connaît tous l'état de nos hôpitaux qui ressemblent beaucoup plus à des abattoirs qu'à des centres hospitaliers. Et comme c'est notre premier bébé, on a préféré économiser un budget pour l'accouchement dans une clinique privée.
Pour la première vaccination, alors que mon épouse et le bébé étaient chez ses parents à Bab Ezzouar, 2 centres de santé étatiques étaient fermés le samedi, et celui que j'ai trouvé ouvert a refusé de faire le vaccin en m'orientant vers ma commune de résidence. J'ai alors opté pour Rouiba au lieu de faire le trajet jusqu'à Boudouaou où j'habite.
Kamel. Ma femme était suivie par un gynécologue qui a un cabinet à Aïn Taya et qui assure des accouchements dans la clinique Les Orangers. On a choisi le privé parce qu'on a eu une mauvaise expérience avec le public lors des premières grossesses, d'autant plus que la maman est diabétique et hypertendue. L'accouchement s'est très bien passé et on n'a pas eu de problème avec le premier vaccin.
- Suite au drame, avez-vous été contactés par les officiels ?
Toufik. Kamel. Personne n'a pris la peine de nous contacter ni de présenter ses condoléances. Dans sa déclaration, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé que sept bébés avaient été vaccinés le même jour et dans la même clinique, et seulement deux nourrissons sont décédés.
Ce n'est pas vrai ! Les autres bébés n'ont pas eu le nouveau vaccin appelé Pentavalent. Ils ont dit que le vaccin est bon alors que les résultats de l'enquête et de l'autopsie ne sont pas encore connus. Il s'agit d'un vaccin introduit dans le nouveau calendrier de vaccination. Mercredi, une note a été envoyée à tous les centres de vaccination en demandant de retirer le produit et de le mettre en quarantaine, jusqu'à fin de l'enquête.
L'annonce du ministre qui n'a même pas pris la peine de présenter ses condoléances aux familles n'est pas acceptable. Aucun des officiels, encore moins le ministre, n'a assisté à l'enterrement. Nous sommes ignorés. Personne ne nous considère comme des victimes. On a été contactés par des familles qui ont vécu le même drame, mais on n'a aucune preuve, car la plupart des bébés sont décédés à la maison, c'est-à-dire après la sortie de la clinique.
- Que demandez-vous aujourd'hui ?
Toufik. Kamel. Le plus important pour nous est que le vaccin ait été retiré de tous les centres et qu'il n'y aura pas d'autre victime. On veut que la vérité soit dévoilée et savoir ce qui s'est passé réellement. Nos filles n'avaient rien avant d'entrer dans cette clinique, elles étaient en bonne santé et leur dossier médical de la naissance ne signale aucune anomalie.
Elles sont les victimes d'une erreur médicale et le problème est entièrement dans le vaccin. Le ministère de la Santé a décidé de changer le calendrier des vaccins, il a ajouté le Pentavalent et l'a essayé sur nos enfants sans savoir s'il est bon ou pas. Maintenant l'enquête est en cours et nous, on ne se calmera pas avant que toutes les personnes incluses dans cette affaire soient jugées. De celle qui l'a ramené à celles qui l'ont gardé et distribué.
Thursday, 21 July 2016
“Les statuts de l'UA ne permettent pas d'adhésion conditionnée”
“Un pays africain, qui veut adhérer à l'Union africaine (UA), ne peut pas le faire avec des conditions, comme le stipule l'acte constitutif de l'organisation continentale”
«Je veux préserver la cohésion du FLN»
L'ancien chef de gouvernement avait regretté dans un message «la situation de division entre militants et cadres dans laquelle se trouve le FLN».
L'ancien secrétaire général du FLN et ex-ministre d'Etat, Abdelaziz Belkhadem, explique l'objectif de son dernier message adressé, en début de semaine, aux membres du mouvement de redressement du parti. Interprété comme étant le début d'une action visant à lui permettre de reprendre les rênes du FLN, Abdelaziz Belkhadem estime qu'il n'en est rien. «Cela n'a rien à voir. Mon message vise à préserver la cohésion du parti», nous a-t-il déclaré lors d'une courte conversation téléphonique, tout en refusant de s'étaler sur le sujet.
Dans son message, rappelons-le, l'ancien chef de gouvernement a regretté «la situation de division entre militants et cadres dans laquelle se trouve le FLN». «Le terrain du combat pour se réapproprier le FLN, le remettre sur la bonne voie et sa conviction politique novembriste, est un grand champ que personne d'entre nous ne doit contrôler sans l'autre», avait-il écrit.
S'adressant aux deux ailes du mouvement de redressement, conduites respectivement par Abderrahmane Belayat et Layachi Daadoua, Abdelaziz Belkhadem appelle à l'union : «Nous ne pouvons imaginer de victoire pour les militants alors que le Front est divisé entre le moudjahid et ex-ministre Abderrahmane Belayat et Monsieur Laayachi Daâdoua, dans une conjoncture rongée de complots et de coups contre le parti des martyrs, véritable locomotive de l'Etat algérien.»
Pour certains observateurs, ce message est clair : Abdelaziz Belkhadem se positionne «comme le leader de la contestation contre l'actuelle direction du FLN» et par conséquent «il se prépare à récupérer les commandes du vieux parti». Comme Abdelaziz Belkhadem, Abderrahmane Belayat et Layachi Daadoua affirment que «l'objectif de leur lutte n'est pas la désignation du futur secrétaire général du FLN.
Le but est de pousser Amar Saadani vers la porte de sortie». «J'ai rencontré M. Belkhadem après la diffusion de sa lettre. Il n'est pas d'accord avec ce qui se passe au sein du parti. Mais son message ne s'adresse pas à moi. Il parle à l'autre partie (responsable de la commission de redressement du parti Layachi Daadoua, ndlr). C'est un désaveu pour elle», dit-il.
Pour Abderrahmane Belayat, le mouvement du redressement est engagé dans une bataille juridique visant l'annulation du 10e congrès du FLN et le retour à la situation prévalant avant le 30 août 2013. «On ne lutte pas pour le retour d'une personne, mais pour redonner au comité central du parti ses pouvoirs», assure-t-il. Un procédé que ne partagent pas Layachi Daadoua et son groupe. Affirmant que Abdelaziz Belkhadem souhaite «concilier les deux ailes», le chef de file de la commission nationale pour le redressement du FLN, créée le 13 juillet dernier, ajoute qu'«il est irrationnel de passer par la justice pour destituer l'actuel secrétaire général du parti».
«Nous, nous avons dit qu'il faut s'adresser au président de la République qui est président du parti. C'est le seul qui puisse mettre fin aux dérives de l'actuel secrétaire général. La balle est désormais dans son camp», soutient-il. «La question concernant le poste du secrétaire général reste une affaire de militants», ajoute-t-il.
L'ancien secrétaire général du FLN et ex-ministre d'Etat, Abdelaziz Belkhadem, explique l'objectif de son dernier message adressé, en début de semaine, aux membres du mouvement de redressement du parti. Interprété comme étant le début d'une action visant à lui permettre de reprendre les rênes du FLN, Abdelaziz Belkhadem estime qu'il n'en est rien. «Cela n'a rien à voir. Mon message vise à préserver la cohésion du parti», nous a-t-il déclaré lors d'une courte conversation téléphonique, tout en refusant de s'étaler sur le sujet.
Dans son message, rappelons-le, l'ancien chef de gouvernement a regretté «la situation de division entre militants et cadres dans laquelle se trouve le FLN». «Le terrain du combat pour se réapproprier le FLN, le remettre sur la bonne voie et sa conviction politique novembriste, est un grand champ que personne d'entre nous ne doit contrôler sans l'autre», avait-il écrit.
S'adressant aux deux ailes du mouvement de redressement, conduites respectivement par Abderrahmane Belayat et Layachi Daadoua, Abdelaziz Belkhadem appelle à l'union : «Nous ne pouvons imaginer de victoire pour les militants alors que le Front est divisé entre le moudjahid et ex-ministre Abderrahmane Belayat et Monsieur Laayachi Daâdoua, dans une conjoncture rongée de complots et de coups contre le parti des martyrs, véritable locomotive de l'Etat algérien.»
