Wednesday, 31 August 2016

Djezzy récompense ses grossistes pour leur performance

Communiqué de presse de Djezzy

Abdelmalek Sellal : « Certaines revendications nécessitent un ajournement »

L'Algérie va bien, a assuré le premier ministre Abdelmalek Sellal ce mercredi à partir de Saida. Toutefois, précise-t-il, certaines revendications doivent être remises à plut tard.
Le premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué ce mercredi lors de sa visite dans la wilaya de Saida que compte tenu de la situation que traverse le pays actuellement « certaines  revendications nécessitent un ajournement ». 

Pourtant, tout n'est pas noir à croire le premier ministre qui se montre plutôt optimiste. « Certains croient que l'économie algérienne connaîtra des difficultés  durant les prochaines années, mais nous avons étudié la situation et jusqu'à  2019, les réserves de change algériennes ne baisseront pas sous le seuil des  100 milliards de dollars", a-t-il assuré dans un déclaration rapportée  par l'APS.

Il a ajouté dans ce sens que les réserves de changes « sont bonnes » et l'inflation  « stable » puisqu'elle se situe entre 4 et 5%. Le plus important selon lui est que le taux  de croissance demeure positif, précisant que celui-ci est de 3,5% en 2016  et atteindra 3,9% en 2017. 

M.Sellal a assuré également que le Produit intérieur brut (PIB) algérien qui était de 16.700  milliards DA en 2015 poursuivra sa croissance pour atteindre 17.677 milliards  DA à fin 2016 alors que les réserves de change ne baisseront pas sous les 100  milliards de dollars en 2019.     

« L'Algérie va bien, les choses sont stables et il faudra faire des efforts  supplémentaires notamment dans le domaine agricole afin d'exporter davantage »,  a-t-il souligné.

Championnat national "excellence"(2016/17): coup d'envoi le 7 octobre (FAHB)

Championnat national

ALGER – Le coup d'envoi du championnat national de la Division « Excellence » de handball (messieurs) pour la saison sportive (2016-2017) débutera le 7 octobre prochain, a indiqué mercredi, la Fédération algérienne de handball (FAHB). Le système de compétition de la saison précédente (2015-2016) a été reconduit pour la nouvelle saison,…

Source: Le Soir d`Algerie


134e partie

Résumé : Taos devrait prendre des gants pour annoncer à Meriem que son fils qu'elle croyait mort depuis des années était encore vivant et la réclamait. Dans l'intervalle, elle demande à M'hamed de ne plus revenir à la maison.

Trois caches pour terroristes et des bombes artisanales détruites à Chlef et Tizi Ouzou

Trois caches pour terroristes, des bombes artisanales,  un canon et un obus pour mortier, ont été détruits mardi à Chlef et Tizi Ouzou,  par des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi  un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).       
"Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'Armée  nationale populaire ont détruit le 30 août 2016, trois (3) caches pour terroristes,  un (1) canon, quatre (4) bombes de confection artisanale, et un (1) obus pour  mortier, à Chlef et Tizi Ouzou (1e RM)", précise le MDN.         

D'autre part, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée,  un détachement de l'ANP, a appréhendé à El Oued (4e RM), un (1) contrebandier  et saisi deux (2) camions chargés de 3.396 unités de boissons de différents  types", alors que des éléments de la Gendarmerie nationale "ont arrêté deux  (2) narcotrafiquants à Maghnia (2e RM) et saisi 298 comprimés psychotropes".         

En outre, à Laghouat des éléments de la Gendarmerie nationale ont  saisi deux (2) fusils de chasse et une quantité de munitions. De même à Djelfa  (1e RM), un détachement a arrêté deux (2)  personnes à bord d'un véhicule touristique,  en leur possession un (1) fusil de confection artisanale".         

A Illizi, un détachement de l'ANP, "a appréhendé quatre (4) immigrants  clandestins de différents nationalités africaines".           

Par ailleurs, des éléments des Gardes-côtes d'Annaba (5e RM) ont déjoué  une tentative d'émigration clandestine de quatorze (14) personnes, à bord d'une  (1) embarcation de construction artisanale", rapporte également la même source.

JO-2016/Athlétisme : "La préparation de Bourrada a été perturbée" (Mahour-Bacha)

JO-2016/Athlétisme :

ALGER -L'entraîneur Ahmed Mahour-Bacha, a estimé mercredi à Alger que la préparation de son décathlonien Larbi Bourrada, pour les jeux Olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro (5-21 août), a été « fortement perturbée » par « des entraves administratives » provoquées par le Comité olympique et sportif algérien (COA) et la commission de préparation…

Source: Le Soir d`Algerie


Football: Slimani quitte le stage de la sélection algérienne pour signer à Leicester City (FAF)

Football: Slimani quitte le stage de la sélection algérienne pour signer à Leicester City (FAF)

ALGER – L'attaquant Islam Slimani a quitté tôt dans la matinée de mercredi le Centre technique de Sidi Moussa(Alger) pour se rendre en Angleterre où il devrait s'engager dans les prochaines heures avec Leicester City, a appris l'APS auprès de la Fédération algérienne de football. Pressenti depuis quelques jours pour…

Source: Le Soir d`Algerie


Tuesday, 30 August 2016

Athlétisme / Décathlon: "Bourrada doit se préparer à l'étranger"

Athlétisme / Décathlon:

ALGER- Le décathlonien algérien Larbi Bourrada, 5e aux jeux Olympiques de Rio, « gagnerait à aller se préparer à l'étranger », sous la houlette d'un « nouvel entraîneur, pour mieux progresser » a estimé son actuel coach, Ahmed Mahour-Bacha, mardi dans une déclaration au site officiel de la Fédération d'athlétisme (FAA). « En Algérie, nous…

Source: Le Soir d`Algerie


Slimane Bouhafs maintenu en détention, verdict mardi prochain

Condamné en première instance à 5 ans de prison ferme et 100 000 dinars d'amende pour « atteinte à l'Islam et au prophète Mohamed », sur la foi de publications postées sur Facebook, le procès en appel de Slimane Bouhafs, s'est tenu ce mardi matin à la cour de Sétif en présence de l'avocat commis par la famille du prévenu ainsi que de Me Sofiane Ikken et Me Salah Dabouz, dépêchés par la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADDH). 
Arguant qu'ils ont reçu des « instructions » venues d'en haut, des membres des services de sécurité ont filtré les entrées et empêché les militants des droits de l'homme et les citoyens venus soutenir Slimane Bouhafs d'accéder à la salle d'audience. Said Salhi, le secrétaire général de la LADDH, a parlementé longtemps et tempêté face au procureur général avant de pouvoir accéder à la salle d'audience pour suivre le procès.  

Face au juge Slimane Bouhafs a nié toute intention de sa part de porter atteinte à l'Islam ou son prophète. « J'ai juste partagé certaines publications sans même les lire. D'autres publications ont été postées par des personnes qui cherchaient à me nuire. D'habitude, je lis et je supprime. J'ai juste oublié de supprimer », dit Slimane Bouhafs qui comparaissait dans un état de grande fatigue et de nervosité.

Dans leurs plaidoyers les avocats de la défense sont revenus sur les nombreuses irrégularités et les vices de forme de l'arrestation puis du jugement en première instance le 31 juillet dernier au tribunal de Beni Ouartilane.  « Mon client a été arrêté, auditionné et condamné sans défense, en l'espace de 6 heures, ce 31 juillet. C'est impensable ! », s'exclame Me Salah Dabouz qui précise que Slimane Bouhafs a été victime de ses positions contre l'islam politique e l'islam radical. « Notre client a longtemps combattu le terrorisme islamiste puisqu'il était policier. Il souffre aujourd'hui de séquelles psychologiques graves comme l'attestent ces documents que nous mettons à votre disposition. Par ailleurs, il n'a jamais été contre la religion musulmane mais contre l'islam politique », plaident, les avocats de la défense avant de demander l'annulation pure et simple des poursuites aux motifs que les droits du prévenu n'ont pas été respectés et qu'il n'a pas été prouvé que les publications qu'on lui reproche sont de lui.  

Au bout d'une heure et demi d'audience, le juge lèvera la séance en indiquant que le verdict final sera rendu mardi prochain. En attendant, Slimane Bouhafs reste en prison car le juge n'a pas répondu à la requête des avocats de lui accorder la liberté provisoire pour raisons de santé. 
 

Décathlon: Bourrada au meeting international Decastar de Talence (France)

Décathlon: Bourrada au meeting international Decastar de Talence (France)

ALGER- Le décathlonien algérien Larbi Bourrada, cinquième aux Jeux Olympiques 2016 de Rio de Janeiro, prendra part au meeting international Decastar de Talence (France) prévu les 17 et 18 septembre prochains, a appris l'APS auprès de l'intéressé. « Ce sera mon dernier meeting de la saison après les Jeux Olympiques de…

Source: Le Soir d`Algerie


Guerre au plagiat à l'université

Un arrêté du ministère de l'Enseignement supérieur veut sévir contre le phénomène du plagiat à l'université, qui touche tous les échelons. Les auteurs s'exposent désormais, entre autres, au retrait des titres acquis, à l'exclusion et à des poursuites judiciaires.
Secouée ces dernières années par des affaires de plagiat, l'université algérienne s'est montrée impuissante à combattre ce phénomène qui a touché toutes les graduations. Dorénavant, ce ne sera plus le cas. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) a décidé, via un arrêté, de mettre un terme à ces pratiques et à leurs initiateurs. Tout acte de plagiat expose son auteur à l'annulation de soutenance ou au retrait du titre acquis.

Les plagiaires pourraient faire l'objet d'exclusion et même être poursuivis en justice. En effet, l'arrêté n°933 du 28 juillet 2016, fixant les règles relatives à la prévention et la lutte contre le plagiat, a été publié sur le site de l'université Frères Mentouri de Constantine dans le détail. Rien n'a été omis. Toutes les responsabilités ont été établies. L'étudiant, l'enseignant-chercheur et même le conseil scientifique sont mis devant leurs responsabilités dans le cas de récupération liberticide de recherches, projets ou mêmes thèses, fruits du labeur des autres.

Dans la définition du plagiat, il est entendu «tout travail établi par l'étudiant, l'enseignant chercheur, l'enseignant chercheur hospitalo-universitaire, le chercheur permanent ou quiconque participe à un acte de falsification de résultats ou de fraudes revendiqués dans les travaux scientifiques ou dans n'importe quelle publication scientifique ou pédagogique», explique le document. Les barrières à ne pas franchir sont ainsi dressées. Mieux encore, le législateur en a spécifié et énuméré tous les cas probables.

A ce titre, est considéré comme acte de plagiat «la citation ou reformulation totale ou partielle d'idées ou informations, texte, paragraphe, extrait d'un article publié, extrait d'un ouvrage, magazine, études, rapports ou  sur site internet sans la mention de leurs sources et ses auteurs, la citation d'extraits d'un document sans les mettre entre parenthèses et sans la mention de leurs sources et ses auteurs, l'utilisation de données particulières sans préciser leurs sources et auteurs, l'utilisation d'un argument ou d'une référence sans la mention de ses sources et auteurs, la publication d'un texte, article, polycopié ou rapport réalisé par une institution ou établissement et le considérer comme un travail personnel».

Ces grandes lignes incluent, par ailleurs, d'autres catégories : «L'utilisation d'une production artistique ou l'insertion de cartes géographiques, courbes graphiques, tableaux statistiques, schémas dans un texte ou article sans référence à son origine, source et auteur.» La traduction n'est pas en reste. Complète ou partielle, elle est soumise à la mention de ses auteurs.