Pour certains observateurs, ce message est clair : Abdelaziz Belkhadem se positionne «comme le leader de la contestation contre l'actuelle direction du FLN» et par conséquent «il se prépare à récupérer les commandes du vieux parti». Comme Abdelaziz Belkhadem, Abderrahmane Belayat et Layachi Daadoua affirment que «l'objectif de leur lutte n'est pas la désignation du futur secrétaire général du FLN.
Le but est de pousser Amar Saadani vers la porte de sortie». «J'ai rencontré M. Belkhadem après la diffusion de sa lettre. Il n'est pas d'accord avec ce qui se passe au sein du parti. Mais son message ne s'adresse pas à moi. Il parle à l'autre partie (responsable de la commission de redressement du parti Layachi Daadoua, ndlr). C'est un désaveu pour elle», dit-il.
Pour Abderrahmane Belayat, le mouvement du redressement est engagé dans une bataille juridique visant l'annulation du 10e congrès du FLN et le retour à la situation prévalant avant le 30 août 2013. «On ne lutte pas pour le retour d'une personne, mais pour redonner au comité central du parti ses pouvoirs», assure-t-il. Un procédé que ne partagent pas Layachi Daadoua et son groupe. Affirmant que Abdelaziz Belkhadem souhaite «concilier les deux ailes», le chef de file de la commission nationale pour le redressement du FLN, créée le 13 juillet dernier, ajoute qu'«il est irrationnel de passer par la justice pour destituer l'actuel secrétaire général du parti».
«Nous, nous avons dit qu'il faut s'adresser au président de la République qui est président du parti. C'est le seul qui puisse mettre fin aux dérives de l'actuel secrétaire général. La balle est désormais dans son camp», soutient-il. «La question concernant le poste du secrétaire général reste une affaire de militants», ajoute-t-il.
Air Algérie invite les pèlerins à acheter leurs billets avant la clôture de la saison
La compagnie Air Algérie a invité, hier mercredi, les futurs pèlerins de la saison Hadj 2016
Pas de troisième tranche
L'Entreprise nationale de promotion immobilière (Enpi) a annoncé, hier, mercredi, qu'il n'est pas réclamé aux souscripteurs du programme de Logement promotionnel public (LPP)
Lutte antiterroriste : Un lot d'armes et de munitions récupéré à Adrar
Un lot d'armes, composé de lance-roquettes, de pistolets mitrailleurs et de fusil semi-automatiques, ainsi qu'une quantité de munitions ont été récupérés jeudi à Adrar par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP), indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
"Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte antiterroriste, et grâce à la permanente vigilance de nos forces armées, un détachement de l'Armée nationale populaire a récupéré, aujourd'hui 21 juillet 2016 à Adrar (3e RM), (1) pièce lance-roquettes à 3 tubes, (9) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, (2) fusils semi-automatiques de type Seminov, et une quantité de munitions de différents calibres", précise le MDN.
Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'ANP, "a arrêté, à Batna (5e RM), un narcotrafiquant en possession de 157 kilogrammes de kif traité, alors qu'un autre détachement a arrêté un individu en possession de 470 cartouches de différents calibres à Biskra (4e RM)", ajoute la même source.
"Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte antiterroriste, et grâce à la permanente vigilance de nos forces armées, un détachement de l'Armée nationale populaire a récupéré, aujourd'hui 21 juillet 2016 à Adrar (3e RM), (1) pièce lance-roquettes à 3 tubes, (9) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, (2) fusils semi-automatiques de type Seminov, et une quantité de munitions de différents calibres", précise le MDN.
Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'ANP, "a arrêté, à Batna (5e RM), un narcotrafiquant en possession de 157 kilogrammes de kif traité, alors qu'un autre détachement a arrêté un individu en possession de 470 cartouches de différents calibres à Biskra (4e RM)", ajoute la même source.
Un maire démissionnaire, un autre condamné
Le maire de la commune de Boumerdès, chef- lieu de wilaya, Djamal Baouali, d'obédience RND, a démissionné, officiellement, de son poste de président d'APC, a-t-on appris hier de sources crédibles.
Résultats du bac : Pourquoi les écoles privées sont à la traîne
Avec un taux de réussite de 33% au baccalauréat, les écoles privées sont encore loin d'atteindre le taux national qui est cette année de 49,79%.
Dans plusieurs de ces établissements, ce taux ne dépasse pas les 26%. C'est un résultat «normal», selon le président de l'Association nationale des écoles privées, Salim Aït Ameur. «La faiblesse» de ce résultat, comparé au taux national, s'explique par la vocation des établissements privés qui accueillent beaucoup d'élèves en situation d'échec scolaire issus du secteur public.
Beaucoup d'établissements privés représentent une «deuxième» chance pour des élèves ayant des difficultés au niveau du secteur public, explique notre interlocuteur, indiquant que beaucoup d'élèves issus du secteur privé dès le début de leur scolarité réussissent au même titre que ceux du public. Le département de l'Education ne s'est pas intéressé, du moins en matière de bilans rendus publics, aux détails relatifs à l'enseignement privé. On ne connaît pas, à titre d'exemple, le nombre d'enfants scolarisés dans ces établissements durant tout leur cursus. Combien d'élèves quittent les établissements privés à la fin du cycle primaire ?
Pour M. Aït Ameur, les résultats obtenus à l'examen de la cinquième sont «aussi excellents» que ceux du secteur public, avec des taux de presque 100%. Mustapha Haddab, pédagogue et membre du conseil scientifique de l'Institut national de recherche en éducation, le taux d'échec élevé dans le secteur privé s'explique par le profil d'une grande partie des élèves qui y sont inscrits pour passer les épreuves du baccalauréat. «Une grande partie de ces effectifs ne sont dans ces établissements que pour l'année du baccalauréat.
Il s'agit dans la plupart des cas d'élèves exclus ou ayant des difficultés au niveau des établissements publics. Les parents ont donc recours aux prestations du privé pour pouvoir donner une autre chance à leurs enfants et les sauver ainsi de la déperdition», explique le pédagogue. M. Haddab estime qu'il ne faut pas se focaliser uniquement sur le taux de réussite au baccalauréat et qu'il est aussi important d'étudier le taux de redoublement dans le secondaire.
Le spécialiste déplore le fait que les écoles privées ne soient pas orientées vers la vocation d'excellence. «L'expérience de l'école privée en Algérie est très jeune. Ces établissements doivent bénéficier de l'accompagnement des pouvoirs publics pour l'amélioration de leur rendement et satisfaire les dispositions des cahiers des charges les régissant.» Sur les 300 établissements recensés à l'échelle nationale, seulement une cinquantaine sont dotés de classes d'enseignement moyen ou secondaire.
Selon l'Office national des examens et concours, 2551 candidats au baccalauréat sont issus des écoles privées. Le taux de réussite national est de 49,79% pour les candidats scolarisés et de 33,7% pour les candidats libres. Les filières qui ont enregistré les taux de participation les plus élevés sont les mathématiques (63,26%), les lettres et langues (56,09%).
Dans plusieurs de ces établissements, ce taux ne dépasse pas les 26%. C'est un résultat «normal», selon le président de l'Association nationale des écoles privées, Salim Aït Ameur. «La faiblesse» de ce résultat, comparé au taux national, s'explique par la vocation des établissements privés qui accueillent beaucoup d'élèves en situation d'échec scolaire issus du secteur public.
Beaucoup d'établissements privés représentent une «deuxième» chance pour des élèves ayant des difficultés au niveau du secteur public, explique notre interlocuteur, indiquant que beaucoup d'élèves issus du secteur privé dès le début de leur scolarité réussissent au même titre que ceux du public. Le département de l'Education ne s'est pas intéressé, du moins en matière de bilans rendus publics, aux détails relatifs à l'enseignement privé. On ne connaît pas, à titre d'exemple, le nombre d'enfants scolarisés dans ces établissements durant tout leur cursus. Combien d'élèves quittent les établissements privés à la fin du cycle primaire ?