Certaines pratiques, dont celles, usuelles et dénoncées par des étudiants, n'ont pas été tues : «Confiée par l'enseignant chercheur, l'enseignant-chercheur hospitalo-universitaire ou le chercheur permanent, la réalisation de travaux scientifiques à des étudiants pour les adopter dans un projet de recherche ou pour la réalisation d'un ouvrage scientifique, d'une publication pédagogique ou d'un rapport scientifique.»

Idem pour «l'utilisation des travaux des étudiants et leurs mémoires comme communication lors d'un séminaire national et international ou pour la publication d'articles scientifiques dans des revues et périodiques». Et aussi : «Porter les noms d'experts en qualité de membres de comités scientifiques de séminaires nationaux ou internationaux ou des comités scientifiques des revues et périodiques sans leur avis et leur engagement écrit et sans leur participation effective aux travaux de ses comités.»

Logiciel détecteur de plagiat

Avant d'aboutir aux sanctions, le législateur a laissé une marge de manœuvre à la communauté universitaire pour anticiper en amont sur de tels actes blâmables avec l'introduction d'une batterie de mesures préventives. L'une d'elle  vise la préservation des enseignants-encadreurs dans leurs capacités d'encadrement pour une meilleure vigilance face à la qualité et le caractère inédit d'une production  de fin de cycle. Dans cette optique, il est décidé que chaque enseignant chercheur ou chercheur permanent est habilité à encadrer 6 thèses et mémoires dans le domaine des sciences et technologie, et 9 thèses et mémoires dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Le MESRS va plus loin. Afin d'éviter aux étudiants de céder aux sirènes du plagiat, il oblige les universités à «l'institution d'une base de données au niveau du site web de chaque établissement supérieur contenant tous les travaux réalisés par les étudiants, les enseignants et les chercheurs, notamment les mémoires de fin d'études, mastères et thèses de doctorat, rapports de stages pratiques, projets de recherche et publications pédagogiques ; d'une base de données numérique dans chaque établissement contenant les noms des enseignants chercheurs classés selon leurs filières, spécialités et CV ; l'achat de droits d'exploitation de programmes informatiques détecteurs de plagiat en langue arabe et en langues étrangères ou l'utilisation de programme gratuits disponibles sur le réseau internet ou la conception d'un logiciel informatique algérien détecteur de plagiat».

Par ailleurs, il est appelé à ressusciter les conseils d'éthique et de déontologie de la profession universitaire dont le rôle est déterminant dans la sauvegarde de l'honnêteté intellectuelle et scientifique. Le conseil d'éthique doit être constitué de 10 membres issus de différentes disciplines, faisant preuve d'intégrité scientifique. Ils seront désignés pour un mandat de 4 ans, renouvelable une fois.

Et pour rétablir le sentiment d'intégrité qui s'est parfois effiloché sur certains campus, il est question de faire signer aux étudiants et enseignants-chercheurs «un engagement d'intégrité scientifique» qu'il faudra déposer auprès des services administratifs compétents de l'unité d'enseignement et de recherche.    

«L'arrêté du ministère est trop tardif»

Le professeur Abdelwahab Zaatri est enseignant et responsable de laboratoire au département de génie mécanique, faculté des sciences et de la technologie de l'université Frères Mentouri de Constantine. Il nous livre son opinion, en tant que responsable de recherche, sur l'utilité et les limites d'un tel arrêté.
- Que pensez-vous de l'arrêté ministériel ? Est-ce une réaction tardive ou n'est-il jamais trop tard pour intervenir face à des pratiques qui se sont généralisées, voire banalisées ? Auparavant, l'université était-elle laxiste ?

Le  problème du plagiat est un phénomène connu depuis longtemps par toutes les institutions universitaires et de recherche. L'évaluation du degré de plagiat et les sanctions qui s'ensuivent sont également connues et exécutées par la majorité des institutions sérieuses qui luttent contre la propagation de ce fléau.

Bien entendu, ce décret ministériel est très tardif parce que le plagiat s'est déjà propagé à grande échelle. Il sera inefficace car les plagiaires ont déjà atteint des grades de maître de conférence et de professeur. Certains d'entre eux ont même été désignés pour siéger dans des commissions nationales pour évaluer leurs collègues au passage de grade.

Connaissant un certain nombre de cas, je pense qu'avec les mêmes responsables qui ont permis à ce fléau de se propager, qui ont parfois même pu en bénéficier, qui ont protégé les plagiaires, il sera illusoire de vouloir appliquer cet arrêté. D'ailleurs, on pourrait soumettre le ministère à un test. Certains cas de plagiat sont célèbres à l'échelle internationale. Ils sont connus au niveau du ministère et ont toujours été protégés et même surévalués, pourront-ils nous prouver leur sérieux en sanctionnant quelques-uns parmi eux ?

- A votre avis, quelles sont les raisons qui incitent des étudiants et même des enseignants à utiliser un travail qui n'est pas le leur ? Est-ce un manque d'intérêt pour la recherche ou une faillite de l'université à créer l'émulation ?

Les raisons qui incitent les étudiants, leurs encadreurs et les chercheurs sont diverses. On pourrait citer l'incompétence. Certains encadreurs ne disposent pas de la compétence nécessaire pour produire des résultats probants. Et, partant, la fin justifie les moyens. On accapare d'autres travaux pour faire soutenir un étudiant ou pour obtenir une promotion de grade. Il y a aussi le manque de sérieux. Généralement, les étudiants ont d'autres fonctions et disposent de peu de temps pour la recherche.

Après quelques années, il faut soutenir et, là encore, on opte pour la facilité. On s'approprie les travaux des autres. A quelques nuances près, c'est aussi le cas de certains enseignants. L'impunité encourage aussi le plagiat tout autant que les commissions de complaisance qui favorisent ceux qui ont de l'influence, etc.

- Les dispositions prises par le ministère redéfinissent les responsabilités face aux pratiques plagiaires. Le recteur, le doyen de la faculté, l'encadreur... sont autant de responsables face à l'étudiant ou chercheur plagiaire. Le conseil d'éthique l'est aussi dans son rôle de «garde-fou». Cela va-t-il inciter toutes ces parties à contenir le problème en amont ?

Il a été émis à plusieurs reprises le souhait de lutter contre ce fléau mais à chaque fois, l'agitation a été suivie de l'impunité. Dans le même contexte et avec les mêmes recteurs, doyens et  encadreurs, on ne risque pas de voir ces changements car ce sont ceux-là mêmes qui ont permis la généralisation du fléau et son impunité. De plus, on n'a pas vu le conseil d'éthique jouer ce rôle de garde-fou. L'environnement qui a permis à un fléau de s'épanouir ne pourra pas le limiter ou le combattre.

- Les  sanctions - qui peuvent aller jusqu'à l'exclusion et les poursuites judiciaires - sont-elles un rempart contre toute velléité de plagiat, ou faudrait-il traiter le problème autrement ?

En principe, les sanctions et les poursuites judiciaires sont des remparts contre la fraude et le plagiat. Dans le contexte de l'université algérienne, cela est vrai en théorie. En pratique, tout dépend de qui est mis en cause. Le fonctionnement des universités ressemble à celui de certaines institutions du pays.

Il existe des lois parfaites dans les textes mais dans la réalité, elles sont perverties par la corruption, la malversation, le plagiat et la fraude qui peuvent se pratiquer en plein jour et sans conséquence. On laissera le temps juger de l'application de cet arrêté. Pour cela, les médias et les associations peuvent répertorier un certain nombre de cas et les suivre pour s'assurer de sa bonne application ou pas.

 

Nabil Farès n'est plus

L'écrivain algérien, Nabil Farès est décédé ce mardi à Paris, a appris Elwatan.com d'une source proche de sa famille.
Né en 1940 à Collo Nabil Farès a rendu l'âme ce mardi à Paris ou il s'est installé au lendemain de l'indépendance.   Il est le fils de Abderrahme Farès,Président de l'exécutif provisoire algérien,. Avant de s'installer à Paris en 1964, il a participé aux grèves lycéennes de 1956 et a  rejoint le FLN puis l'ALN. Il enseigna dans plusieurs universités françaises et à Alger et collabora avec plusieurs revues littéraires.

Nabil Fares est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages dont « L'exil au féminin »,  « L'état perdu, précédé du Discours pratique de l'immigré »,  « Le miroir de Courdoue »,  «  L'ogresse dans la littérature orale berbère » et  « le voyage des exils ».

Djezzy, l'offre Play et le monde digital

L'offre Play de Djezzy dans ses différentes formules a été un véritable succès avec l'engouement de nombreux consommateurs qui considèrent qu'elle a su capter et jumeler les attentes en termes de consommation voix et data

Monday, 29 August 2016

26e partie

Résumé : Malika rencontre Anissa. Cette dernière lui proposera de déjeuner avec elle. Malika refuse. Anissa voulait savoir si Rachid la courtisait. C'était le bouquet pour la jeune fille qui rejoint son bureau. Chahine venait de rentrer. Il avait l'a

AADL 1 et 2 : retrait des ordres de versement à partir du 5 septembre

L'Agence nationale d'amélioration et développement  du logement (AADL) convoquera, à compter du 5 septembre prochain, les souscripteurs AADL 1 et 2 pour retirer les ordres de versement (OV) des tranches restantes, a indiqué lundi un communiqué du ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville.         
Les convocations pour le retrait des ordres de versement se fera par  le biais du site de l'agence (www.aadl.dz) selon des rendez-vous précis, précise  le communiqué.

Les souscripteurs du programme AADL1 qui ont versé la troisième tranche  sont invités à retirer les ordres de versement pour la quatrième tranche au  niveau des wilayas d'Alger, Sidi Bellabes, Batna, Annaba et Skikda.          

Pour les souscripteurs du programme AADL2 qui se sont acquittés de la  première tranche, ils sont appelés à verser la deuxième, troisième et quatrième  tranches au niveau des wilayas de Tipasa, Sétif, Kenchla, Batna, Ain Temouchent  et Bechar.         

Selon la même source, les ordres de versement pour la wilaya d'Alger se fera au siège de la Direction générale de l'agence située à Saïd Hamdine et auprès des directions de wilayas pour les autres wilayas. 
 

Sport / JO-2016 – Algérie : "très satisfait des résultats obtenus à Rio"

Sport / JO-2016 - Algérie :

ALGER- Les résultats obtenus par les athlètes algériens aux jeux Olympiques de Rio (5-21 août) sont « très satisfaisants » a assuré le chef de la mission algérienne au Brésil, Amar Brahmia, lors d'une conférence de presse tenue lundi à Alger. « Nous sommes rentrés de Rio il y'a à peine quatre jours…

Source: Le Soir d`Algerie


Sunday, 28 August 2016

"Prague n'accueillera personne d'ici la fin de l'année"

Une décision prise à la suite du coup d'Etat avorté en Turquie, le 15 juillet 2016. Selon le même homme politique tchèque, la situation turque est encore floue. D'ailleurs, il n'a pas caché sa méfiance.

Skikda : Neuf morts et 28 blessés dans un accident de la circulation

Selon un bilan rendu public ce dimanche, neuf personnes  ont trouvé la mort et 28 autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu,samedi , vers 19h 30 à Boulekroud, à moins de 05 Km à l'ouest de Skikda.
Les victimes, se trouvaient à bord d'un  bus et d'un véhicule léger qui se sont violemment percutés  avant de dans chuter dans un ravin.

Des témoins oculaires rapportent que le bus qui avait perdu l'usage de ses freins, est allé percuter, de plein fouet le véhicule léger le propulsant à plus de 60 m en bas de la chaussée. Continuant sa course folle, le bus connaitra le même sort et se renversa dans le même ravin.

Saturday, 27 August 2016

Amnesty appelle à la libération de Slimane Bouhafes

Amnesty International a appelé, aujourd'hui samedi, à la libération de Slimane Bouhafes, condamné par le tribunal de Ait Ourtilane (Sétif), le 7 août dernier, à 5 ans de prison ferme et une amende de 100 000 dinars pour des publications sur Facebook.
 