Pour M. Aït Ameur, les résultats obtenus à l'examen de la cinquième sont «aussi excellents» que ceux du secteur public, avec des taux de presque 100%. Mustapha Haddab, pédagogue et membre du conseil scientifique de l'Institut national de recherche en éducation, le taux d'échec élevé dans le secteur privé s'explique par le profil d'une grande partie des élèves qui y sont inscrits pour passer les épreuves du baccalauréat. «Une grande partie de ces effectifs ne sont dans ces établissements que pour l'année du baccalauréat.
Il s'agit dans la plupart des cas d'élèves exclus ou ayant des difficultés au niveau des établissements publics. Les parents ont donc recours aux prestations du privé pour pouvoir donner une autre chance à leurs enfants et les sauver ainsi de la déperdition», explique le pédagogue. M. Haddab estime qu'il ne faut pas se focaliser uniquement sur le taux de réussite au baccalauréat et qu'il est aussi important d'étudier le taux de redoublement dans le secondaire.
Le spécialiste déplore le fait que les écoles privées ne soient pas orientées vers la vocation d'excellence. «L'expérience de l'école privée en Algérie est très jeune. Ces établissements doivent bénéficier de l'accompagnement des pouvoirs publics pour l'amélioration de leur rendement et satisfaire les dispositions des cahiers des charges les régissant.» Sur les 300 établissements recensés à l'échelle nationale, seulement une cinquantaine sont dotés de classes d'enseignement moyen ou secondaire.
Selon l'Office national des examens et concours, 2551 candidats au baccalauréat sont issus des écoles privées. Le taux de réussite national est de 49,79% pour les candidats scolarisés et de 33,7% pour les candidats libres. Les filières qui ont enregistré les taux de participation les plus élevés sont les mathématiques (63,26%), les lettres et langues (56,09%).
Le DG de la Casnos joue au pompier à Tizi Ouzou
Le directeur de la Casnos, Achek Chaouki Youcef, était hier à Tizi Ouzou où il a animé un point de presse où il a affirmé que “la Casnos a injecté une somme de 20 milliards de dinars
Météo Algérie : Forte chaleur ce week-end
Forte chaleur ce week-end, avertit l'Office national de météorologie sur son site web. Selon les prévisions de l'ONM, plusieurs wilayas du nord et du sud du pays vont connaître un pic de chaleur dès demain.
Les températures atteindront les 39° en moyenne dans certaines régions. Peut-on parler de canicule en Algérie ? A cette question, certains prévisionnistes répondent «non», puisque les températures enregistrées ces derniers jours ne sont pas exceptionnelles et sont caractéristiques de la région méditerranéenne. En outre, pour parler de canicule, il faut que les températures se situent au-dessus d'un certain seuil, de jour comme de nuit, et au moins sur trois jours d'affilée.
D'autres experts donnent un autre éclairage : c'est un impact négatif induit par le réchauffement climatique. Notre climat est en train de changer, ce n'est pas un simple scénario, mais déjà une réalité. Ce changement va se poursuivre au cours des prochaines décennies au gré de l'accumulation dans l'atmosphère de quantités toujours plus importantes de gaz à effet de serre. Chacune des dernières décennies a été notablement plus chaude que la précédente. Les années 2011-2015 représentent la période de cinq ans la plus chaude jamais enregistrée.
L'augmentation du nombre de journées de canicule, de nuits chaudes et de vagues de chaleur aura des répercussions sur la santé publique. Des records de chaleur et/ou de pluviométrie sont en effet enregistrés régulièrement partout dans le monde et les événements extrêmes se multiplient, que ce soit dans le sens d'un excès (pluies supérieures à la normale ou forts phénomènes cycloniques) en certains lieux, ou d'un déficit (sécheresse) en d'autres. Cette tendance est avérée depuis plusieurs années et nous devons nous attendre et nous préparer à ce qu'elle se poursuive dans les décennies à venir.
Il faut dire que la forte chaleur qui sévit depuis quelques jours a poussé les citoyens résidant dans les villes côtières ou ceux qui s'y rendent après avoir parcouru plusieurs kilomètres, à venir faire une trempette rafraîchissante en Méditerranée. Les moins nantis se contentent de piscine communale. Le moindre coin de sable disparaît sous les serviettes et les parasols. En famille ou entre amis, on vient se détendre et, surtout, piquer une tête. Les plus petits, armés de pelles et de seaux, construisent des châteaux de sable. Il est impératif de se protéger, notamment concernant la population la plus vulnérable, constituée d'enfants en bas âge, de personnes âgées et des malades chroniques.
Il est conseillé ainsi de fermer les volets et tirer les rideaux des logements exposés au soleil, de maintenir les fenêtres closes tant que la température extérieure est supérieure à celle intérieure et d'éviter de sortir aux heures les plus chaudes ou de le faire, en cas d'impératifs, tôt le matin ou tard le soir. Plusieurs études indiquent par ailleurs que les admissions dans les services d'urgence augmentent pendant les périodes de fortes chaleurs prolongées, principalement en raison de troubles respiratoires.
Les températures atteindront les 39° en moyenne dans certaines régions. Peut-on parler de canicule en Algérie ? A cette question, certains prévisionnistes répondent «non», puisque les températures enregistrées ces derniers jours ne sont pas exceptionnelles et sont caractéristiques de la région méditerranéenne. En outre, pour parler de canicule, il faut que les températures se situent au-dessus d'un certain seuil, de jour comme de nuit, et au moins sur trois jours d'affilée.
D'autres experts donnent un autre éclairage : c'est un impact négatif induit par le réchauffement climatique. Notre climat est en train de changer, ce n'est pas un simple scénario, mais déjà une réalité. Ce changement va se poursuivre au cours des prochaines décennies au gré de l'accumulation dans l'atmosphère de quantités toujours plus importantes de gaz à effet de serre. Chacune des dernières décennies a été notablement plus chaude que la précédente. Les années 2011-2015 représentent la période de cinq ans la plus chaude jamais enregistrée.
L'augmentation du nombre de journées de canicule, de nuits chaudes et de vagues de chaleur aura des répercussions sur la santé publique. Des records de chaleur et/ou de pluviométrie sont en effet enregistrés régulièrement partout dans le monde et les événements extrêmes se multiplient, que ce soit dans le sens d'un excès (pluies supérieures à la normale ou forts phénomènes cycloniques) en certains lieux, ou d'un déficit (sécheresse) en d'autres. Cette tendance est avérée depuis plusieurs années et nous devons nous attendre et nous préparer à ce qu'elle se poursuive dans les décennies à venir.
Il faut dire que la forte chaleur qui sévit depuis quelques jours a poussé les citoyens résidant dans les villes côtières ou ceux qui s'y rendent après avoir parcouru plusieurs kilomètres, à venir faire une trempette rafraîchissante en Méditerranée. Les moins nantis se contentent de piscine communale. Le moindre coin de sable disparaît sous les serviettes et les parasols. En famille ou entre amis, on vient se détendre et, surtout, piquer une tête. Les plus petits, armés de pelles et de seaux, construisent des châteaux de sable. Il est impératif de se protéger, notamment concernant la population la plus vulnérable, constituée d'enfants en bas âge, de personnes âgées et des malades chroniques.
Il est conseillé ainsi de fermer les volets et tirer les rideaux des logements exposés au soleil, de maintenir les fenêtres closes tant que la température extérieure est supérieure à celle intérieure et d'éviter de sortir aux heures les plus chaudes ou de le faire, en cas d'impératifs, tôt le matin ou tard le soir. Plusieurs études indiquent par ailleurs que les admissions dans les services d'urgence augmentent pendant les périodes de fortes chaleurs prolongées, principalement en raison de troubles respiratoires.
(2e partie et fin)
Si on rêve qu'on voit un homme jeune dans un miroir, cela indique la venue d'un adversaire ou d'un concurrent.