Slimane Bouhafes, de confession chrétienne, avait été  arrêté par la gendarmerie le 31 juillet dernier à Sétif pour « atteinte à l'islam et au prophète Mohamed ». L'accusé a été privé de son droit de s'entretenir avec un avocat pendant sa détention provisoire, son interrogatoire et durant le procès, a précisé Amnesty Algérie.

Slimane Bouhafes est détenu dans la prison de Bel Air à Sétif.  « Il a perdu beaucoup de poids et souffre de la goutte, ce qui l'oblige à adopter une alimentation stricte qui n'est pas disponible en prison », selon un témoignage de sa famille recueilli par l'ONG.

« Des dispositions vagues figurant dans le Code pénal et l'ordonnance 06-03 fixant les conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulmans, une loi adoptée en 2006, ont été utilisées pour persécuter des personnes pour l'exercice pacifique de leur droit à la liberté d'expression, de religion et de conviction », a dénoncé Amnesty.

La date du procès en appel de Slimane Bouhafes est fixée au 30 août.

 

Lire aussi : un «Algérien chrétien» sous les verrous à Sétif

24e partie

Résumé : Plus détendue, Malika termine sa journée. Elle avait oublié, encore une fois, l'heure de sortie, et Chahine lui rappellera qu'elle n'était pas un robot. Il lui propose de la raccompagner, et elle accepte.

Eliminatoires Mondial-2018 : les Verts éliront domicile au stade Mustapha-Tchaker

Eliminatoires Mondial-2018 : les Verts éliront domicile au stade Mustapha-Tchaker

ALGER -L'entraîneur national, Milovan Rajevac, a écarté « pour le moment » l'éventualité de changer de domiciliation, prévoyant que la sélection algérienne de football continue à accueillir au stade Mustapha Tchaker à Blida ses adversaires, à un mois et demi du début de la phase de poules des éliminatoires du Mondial-2018 en…

Source: Le Soir d`Algerie


Friday, 26 August 2016

Les prix des moutons ne dépasseront pas 50 000 DA

Alors que plusieurs organisations tirent la sonnette d'alarme sur la disponibilité et la flambée des prix des moutons, le président de la Fédération des éleveurs assure qu'il n'y aura pas de manque et les prix seront abordables.
Promesse ou vérité : les éleveurs garantissent des moutons à des prix raisonnables pour cette année…  

Nous avons une production qui pourra assurer les besoins du marché national durant toute l'année ; en chiffres, le cheptel est d'environ de 26 millions de têtes. Ce dernier produit entre 16 à 18 millions d'agneaux et agnelles par an. La demande de l'Aïd varie entre 4 et 5 millions de têtes, donc la production répond largement à cette commande périodique. Lundi dernier, nous nous sommes réunis au ministère de l'Agriculture pour faire le point sur l'organisation de l'Aïd en présence de plusieurs organismes et offices des viandes rouges. Il est prévu de créer des points de vente pour recevoir les éleveurs des zones productives afin de pouvoir vendre leur produit et assurer la quantité nécessaire aux citoyens en établissant un contact direct entre éleveur et consommateur. Ces endroits de vente seront équipés de points d'eau et la sécurité pour les éleveurs qui font le déplacement spécialement pour cette période sera assurée.

A quel prix l'agneau sera vendu avant l'Aïd ?

Afin de garantir un prix abordable pour le consommateur, nous avons prévu d'injecter des quantités importantes d'agneaux dans ces points de vente qui seront mis en place dans toutes les wilayas. Cette démarche ralentira l'action spéculative sur les marchés. Durant cette occasion, vu les paramètres actuels sur le marché, le prix de l'agneau variera entre 25 000 DA et 50 000 DA. Le consommateur aura le choix selon sa bourse. Les Offices des viandes rouges vont exploiter leurs lieux de vente et leurs fermes pilotes qui existent déjà, ce qui freinera encore la spéculation. Le contact direct éleveur-consommateur éliminera les intermédiaires et les commerçants occasionnels qui augmentent les prix.

Il n'y aura donc pas de points de vente sauvage ?  

Dans une semaine, on aura la liste des espaces de vente qui sera élaborée par le ministère de l'Agriculture. Nous allons diffuser cette liste à travers les médias et auprès des Directions des services agricoles (DSA) et les associations agricoles. Ainsi, les éleveurs, qui sont dans les zones pastorales, pourront choisir le site qui leur convient. Une fois le choix fait, le producteur se rapprochera de la fédération des éleveurs de sa wilaya, ou bien de la DSA avec qui on travaille en collaboration. Nous prenons attache avec les responsables du site et on leur communique le nom de l'éleveur. C'est ainsi qu'il pourra rejoindre le site pour s'installer et vendre ses agneaux.

Nous avons l'impression que l'anarchie a toujours existé dans ce secteur que nous n'arrivons pas à maîtriser…

Il faut d'abord comprendre le monde pastoral qui est constitué de trois éléments. Le premier, c'est le parcours, un élément support. Auparavant, les éleveurs par vocation veillaient sur la préservation et l'organisation de cette steppe en imposant un système de rotation par saison afin de permettre au parcours de se régénérer. Actuellement, cette steppe est envahie par des éleveurs occasionnels qui n'ont rien à voir avec l'amour de la vocation et ceci nous mène à une désorganisation causée par ces derniers. Il y a aussi le système de concession instauré qui ne contribue pas au développement de ces zones. En deuxième lieu, le mouton.