Affaire El Khabar/Ness Prod : Le groupe de presse prend acte de la décision de justice
Le groupe de presse El Khabar a décidé d'appliquer la décision de justice portant annulation de la transaction de cession d'actifs du groupe El Khabar au profit de Ness-Prod, une filiale du groupe Cevital.
Une assemblée générale exceptionnelle de la SPA El Khabar s'est tenue ce jeudi 21 juillet pour discuter de la mise en application de la décision prononcée par la justice le 13 juillet, indique un communiqué rendu public à l'issue de cette assemblée. M.Zahreddine Smati, président du conseil d'administration, est chargé de l'exécution du verdict.
En plus de prendre acte de la décision de la justice, il a été décidé lors de cette AG, de réactiver le conseil d'administration conformément à au règlement de l'entreprise et de reconduire M. Kamel Djouzi et M.Ali Djerri à la tête, respectivement, du journal El Khabar et de la chaine KBC. M. Zahreddine Smati est désigné porte parole officiel du groupe El Khabar.
La SPA El Khabar met en garde, précise le communiqué, toute partie parlant à son nom et s'immisçant dans la mise en application de la décision de la justice.
Une assemblée générale exceptionnelle de la SPA El Khabar s'est tenue ce jeudi 21 juillet pour discuter de la mise en application de la décision prononcée par la justice le 13 juillet, indique un communiqué rendu public à l'issue de cette assemblée. M.Zahreddine Smati, président du conseil d'administration, est chargé de l'exécution du verdict.
En plus de prendre acte de la décision de la justice, il a été décidé lors de cette AG, de réactiver le conseil d'administration conformément à au règlement de l'entreprise et de reconduire M. Kamel Djouzi et M.Ali Djerri à la tête, respectivement, du journal El Khabar et de la chaine KBC. M. Zahreddine Smati est désigné porte parole officiel du groupe El Khabar.
La SPA El Khabar met en garde, précise le communiqué, toute partie parlant à son nom et s'immisçant dans la mise en application de la décision de la justice.
Wednesday, 20 July 2016
L'état d'urgence prolongé de deux mois
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a annoncé, hier, mardi, la prolongation de deux mois de l'état d'urgence
Les nouveautés de la rentrée
La rentrée universitaire 2016 connaîtra moins de pression que la précédente en raison de la baisse du nombre de lauréats du baccalauréat. Le nombre d'admis passe de 360 000 à quelque 331 000 bacheliers
Parlement : La vacance des sièges sera résolue grâce au nouveau règlement selon Ould Khelifa
La vacance des sièges qui souvent relevée sera résolue grâce au nouveau règlement assure le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa.
Pour le président de l'APN, ce phénomène trouvera prochainement une solution dans le cadre du nouveau règlement intérieur du Parlement qui devra répondre aux nouvelles dispositions de la Constitution qui stipule une participation effective du parlementaire.
Dans un entretien accordé à l'ENTV et à l'APS, M.Ould Khelifa a indiqué que s'agissant des absences récurrentes des députés de l'APN ayant entraîné le report de la séance consacrée au vote de nombre de lois pour défaut de quorum, la "question concerne en premier lieu la conscience du député" assurant que "dans certains cas, l'absence est justifiée par des engagements du député au niveau local".
Préférant ne pas parler de "sanctions", M. Ould Khelifa a fait savoir qu'une "réflexion est en cours en vue de réduire les indemnités des députés absentéistes" conformément à la nouvelle règlementation.
Pour ce qui est de la programmation des questions orales, souvent dépassées, le président de l'APN a imputé le retard aux obligations intenses du gouvernement ainsi que les députés. En dépit du retard, toutes les questions orales ont été programmées par le bureau de l'APN, a affirmé M. Ould Khelifa.
Pour le président de l'APN, ce phénomène trouvera prochainement une solution dans le cadre du nouveau règlement intérieur du Parlement qui devra répondre aux nouvelles dispositions de la Constitution qui stipule une participation effective du parlementaire.
Dans un entretien accordé à l'ENTV et à l'APS, M.Ould Khelifa a indiqué que s'agissant des absences récurrentes des députés de l'APN ayant entraîné le report de la séance consacrée au vote de nombre de lois pour défaut de quorum, la "question concerne en premier lieu la conscience du député" assurant que "dans certains cas, l'absence est justifiée par des engagements du député au niveau local".
Préférant ne pas parler de "sanctions", M. Ould Khelifa a fait savoir qu'une "réflexion est en cours en vue de réduire les indemnités des députés absentéistes" conformément à la nouvelle règlementation.
Pour ce qui est de la programmation des questions orales, souvent dépassées, le président de l'APN a imputé le retard aux obligations intenses du gouvernement ainsi que les députés. En dépit du retard, toutes les questions orales ont été programmées par le bureau de l'APN, a affirmé M. Ould Khelifa.
866 hectares touchés depuis le 1er juin
Depuis le 1er juin dernier, quelque 866 hectares de couvert végétal ont été ravagés par 26 départs de feux à Béjaïa.
Le chef de la sûreté de wilaya d'Ouargla limogé
Le chef de la sûreté de wilaya d'Ouargla, Abdelhamid Djatit, a été démis de ses fonctions, a-t-on appris d'une source sécuritaire.
Le salon Med-It se tiendra du 26 au 29 septembre 2016
La 13éme édition du salon Med-It El-Djazair se tiendra du 26 au 29 septembre 2016 à l'esplanade de l'hôtel Hilton à Alger en dépit du litige qui entoure son organisation.
La 13éme édiction du Med-It El-Djazair devenu un rendez vous incontournable pour les professionnels des TIC est placée sous le Haut Patronage du Ministère de la Poste et des TIC.
Le salon Med It se tient alors qu'il fait objet d'un différent entre la société mère et sa filiale algérienne, à savoir Xcom France et Xcom Algérie. Dans un communiqué rendu public, il y a quelques jours, Xcom France, boite organisatrice du salon depuis 2004, a informé qu'elle n'organise pas le salon cette année et entame des actions judiciaires contre Xcom Algérie, laquelle boite organise la 13eme édiction du Med It.
Pourtant pour Xcom Algérie, les choses sont claires : un accord signé par les deux parties le 4 juin 2015 accorde à Xcom Algérie le statut d'organisateur exclusif du salon Med It. En contrepartie, Xcom France bénéficie d'une importante remise sur un petit espace du salon réservé à des exposants établis à l'étranger.
Avant de signer cet accord, le directeur général de Xcom France Sylvie Reforzo a intenté une action en justice contre Xcom Algérie, afin d'essayer d'empêcher la tenue du MED-IT.Cette action a été déboutée par la justice Algérienne le 03 Juin 2015. Xcom France qui affirme l'existence de ce contrat, se dit finalement décider à le résilier.
Le salon Med It se tient depuis 2004. Il accueille chaque année plus de 5.000 visiteurs et 150 exposants dont 30% d'entreprises étrangères parmi lesquelles les grandes multinationales.
La 13éme édiction du Med-It El-Djazair devenu un rendez vous incontournable pour les professionnels des TIC est placée sous le Haut Patronage du Ministère de la Poste et des TIC.
Le salon Med It se tient alors qu'il fait objet d'un différent entre la société mère et sa filiale algérienne, à savoir Xcom France et Xcom Algérie. Dans un communiqué rendu public, il y a quelques jours, Xcom France, boite organisatrice du salon depuis 2004, a informé qu'elle n'organise pas le salon cette année et entame des actions judiciaires contre Xcom Algérie, laquelle boite organise la 13eme édiction du Med It.
Pourtant pour Xcom Algérie, les choses sont claires : un accord signé par les deux parties le 4 juin 2015 accorde à Xcom Algérie le statut d'organisateur exclusif du salon Med It. En contrepartie, Xcom France bénéficie d'une importante remise sur un petit espace du salon réservé à des exposants établis à l'étranger.