C'est l'élément productif. Auparavant, l'élevage était soumis aux aléas climatiques. Si l'année est bonne en pluviométrie, le cheptel évolue, si l'année est mauvaise, le cheptel est décimé au deux tiers. Actuellement, il y a une évolution sur la conduite des troupeaux, soit, le type d'élevage est très bien conduit et surveillé par l'éleveur lui-même, il s'inscrit dans la modernisation du type d'élevage, soit l'éleveur, qui est l'élément initiateur, est gestionnaire de la chaîne pastorale. On a constaté une évolution sur le mode de vie de ce dernier, c'est-à-dire, ses enfants fréquentent les écoles et deviennent des cadres, ce qui nous donne une relève qui va vers la modernisation de l'élevage.

Quel est donc  le poids de votre fédération ?

On s'occupe de l'élevage ovin, caprin, bovin steppique et camelin équin. Notre objectif est la sauvegarde, la préservation et le développement de la zone steppique. Nous veillons à défendre les intérêts de l'éleveur, l'élevage et participons à l'économie nationale par le biais de notre production en  viandes rouges. Nous avons le rôle d'une structure syndicale et dépendons de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA). Notre organisme participe aussi à l'action de recherche scientifique en collaboration avec les universités.

Plusieurs organisations évoquent une maladie qui attaque l'agneau, est-ce vrai  ?

C'est une maladie connue durant toute l'année. La clavelée est une maladie qui est traitée préventivement tous les ans, dont les dépenses sont supportées par l'Etat. Cette année, la campagne est reportée jusqu'au mois d'octobre, contrairement aux années précédentes où elle se faisait au printemps. Il y a eu un décalage à cause de l'épidémie de la fièvre aphteuse il y a deux ans. Or, les pouvoirs publics font face actuellement aux cas urgents avec des stocks de sécurité. Les gens qui disent que la vente sera perturbée à cause de cette maladie sont des lanceurs de propagande et leurs déclarations non fondées pourront créer la panique sur les marchés. Tout est faux, il n'y a aucune maladie exceptionnelle qui attaque les cheptels.

Pourquoi certains éleveurs demandent que les dates de livraison des aliments soient avancées au 15 août ?

Vu la sécheresse qui règne, les éleveurs étaient obligés d'alimenter leur troupeau, ce qui a provoqué l'épuisement des stocks. C'est pour cela que nous avons demandé au ministère de l'Agriculture d'ordonner à l'Office interprofessionnel algérien des céréales (OIAC), qui détient les réserves d'orge, d'avancer la date d'ouverture des distributions de cet aliment au 15 août afin de permettre aux éleveurs d'alimenter leurs cheptels. Cela arrive parfois, surcoût dans des zones pastorales où la végétation se fait rare lors des périodes de canicule.

Diamond League/meeting de Saint-Denis: Taoufik Makhloufi engagé dans le 800 m samedi

Diamond League/meeting de Saint-Denis: Taoufik Makhloufi engagé dans le 800 m samedi

PARIS- Le double médaillé d'argent du 800 et 1500 m aux Jeux Olympiques 2016 de Rio de Janeiro, l'Algérien Taoufik Makhloufi, sera engagé dans le 800 m, samedi au meeting d'athlétisme de Saint-Denis à Paris (France), comptant pour la 12e étape de l'IAAF Diamond League. La course, dont le coup…

Source: Le Soir d`Algerie


Thursday, 25 August 2016

Loubna

Le prénom féminin Loubna est d'introduction récente dans la nomenclature algérienne.

Fédération algérienne d'escrime: Ould Ali insiste sur la prise en charge de l'élite nationale

Fédération algérienne d'escrime: Ould Ali insiste sur la prise en charge de l'élite nationale

ALGER- Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a insisté jeudi à Alger sur le développement de l'escrime en Algérie et la prise en charge de l'élite en prévision des prochaines échéances internationales. Cette déclaration a été faite à l'occasion de la réunion tenue entre…

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Wednesday, 24 August 2016

23e partie

Résumé : Alors qu'elle était encore perturbée par la scène qu'elle venait d'avoir avec Rachid, Malika est surprise de voir revenir Chahine accompagné d'un moniteur d'auto-école. Ce dernier trace d'emblée un programme pour elle.

Montréal : Le corps du chauffeur de taxi algérien Belkacem Si Lakhal retrouvé

La police considère que sa mort n'a pas de lien avec un acte criminel et qu'il s'agirait probablement d'un suicide.
Le corps du chauffeur de taxi Belkacem Si Lakhal, disparu depuis décembre dernier, a été formellement identifié, a-t-on appris auprès du service de police de la ville de Montréal (SPVM).

Disparu depuis neuf mois, le corps du chauffeur de taxi d'origine algérienne a été retrouvé au mois de mai dernier mais l'identification a pris du temps. « Le corps a séjourné un bon moment dans l'eau. L'identification formelle a nécessité la collaboration de plusieurs intervenants dont le coroner, a expliqué à El Watan, André Leclerc, chargé de communication à la Police de Montréal ».

Il a indiqué que l'enquête criminelle est maintenant fermée et que l'événement n'est pas lié à un acte criminel. Ca pourrait être un geste volontaire. 

Le corps de l'homme de 52 ans a été retrouvé dans le fleuve Saint-Laurent à une dizaine de kilomètres du lieu où a il a laissé sa voiture, dans le Vieux port de Montréal, avant de disparaitre.

Sa famille qui a eu à fournir des échantillons d'ADN il y a quelques semaines a été mise au courant avant l'annonce de l'identification formelle.

La femme, le  fils et les deux filles de cet Algérien originaire de la wilaya de Tizi-Ouzou vivaient dans l'angoisse de recevoir une mauvaise nouvelle depuis le 21 décembre dernier. Il n'avait plus donné signe de vie après un dernier appel à sa femme juste avant de déposer un client et disparaître.

Ses cartes de crédit et bancaire n'ont pas été utilisées après sa disparition. Habituellement, dans les histoires d'agression, la police retrace toujours les transactions bancaires qui peuvent être utiles pour reconstituer le fil des événements qui peut mener à d'éventuels agresseurs.