Avant de signer cet accord, le directeur général de Xcom France Sylvie Reforzo a intenté une action en justice contre Xcom Algérie, afin d'essayer d'empêcher la tenue du MED-IT.Cette action a été déboutée par la justice Algérienne le 03 Juin 2015. Xcom France qui affirme l'existence de ce contrat, se dit finalement décider à le résilier.
Le salon Med It se tient depuis 2004. Il accueille chaque année plus de 5.000 visiteurs et 150 exposants dont 30% d'entreprises étrangères parmi lesquelles les grandes multinationales.
104e partie
Résumé : Hakim propose à Meriem une balade en ville. Cette dernière accepte d'emblée et découvre avec surprise que beaucoup de choses avaient changé durant son absence.
La Seaal lance une campagne de communication
La Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal) a lancé, hier mardi, une campagne de communication sur la qualité de l'eau à l'adresse de sa clientèle dans les wilayas d'Alger et de Tipasa
19e partie
Résumé : Pour la mettre à l'abri des aléas qui l'attendaient, Wardia propose à sa protégée d'épouser Ali. La bohème est stupéfaite. Elle ne s'attendait pas à cette proposition.
Tuesday, 19 July 2016
"Nous voulons pousser un cri"
medecinsPlus d'une centaine de médecins et pharmaciens résidents en biologie médicale ont boycotté un examen national en parasitologie, le matin de ce mardi 19 juillet 2016 à l'université d'Alger I "Benyoucef Benkhedda" (ex faculté centrale d'Alger).
Après les violents affrontements survenus à Tamanrasset : 494 migrants maliens rapatriés
Le gouvernement malien a fini par acquiescer la demande de rapatriement formulée par des centaines de ses ressortissants à Tamanrasset après les derniers affrontements éclatés entre migrants et autochtones dans plusieurs quartiers de la ville.
C'est ce qu'a indiqué, aujourd'hui mardi 19 juillet, le Consul Général de la République du Mali à Tamanrasset, Galla Abderrahmane, faisant état de 494 maliens, des jeunes pour la plupart d'entre eux, qui devront être renvoyés, jeudi, vers Bamako en passant par le Niger, Assamaka , Agadez, Niamy et Gawa.
Au total 1200 migrants sur les 3000 établis à Tamanrasset et 10000 dans tous le Sud, sont concernés par les opérations qui seront organisés en coordination avec les autorités algériennes. Un nouveau challenge pour la chancellerie malienne qui dit avoir mis le paquet pour mener ses ressortissants à bon port.
C'est ce qu'a indiqué, aujourd'hui mardi 19 juillet, le Consul Général de la République du Mali à Tamanrasset, Galla Abderrahmane, faisant état de 494 maliens, des jeunes pour la plupart d'entre eux, qui devront être renvoyés, jeudi, vers Bamako en passant par le Niger, Assamaka , Agadez, Niamy et Gawa.
Au total 1200 migrants sur les 3000 établis à Tamanrasset et 10000 dans tous le Sud, sont concernés par les opérations qui seront organisés en coordination avec les autorités algériennes. Un nouveau challenge pour la chancellerie malienne qui dit avoir mis le paquet pour mener ses ressortissants à bon port.
Monday, 18 July 2016
Affaire KBC : Les détenus remis en liberté dans l'après midi
Le verdict de l'affaire KBC vient d'être prononcé.
Nora Nedjai, sous-directrice par intérim au ministère de la Culture,est condamnée à une année de prison avec sursis et 50 000 Da d'amende. Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf écopent de 6 mois de prison avec sursis.
La salle, et même l'entrée du tribunal, s'est enflammée de youyous et différentes scènes de joie après le prononcement du verdict.
Les trois prévenus seront libérés durant l'après midi depuis la prison d'El Harrach après accomplissement des procédures, avons-nous appris sur place.
Nora Nedjai, sous-directrice par intérim au ministère de la Culture,est condamnée à une année de prison avec sursis et 50 000 Da d'amende. Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf écopent de 6 mois de prison avec sursis.
La salle, et même l'entrée du tribunal, s'est enflammée de youyous et différentes scènes de joie après le prononcement du verdict.
Les trois prévenus seront libérés durant l'après midi depuis la prison d'El Harrach après accomplissement des procédures, avons-nous appris sur place.
Discours de l'Ambassadeur Bernard Emié en hommage aux victimes de l'attentat de Nice
Discours de l'Ambassadeur Bernard Emié en hommage aux victimes de l'attentat de Nice
Discours de l'Ambassadeur Bernard Emié à l'occasion de la Fête nationale du 14 juillet 2016
Discours de l'Ambassadeur Bernard Emié à l'occasion de la Fête nationale du 14 juillet 2016
Sunday, 17 July 2016
Conseil de la Nation: adoption des textes de lois portant Statuts des officiers de réserve et du personnel militaire
Les membres du Conseil de la nation ont adopté dimanche les deux textes de lois portant statut des officiers de réserve et statut général des personnels militaires lors d'une séance plénière présidée par M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil en présence de la ministre des Relations avec le parlement, Ghania Eddalia et du directeur des études au cabinet du ministre de la Défense nationale, Arfi Youssef.
Dans une allocation à l'issue du vote, la ministre des Relations avec le parlement a estimé que l'adoption de ces deux textes "renforce" la place de l'Armée nationale populaire parmi les institutions constitutionnelles de l'Etat, "préserve" son image noble et honorable au vu de la mission qui lui est assignée pour la protection de la sécurité et de l'intégrité territoriale et "la met à l'abri de tout ce qui peut porter atteinte à l'honneur et à la réputation de l'ANP, digne héritière de l'armée de libération nationale (ALN)".
En vertu des deux statuts, le militaire mis à la réserve "est interdit de tout acte, déclaration ou comportement susceptibles de compromettre l'image des institutions et des autorités publiques".
Les nouvelles dispositions énoncent que "le militaire actif sur le point de cesser définitivement le service dans les rangs de l'armée et mis à la réserve exerce ses droits et libertés consacrés par les lois de la république mais reste assujetti à l'obligation de discrétion et de réserve".
"Tout manquement à ce devoir de nature à compromettre la dignité et l'autorité des institutions de l'Etat, est considéré outrage ou diffamation et peut, sur demande des pouvoirs publics, donner lieu à un retrait de la médaille d'honneur ou à un dépôt de plainte auprès des juridictions compétentes conformément aux dispositions en vigueur", selon les mêmes dispositions.
"Le militaire actif qui sur le point de cesser définitivement le service au sein de l'armée et mis à la réserve qui viole l'obligation de discrétion ou de réserve s'expose à une dégradation". Le projet de loi portant statuts des personnels militaires énonce l'obligation de réserve à laquelle doivent se conformer les militaires après avoir cessé de servir dans les rangs de l'armée.
Les nouvelles dispositions assujettissent le militaire qui a cessé définitivement de servir à "l'obligation de réserve et, tout manquement à ce devoir de nature à compromettre la dignité et l'image des institutions de l'Etat et l'expose à une série de mesures" dont " "le retrait de la médaille d'honneur", le dépôt d'une plainte sur demande des autorités publiques auprès des juridictions compétentes conformément aux dispositions juridiques en vigueur et enfin la dégradation".
La loi stipule que "le militaire remis à la vie civile est interdit de tout acte, déclaration ou comportement pouvant compromettre l'image des institutions et des autorités publiques".
Dans une allocation à l'issue du vote, la ministre des Relations avec le parlement a estimé que l'adoption de ces deux textes "renforce" la place de l'Armée nationale populaire parmi les institutions constitutionnelles de l'Etat, "préserve" son image noble et honorable au vu de la mission qui lui est assignée pour la protection de la sécurité et de l'intégrité territoriale et "la met à l'abri de tout ce qui peut porter atteinte à l'honneur et à la réputation de l'ANP, digne héritière de l'armée de libération nationale (ALN)".
En vertu des deux statuts, le militaire mis à la réserve "est interdit de tout acte, déclaration ou comportement susceptibles de compromettre l'image des institutions et des autorités publiques".