Vu l'endroit où a été retrouvé le véhicule de Belkacem Si Lakhal , la police avait émis dès le début de cette affaire la possibilité d'un acte délibéré du chauffeur, mais son fils avait réfuté cette thèse dans une déclaration aux médias locaux : «Ce n'est pas quelqu'un qui peut faire ça ! Il était fatigué par son travail, oui, mais on n'a pas de problème d'argent, pas de problème de famille, on s'aime !»

Mais le porte-parole de la police avait un autre avis : « Même si la famille pense qu'il n'était pas suicidaire, on n'écarte aucune piste. Il n'avait a priori rien à faire à l'endroit où a été découverte sa voiture. Il n'y a rien ici, aucune résidence.»

Tuesday, 23 August 2016

Coupe de la Confédération: qualification historique du MOB en demi-finales

Coupe de la Confédération: qualification historique du MOB en demi-finales

BEJAIA – Le MO Béjaïa a arraché une qualification historique pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine de football grâce à une courte mais précieuse victoire sur les Ghanéens de Medeama (1-0), mardi au stade de l'Unité Maghrébine (Béjaïa) pour le compte de la 6e et dernière…

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Equipe nationale de handball : Ayoub Abdi dénonce le "chantage" de la fédération

Equipe nationale de handball : Ayoub Abdi dénonce le

ALGER – L'arrière international Ayoub Abdi, exclu de la sélection nationale de handball des moins de 21 ans (U-21) est sorti de sa réserve pour dénoncer le « chantage » dont il a fait l'objet de la Fédération algérienne de handball (FAHB). « Après un interminable chantage qui ressemblait à une prise d'otage,…

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Le Congrès de la Soummam a changé le visage de la résistance

Le Congrès de la Soummam est-il imaginable sans l'offensive du Nord-Constantinois ? Comment rendre intelligibles ces événements clés dans l'histoire de la guerre de Libération ? Questions par un champion.
C'est à Abdelmadjid Merdaci qu'a échu cette délicate mission. L'historien, sociologue, professeur à l'université de Constantine y a mis du sien, jeudi dernier, lors d'une rencontre-débat à la librairie Chaïb Dzaïr (réseau ANEP).

L'occasion s'y prêtait admirablement pour répondre à ces voix, nombreuses, comme celle de Djamel Zenati qui venait juste de rendre public son manifeste insolent de vérité sur la Soummam et ses hommes orchestres.

L'universitaire, visiblement excédé par les culte et stature (disproportionnés ?) érigés pour Abane, n'en a pas fini d'insister, le long de sa conférence, sur le caractère «collectif», «militant» de l'œuvre de la Soummam. En prélude, devant une assistance entichée d'histoire, Sid Ali Sakhri, le modérateur des débats, reconnaissait les complexité et gageure de l'ouvrage. «L'histoire, ose-t-il, n'est déjà pas un sujet sexy et en parler en plein août, c'est…». Presque à l'eau de rose.

D'emblée, Merdaci récusera le caractère de «jacquerie» et/ou d'«insurrection» intempestive accolée - par l'historiographie française - à l'offensive du Nord-Constantinois.

L'offensive, pensée par Zighoud Youcef, ne répondait pas seulement à une situation de difficultés régionales, à une séquence de la guerre. Zighoud a fait le choix et, pour lui, il s'agissait de sauver la Révolution menacée d'étouffement dans l'œuf. Merdaci citera Si Ahmed (Zighoud Youcef), commandant de la Zone II (Nord-Constantinois) himself : «J'ai toujours appréhendé, disait Zighout, le jour où la destinée de la Révolution reposerait sur mes épaules et ce jour-là est arrivé.»

L'offensive qui sauvera la révolution

L'enjeu de l'offensive, affirme Merdaci, n'est pas le Nord-Constantinois en soi, mais la relance et la protection de la Révolution. «Il ne s'agit donc pas d'un objectif conjoncturel lié à un état des lieux dans le Nord-Constantinois». Si Ahmed, le «forgeron de Condé Smedou» tel que les Français le surnommaient, exerçait, d'après l'historien, un pouvoir de fascination exceptionnel sur ses compagnons de lutte. «Orphelin de père, titulaire d'un certificat d'études, féru de littérature et d'art, Zighoud Youcef a conçu une opération absolument inédite parce qu'elle ne devait pas être reconductible.

Quand Si Ahmed réunit ses compagnons, ce n'est pas uniquement pour leur annoncer l'opération : il leur détaille les objectifs région par région. Il y a eu 24 centres et agglomérations (Annaba, Guelma, Skikda, Constantine, Jijel, oued Zenati, Harrouch…) visés ce samedi 20 août 1955.»

Des opérations menées de jour avec des objectifs militaires, mais aussi un objectif éminemment politique : «Par-delà les objectifs militaires, l'opération revêt un caractère politique car menée par des militants de l'ALN, aidés par la population armée pour la circonstance, d'où la mythologie entourant cet événement assimilé à une jacquerie paysanne. En fait, Si Ahmed a décidé de régler l'hypothèque de la 3e voie.» A Constantine, l'impact de l'offensive avait étouffé en effet le brouhaha de la 3e voie et son collège de personnalités musulmanes séduites par un Jacques Soustelle, l'ethnologue, gouverneur général et son offre de «négociation» avec les élus «modérés d'Algérie» avec cette velléité de contourner l'incontournable Front de libération nationale.

Comme conséquence directe de l'offensive, rappelle le conférencier, une répression sans commune mesure fut déclenchée. Le nombre de victimes, 12 000, n'a jamais été remis en cause, y compris par les historiens français eux-mêmes. Ce qui fait dire à Merdaci que «si le 20 Août 1955 ne répétait pas le 1er Novembre 1954, il s'en inspirait par l'étendue des opérations, la centralité de la décision. Mais d'une certaine façon, il est une répétition de Mai 1945.» «Comme conséquence à cette offensive, et les historiens français eux-mêmes le disent, la France entre effectivement en guerre en Algérie. Benjamin Stora le dit clairement.

Quelque 60 000 hommes du contingent français sont rappelés. Le climat politique a changé. Le FLN a réaffirmé la légitimité de la résistance armée. Plus rien ne sera pareil après cette date majeure.»