Les nouvelles dispositions énoncent que "le militaire actif sur le point de cesser définitivement le service dans les rangs de l'armée et mis à la réserve exerce ses droits et libertés consacrés par les lois de la république mais reste assujetti à l'obligation de discrétion et de réserve".
"Tout manquement à ce devoir de nature à compromettre la dignité et l'autorité des institutions de l'Etat, est considéré outrage ou diffamation et peut, sur demande des pouvoirs publics, donner lieu à un retrait de la médaille d'honneur ou à un dépôt de plainte auprès des juridictions compétentes conformément aux dispositions en vigueur", selon les mêmes dispositions.
"Le militaire actif qui sur le point de cesser définitivement le service au sein de l'armée et mis à la réserve qui viole l'obligation de discrétion ou de réserve s'expose à une dégradation". Le projet de loi portant statuts des personnels militaires énonce l'obligation de réserve à laquelle doivent se conformer les militaires après avoir cessé de servir dans les rangs de l'armée.
Les nouvelles dispositions assujettissent le militaire qui a cessé définitivement de servir à "l'obligation de réserve et, tout manquement à ce devoir de nature à compromettre la dignité et l'image des institutions de l'Etat et l'expose à une série de mesures" dont " "le retrait de la médaille d'honneur", le dépôt d'une plainte sur demande des autorités publiques auprès des juridictions compétentes conformément aux dispositions juridiques en vigueur et enfin la dégradation".
La loi stipule que "le militaire remis à la vie civile est interdit de tout acte, déclaration ou comportement pouvant compromettre l'image des institutions et des autorités publiques".
"Erdoğan a su mobiliser ses sympathisants"
Hossein Latif est un politologue turc, écrivain et journaliste et docteur en relations internationales de l'université Sorbonne-Nouvelle-Paris-III (France). Il revient, pour Liberte-algerie.com sur le coup d'Etat avorté en Turquie
Saturday, 16 July 2016
Sit-in demain devant le siège de la Casnos de Tizi Ouzou
Après avoir organisé, ces derniers temps, plusieurs actions de protestation pour contester le plafonnement des cotisations appliquées cette année par la Casnos
Friday, 15 July 2016
Affaire EL Khabar: Me Bourayou dénonce " la menace" du ministère
Me Khaled Bourayou, avocat du journal El Khabar, dénonce l'aspect menaçant des propos de Me Bitam, avocat du ministère de la Communication tenus au lendemain du prononcé du jugement portant annulation du contrat de cession d'actions de la SPA Al Khabar à la Société Ness Prod Pour Me Bourayou ces propos constituent "une menace claire" l'on ne peut être dirigée à l'endroit de la SPA Al Khabar et de l'ensemble de son collectif.
"Je suis surpris par les propos de Me Bitam, avocat du Ministere de la communication tenue à la faveur d'une conférence animée aujourd'hui à la maison de la presse au lendemain du prononcé du jugement portant annulation du contrat de cession d'actions de la SPA Al Khabar à la Société Ness Prod conclu le 3 avril 2016", a écrit Me Bitam dans une déclaration qu'il a rendu publique.
L'avocat du ministre de la Communication a déclaré, pour rappel, que " Si la décision de cette juridiction est exécutée aujourd'hui le journal ne peut pas paraître demain et s'il est imprimé , il pourrait y avoir des poursuites pénales ".
Me Bourayou rappelle, par ailleurs, que les difficultés d'ordre financier qu'a rencontre la SPA Al Khabar ces dernières années, et qui sont à l'origine de cette transaction , "résultent directement des agissements du Ministère de la communication qui, non seulement a privé le quotidien Al Khabar de bénéficier de la publicité publique, mais a également , œuvrer à dissuader des sociétés privées habituées à fournir de la publicité au journal".
"Je suis surpris par les propos de Me Bitam, avocat du Ministere de la communication tenue à la faveur d'une conférence animée aujourd'hui à la maison de la presse au lendemain du prononcé du jugement portant annulation du contrat de cession d'actions de la SPA Al Khabar à la Société Ness Prod conclu le 3 avril 2016", a écrit Me Bitam dans une déclaration qu'il a rendu publique.
L'avocat du ministre de la Communication a déclaré, pour rappel, que " Si la décision de cette juridiction est exécutée aujourd'hui le journal ne peut pas paraître demain et s'il est imprimé , il pourrait y avoir des poursuites pénales ".
Me Bourayou rappelle, par ailleurs, que les difficultés d'ordre financier qu'a rencontre la SPA Al Khabar ces dernières années, et qui sont à l'origine de cette transaction , "résultent directement des agissements du Ministère de la communication qui, non seulement a privé le quotidien Al Khabar de bénéficier de la publicité publique, mais a également , œuvrer à dissuader des sociétés privées habituées à fournir de la publicité au journal".
Thursday, 14 July 2016
Rajevac, son traducteur et la Com (Vidéos)
Il y a eu le style Vahid Halilhodzic, après celui de Christian Gourcuff, voilà le style de Milovan Rajevac.
Les caméras des médias tunisiens saisies par la douane algérienne
Venues pour assurer la couverture médiatique de la conférence de presse du lancement de la liaison Alger-Tunis par la compagnie tunisienne Nouvelair qui se tient en ce moment à l'Aéroport Houari Boumediene.
Six caméras des chaines de télévisions Tunisiens ont été saisies par la douane algérienne alors que les médias repartent directeent en Tunisie juste après la conférence de presse.
Consternés, les journalistes Tunisiens notamment Nesma TV et la chaine de télévision nationale tunisienne se demandent pourquoi la douane a agit ainsi alors que les deux pays ont signé une convention récemment qui garantie la liberté du travail dans les deux pays. Contactés, les officiers de douane assurent que les journalistes n'ont pas d'accréditations en leur procession.
Six caméras des chaines de télévisions Tunisiens ont été saisies par la douane algérienne alors que les médias repartent directeent en Tunisie juste après la conférence de presse.
Consternés, les journalistes Tunisiens notamment Nesma TV et la chaine de télévision nationale tunisienne se demandent pourquoi la douane a agit ainsi alors que les deux pays ont signé une convention récemment qui garantie la liberté du travail dans les deux pays. Contactés, les officiers de douane assurent que les journalistes n'ont pas d'accréditations en leur procession.
Wednesday, 13 July 2016
Education : 267.014 candidats scolarisés et 61.511 candidats libres lauréats du baccalauréat
267.014 candidats scolarisés soit un taux de 49,79% ainsi que 61.511 candidats libres soit 33,07% ont réussi à l'examen du baccalauréat session 2016, a affirmé mercredi le ministère de l'Education nationale.
La moyenne la plus élevée lors de cette session s'élève à 19,14 enregistrée à Oran, tandis que 237 candidats ont obtenu la mention "excellent" (18 et plus), a indiqué l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, M. Nedjadi Meseguem, lors d'une conférence de presse, animée au lendemain de l'annonce des résultats officiels du baccalauréat.
A une question sur les raisons de la non intégration du taux des candidats libres lauréats du baccalauréat dans le taux global, le responsable a expliqué que "le ministère s'intéresse plus aux lauréats scolarisés qu'aux candidats libres, qui sont en majorité des universitaires qui cherchent à améliorer leurs moyennes de réussite au baccalauréat".
Concernant le classement par wilaya, M. Messeguem a précisé que cette question "ne figurait pas parmi les priorités du ministère".
Au sujet des cas de fraude enregistrés lors de cette session, M. Messeguem a dit qu'il s'agit de 1.006 cas qui seront examinés par la commission, installée à cet effet et qui décidera du type de sanctions à prendre, pouvant aller jusqu'à cinq ans d'exclusion pour les candidats scolarisés et 10 ans pour les candidats libres.
Quant aux individus impliqués dans la fuite des sujets du baccalauréat, il a affirmé qu'ils ont été arrêtés à titre conservatoire, en attendant la décision de justice.
La moyenne la plus élevée lors de cette session s'élève à 19,14 enregistrée à Oran, tandis que 237 candidats ont obtenu la mention "excellent" (18 et plus), a indiqué l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, M. Nedjadi Meseguem, lors d'une conférence de presse, animée au lendemain de l'annonce des résultats officiels du baccalauréat.
A une question sur les raisons de la non intégration du taux des candidats libres lauréats du baccalauréat dans le taux global, le responsable a expliqué que "le ministère s'intéresse plus aux lauréats scolarisés qu'aux candidats libres, qui sont en majorité des universitaires qui cherchent à améliorer leurs moyennes de réussite au baccalauréat".
Concernant le classement par wilaya, M. Messeguem a précisé que cette question "ne figurait pas parmi les priorités du ministère".
Au sujet des cas de fraude enregistrés lors de cette session, M. Messeguem a dit qu'il s'agit de 1.006 cas qui seront examinés par la commission, installée à cet effet et qui décidera du type de sanctions à prendre, pouvant aller jusqu'à cinq ans d'exclusion pour les candidats scolarisés et 10 ans pour les candidats libres.
Quant aux individus impliqués dans la fuite des sujets du baccalauréat, il a affirmé qu'ils ont été arrêtés à titre conservatoire, en attendant la décision de justice.
"Les premiers mots" de Rajevac
Les "premiers mots" de nouveau sélectionneur national Milovan Rajevac
Profession : promoteur immobilier
Dans un ouvrage de plus de 300 pages, l'architecte Mohamed Sahraoui se penche sur le métier de promoteur immobilier, de ses bases à ses rouages. Il pose aussi les contraintes auxquelles
Concours de la construction durable
Organisé par la Fondation Lafargeholcim pour la construction durable, le concours identifie les idées ayant le plus grand potentiel en matière d'urbanisation croissante et pour améliorer la qualité de vie.
Oran : La terre a tremblé ce matin
Encore une fois la terre a tremblé à Oran. Selon la protection civile, la secousse tellurique de magnitude 3,6 sur l'échelle de richter a eu lieu ce matin à 11h33 (heure locale) à Ain Turck.
Son épicentre a été localisé en mer, à 7 km au nord-ouest de Ain Turck. Cette secousse tellurique n'a pas occasionné de dégâts et aucun blessé n'est à déplorer, affirme la protection civile.
Le séisme a crée un léger mouvement de panique parmi quelques habitants du vieux bâti.
Son épicentre a été localisé en mer, à 7 km au nord-ouest de Ain Turck. Cette secousse tellurique n'a pas occasionné de dégâts et aucun blessé n'est à déplorer, affirme la protection civile.
Le séisme a crée un léger mouvement de panique parmi quelques habitants du vieux bâti.
Menace d'explosion au niveau du haut fourneau d'El Hadjar
Selon des techniciens sur place, plusieurs fissures sont apparues au niveau de la cloche menaçant sa mise en marche avec un risque élevé d'explosion.
Très attendu depuis plusieurs mois, le redémarrage du haut fourneau (HF), actuellement en plein chantier de rénovation, prendra encore plusieurs mois. Selon des techniciens sur place, plusieurs fissures sont apparues au niveau de la cloche, menaçant sa mise en marche avec un risque élevé d'explosion.
Même l'entreprise belge, chapeautant l'opération, a décliné sa responsabilité quant à la prise en charge de cet imprévu qu'elle impute judicieusement à l'entreprise italienne Ferretti, dont le contrat a été rompu. «Ayant remplacé l'entreprise italienne Ferretti, la société belge en charge de la rénovation du haut fourneau a décliné toute responsabilité quant à l'apparition de multiples fissures sur la cloche du HF. Elle refuse de le faire redémarrer appréhendant une menace d'explosion.
Nous sommes actuellement en discussion avec elle pour prendre en charge la réparation de ces fissures. Bien que cela générera encore près de deux mois de retard et une enveloppe financière supplémentaire, le risque d'explosion demeure toujours présent», ont averti plusieurs techniciens sidérurgistes. Qui est responsable de cette situation qui a transformé le complexe sidérurgique en un gouffre financier ? «L'incompétence des différents décideurs qui se sont succédé à la tête du groupe Imetal et par ricochet le ministre de l'Industrie qui les a choisis», dénoncent à l'unanimité les travailleurs.
Force est de relever que depuis sa création, le groupe Imetal a toujours été géré par des cadres dont la compétence relève du bâtiment. A commencer par Boudjema Talaï, avant qu'il n'accède au poste de ministre des Transports et celui des Travaux publics. Sa promotion a permis à Kamel Djoudi de le remplacer. Parti dans des conditions catastrophiques, ce dernier sera remplacé par Ahmed Yazid Touat qui est actuellement donné partant avant même de visiter le complexe d'El Hadjar.
Paradoxalement, ces trois PDG du groupe Imetal sont issus de Batimetal avec une méconnaissance flagrante du monde de la sidérurgie. «C'est le ''principe de Peter'' qui est adopté dans notre secteur où, dans une hiérarchie, tout responsable a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence», tonnent les mêmes cadres. Pour preuve, étayent-ils, depuis le 7 octobre 2015, l'usine n'a réalisé aucune production, encore moins commercialisé un quelconque produit. Annoncée en grande pompe, la récupération des actifs d'ArcelorMittal en Algérie, transférés au groupe public Imetal, s'est avérée un échec cuisant bien qu'un plan d'investissement de près d'un milliard de dollars ait accompagné cette décision.
Dix mois après, les installations sont à l'arrêt et les sidérurgistes sont pratiquement au chômage technique. Les engagements se sont limités à un effet d'annonce. Pis, le complexe d'El Hadjar est toujours dénommé ArcelorMittal Algérie (AMA) et son registre du commerce est au nom de AMA. Ce qui implique logiquement qu'il détient toujours les 49% des actifs et que Mukund Kulkarni est le directeur général de l'usine.
Jusqu'à hier, le complexe n'a rien produit et, pis encore, la direction générale arrive difficilement à assurer la masse salariale des travailleurs, estimée à 500 millions de dinars. «En septembre prochain, les sidérurgistes n'auront plus leurs salaires et le complexe sera inévitablement en cessation de paiement. Et puisque les 355 millions de dollars déboursés par la BEA au titre de l'exploitation sont déjà consommés sans pour autant produire une seule barre de rond à béton, l'Etat a déboursé encore une fois 6 milliards de dinars qui viennent d'être aussi consommés», dénoncent des cadres de l'entreprise.
Ces derniers interpellent le Premier ministre pour diligenter une expertise légale qui sera assurée par l'Inspection générale des finances (IGF) : «Elle portera sur l'utilisation des fonds publics à ArcelorMittal Algérie, ainsi que sur l'efficience et la légalité de la restructuration du secteur de l'industrie.» Le ministre de l'Industrie n'ignore certainement pas qu'il y a des cadres spécialisés dans la sidérurgie au sein du groupe Imetal pour désigner l'un d'eux pour prendre les rênes du secteur. ArceloMittal n'est pas le seul problème dans ce groupe. C'est tout le secteur qui en souffre, dont les projet Bellara et Gara Djebilet qui pataugent toujours.
Très attendu depuis plusieurs mois, le redémarrage du haut fourneau (HF), actuellement en plein chantier de rénovation, prendra encore plusieurs mois. Selon des techniciens sur place, plusieurs fissures sont apparues au niveau de la cloche, menaçant sa mise en marche avec un risque élevé d'explosion.
Même l'entreprise belge, chapeautant l'opération, a décliné sa responsabilité quant à la prise en charge de cet imprévu qu'elle impute judicieusement à l'entreprise italienne Ferretti, dont le contrat a été rompu. «Ayant remplacé l'entreprise italienne Ferretti, la société belge en charge de la rénovation du haut fourneau a décliné toute responsabilité quant à l'apparition de multiples fissures sur la cloche du HF. Elle refuse de le faire redémarrer appréhendant une menace d'explosion.
Nous sommes actuellement en discussion avec elle pour prendre en charge la réparation de ces fissures. Bien que cela générera encore près de deux mois de retard et une enveloppe financière supplémentaire, le risque d'explosion demeure toujours présent», ont averti plusieurs techniciens sidérurgistes. Qui est responsable de cette situation qui a transformé le complexe sidérurgique en un gouffre financier ? «L'incompétence des différents décideurs qui se sont succédé à la tête du groupe Imetal et par ricochet le ministre de l'Industrie qui les a choisis», dénoncent à l'unanimité les travailleurs.
Force est de relever que depuis sa création, le groupe Imetal a toujours été géré par des cadres dont la compétence relève du bâtiment. A commencer par Boudjema Talaï, avant qu'il n'accède au poste de ministre des Transports et celui des Travaux publics. Sa promotion a permis à Kamel Djoudi de le remplacer. Parti dans des conditions catastrophiques, ce dernier sera remplacé par Ahmed Yazid Touat qui est actuellement donné partant avant même de visiter le complexe d'El Hadjar.
Paradoxalement, ces trois PDG du groupe Imetal sont issus de Batimetal avec une méconnaissance flagrante du monde de la sidérurgie. «C'est le ''principe de Peter'' qui est adopté dans notre secteur où, dans une hiérarchie, tout responsable a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence», tonnent les mêmes cadres. Pour preuve, étayent-ils, depuis le 7 octobre 2015, l'usine n'a réalisé aucune production, encore moins commercialisé un quelconque produit. Annoncée en grande pompe, la récupération des actifs d'ArcelorMittal en Algérie, transférés au groupe public Imetal, s'est avérée un échec cuisant bien qu'un plan d'investissement de près d'un milliard de dollars ait accompagné cette décision.
Dix mois après, les installations sont à l'arrêt et les sidérurgistes sont pratiquement au chômage technique. Les engagements se sont limités à un effet d'annonce. Pis, le complexe d'El Hadjar est toujours dénommé ArcelorMittal Algérie (AMA) et son registre du commerce est au nom de AMA. Ce qui implique logiquement qu'il détient toujours les 49% des actifs et que Mukund Kulkarni est le directeur général de l'usine.
Jusqu'à hier, le complexe n'a rien produit et, pis encore, la direction générale arrive difficilement à assurer la masse salariale des travailleurs, estimée à 500 millions de dinars. «En septembre prochain, les sidérurgistes n'auront plus leurs salaires et le complexe sera inévitablement en cessation de paiement. Et puisque les 355 millions de dollars déboursés par la BEA au titre de l'exploitation sont déjà consommés sans pour autant produire une seule barre de rond à béton, l'Etat a déboursé encore une fois 6 milliards de dinars qui viennent d'être aussi consommés», dénoncent des cadres de l'entreprise.
Ces derniers interpellent le Premier ministre pour diligenter une expertise légale qui sera assurée par l'Inspection générale des finances (IGF) : «Elle portera sur l'utilisation des fonds publics à ArcelorMittal Algérie, ainsi que sur l'efficience et la légalité de la restructuration du secteur de l'industrie.» Le ministre de l'Industrie n'ignore certainement pas qu'il y a des cadres spécialisés dans la sidérurgie au sein du groupe Imetal pour désigner l'un d'eux pour prendre les rênes du secteur. ArceloMittal n'est pas le seul problème dans ce groupe. C'est tout le secteur qui en souffre, dont les projet Bellara et Gara Djebilet qui pataugent toujours.
Le site de l'ONEC n'a jamais été piraté et il a enregistré 72 millions de consultations en 13h
Le site web de l'Office nationale des examens et concours "bac.onec.dz" dédié à la publication des résultats du baccalauréat 2016, et qui était inaccessible mardi 12 juillet de 20h00 à 21h54, n'a fait l'objet d'"aucune attaque ou acte de piratage", affirme mercredi Algérie Télécom dans un communiqué.
Algérie Télécom, responsable de l'hébergement du site web, rappelle que "toutes les opérations liées aux examens organisés par l'ONEC sont supportées par des applications hébergées sur ses plateformes, et ce depuis plusieurs années", citant, à titre d'exemple, "la publication récente des résultats de l'examen du BEM 2016 et qui avait permis d'enregistrer 50,2 millions de consultations, tout en assurant un fonctionnement normal du site web dédié à l'opération".
Algérie Télécom précise, en outre, que "la consultation du site (bac.onec.dz), rendue possible dès 21h54, a permis d'enregistrer plus de 9,2 millions de consultations après seulement 45 minutes de fonctionnement, avec un pic de 16.000 connections simultanées". Selon la même source, "après 13 heures de fonctionnement, plus de 72 millions de consultations ont été enregistrées".
Algérie Télécom assure avoir pris "toutes les dispositions techniques nécessaires en mettant à la disposition de l'ONEC une plateforme d'hébergement performante qui répond aux meilleurs standards internationaux en matière de sécurité et d'accessibilité". Cette plateforme "a été dimensionnée selon les besoins qui ont été exprimés par le client, et même renforcée par des moyens internes à Algérie Telecom à cette occasion. Cependant, les aspects liés au développement du site web relèvent de l'unique responsabilité des propriétaires du site", note la même source.
"En particulier, l'accès au résultat se fait de façon simple sur la base du numéro d'inscription uniquement, ce qui augmente les sollicitations et multiplie les accès au site, alors qu'un accès personnalisé via un nom d'utilisateur et un mot de passe combiné avec des systèmes de protection de type +captcha+ auraient permis de réduire significativement les sollicitations du site web et de s'assurer de sa bonne utilisation", explique la même source.
Algérie Télécom rappelle, à cette occasion, qu'elle "a consenti, ces dernières années, d'importants investissements pour la mise en place d'une puissante plateforme d'hébergement afin de permettre aux institutions, ainsi qu'aux entreprises algériennes, d'héberger leurs contenus en Algérie". "Il s'agit d'un enjeu stratégique majeur pour la souveraineté de la nation et d'un enjeu économique important pour le pays", conclut la même source.
Algérie Télécom, responsable de l'hébergement du site web, rappelle que "toutes les opérations liées aux examens organisés par l'ONEC sont supportées par des applications hébergées sur ses plateformes, et ce depuis plusieurs années", citant, à titre d'exemple, "la publication récente des résultats de l'examen du BEM 2016 et qui avait permis d'enregistrer 50,2 millions de consultations, tout en assurant un fonctionnement normal du site web dédié à l'opération".
Algérie Télécom précise, en outre, que "la consultation du site (bac.onec.dz), rendue possible dès 21h54, a permis d'enregistrer plus de 9,2 millions de consultations après seulement 45 minutes de fonctionnement, avec un pic de 16.000 connections simultanées". Selon la même source, "après 13 heures de fonctionnement, plus de 72 millions de consultations ont été enregistrées".
Algérie Télécom assure avoir pris "toutes les dispositions techniques nécessaires en mettant à la disposition de l'ONEC une plateforme d'hébergement performante qui répond aux meilleurs standards internationaux en matière de sécurité et d'accessibilité". Cette plateforme "a été dimensionnée selon les besoins qui ont été exprimés par le client, et même renforcée par des moyens internes à Algérie Telecom à cette occasion. Cependant, les aspects liés au développement du site web relèvent de l'unique responsabilité des propriétaires du site", note la même source.
"En particulier, l'accès au résultat se fait de façon simple sur la base du numéro d'inscription uniquement, ce qui augmente les sollicitations et multiplie les accès au site, alors qu'un accès personnalisé via un nom d'utilisateur et un mot de passe combiné avec des systèmes de protection de type +captcha+ auraient permis de réduire significativement les sollicitations du site web et de s'assurer de sa bonne utilisation", explique la même source.
Algérie Télécom rappelle, à cette occasion, qu'elle "a consenti, ces dernières années, d'importants investissements pour la mise en place d'une puissante plateforme d'hébergement afin de permettre aux institutions, ainsi qu'aux entreprises algériennes, d'héberger leurs contenus en Algérie". "Il s'agit d'un enjeu stratégique majeur pour la souveraineté de la nation et d'un enjeu économique important pour le pays", conclut la même source.
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