Le Congrès de la Soummam est-il imaginable sans l'offensive du 20 Août 1955 ? Merdaci est persuadé de la communauté de vue entre les frères d'armes Abane-Zighoud.

«L'idée de regrouper les dirigeants de la Révolution est partagée par Abane et Si Ahmed. Nous avons un témoignage de Bentobbal qui affirme que Zighout avait mandaté Saâd Dahlab pour transmettre la proposition à Abane, dans laquelle il disait pouvoir organiser et sécuriser la réunion de tous les dirigeants de la Révolution et avait même proposé la presqu'île de Collo pour abriter cette rencontre.» Fraîchement sorti de prison, Abane créera une commission pour faire des propositions et réfléchir à l'avenir de la Révolution. Dans cette équipe figure, d'après Merdaci, Lebjaoui, Chentouf, Amar Ouzegane (secrétaire génénral du PCA), et Abdelmalek Temmam, dont le nom apparaît dans certains documents. Les idées et les mots se bousculent dans la tête d'un Merdaci qui dévisse : «Dans les médias, la presse, les gens parlent, écrivent avec une focalisation sur la personnalité de Abane Ramdane (…).

Il faut rappeler que le Congrès de la Soummam a réuni d'éminents dirigeants du mouvement national, tous issus de la même matrice politique. Krim, Ouamrane, Abane, Ben M'hidi, Zighoud et Bentobbal. Et les six ont débattu lors de ce Congrès. Des débats extrêmement durs, notamment sur les questions de la violence politique, sur le bilan de l'offensive du Nord-constantinois.

Les dirigeants du Nord-Constantinois s'étaient opposés à l'ensemble des propositions défendues par Abane et Ben M'hidi. Pourquoi ? Parce qu'ils considéraient que ces propositions ne correspondaient pas à l'étape de maturation de la résistance. A l'interruption des travaux, les débats vifs se poursuivaient et cela a duré jusqu'au 11 septembre. Mais quand la sanction politique du Congrès arrive, à savoir adapter les décisions organiques au texte, Zighoud Youcef approuve la Charte et la désignation de la direction tout en disant vouloir rester à la tête de la Zone II et ne pas figurer dans le nouvel organigramme de la direction.»

Le Congrès de la Soummam a changé complètement le visage de la résistance. «Au lendemain du Congrès, le FLN cesse d'être un sigle et devient une institution politique avec ses organes et son programme. En plus de cela, et j'insiste, un changement de socle par rapport au 1er Novembre s'est opéré. Le 1er Novembre est un produit des enfants du PPA-MTLD et sa branche du CRUA. Le FLN de la Soummam a élargi le socle de sa direction en intégrant les UDMistes de Ferhat Abbas, les islamistes Oulémas et les Centralistes PPA-MTLD qui avaient déjà rejoint la résistance avant le Congrès. Le Fln est donc passé de sa matrice fondatrice PPA-MTLD-OS à une véritable construction frontiste.» Du point de vue strict de l'histoire distanciée, loin du procès fait à Abane, précise l'universitaire, «Abane a été l'un des interprètes les plus géniaux de la proclamation du 1er Novembre (…) en transformant le FLN en véritable mouvement politique d'essence frontiste.»

«Abane, otage de calculs politiciens»

Merdaci déplore que Abane Ramadane, ce «grand dirigeant» du Front de Libération Nationale soit «prisonnier aujourd'hui encore d'une vision caricaturale, de calculs politiciens sans rapport avec la période de la guerre». «La charte de la Soummam ne pose pas le problème de la laïcité dans l'Algérie de 2016. Elle ne pose pas le problème de la légitimité du pouvoir après l'indépendance. Par contre, elle pose le problème de comment mobiliser l'opinion, comment imposer à la France la négociation pour l'indépendance.» «Beaucoup ont polarisé sur les principes du primat du politique sur le militaire, de l'intérieur sur l'extérieur. Je dis que c'est quelque part le Congrès de la Soummam qui a inventé l'Armée de libération nationale.» Quid du primat de l'intérieur sur l'extérieur ? «Pareil, estime Merdaci. L'intérieur renvoie à l'Aln et à son organisation civile (OCFLN).

Le comble, et c'est un constat, c'est que le cours de l'histoire a été pour l'essentiel modifié par les militants qui sont à l'extérieur. Comme conséquence à la grève des huit jours, la direction de la Révolution, dont Abane, a été contrainte à aller à l'extérieur. Est-ce que ce transfert a diminué de la qualité des membres de cette direction ? C'est une question. Je dis qu'il ne faut pas confondre le cours de la guerre d'indépendance avec ce qui s'est passé durant et après l'été 1962. (…) Il ne faut pas plaquer les fantasmes et le trauma de 1962 sur la complexité d'une guerre menée dans des conditions précaires, de souffrance.»

LE CAIRE ET LA MORT POLITIQUE DE ABANE

L'historien fait un crochet par l'Egypte. «On parle très peu du Congrès du Caire d'août 1957. Le CNRA s'était réuni alors que cela était entaché d'irrégularités : le quorum n'étant pas atteint, on avait procédé par cooptation. Le congrès du Caire était considéré comme une revanche novembriste contre les tenants de la Soummam. Nous sommes revenus en quelque sorte aux sources de Novembre en remettant en cause l'essentiel de la Plate-forme de la Soummam, et, du coup, Le Caire signera la mort politique de Abane Ramdane. On est dans la réaction thermidorienne (période suivant la chute de Robespierre, ndlr).»

Après Le Caire, Abane a été chargé d'animer le journal El Moudjahid. Si Abane est politiquement mort en août 1957, qui a intérêt à le liquider physiquement, s'interroge ingénument le professeur d'histoire. «Quand Abane est sollicité pour régler un différend au Maroc, il s'exécute. C'est emblématique de la culture du militant nationaliste. Il y est allé, en militant discipliné, à la rencontre de sa destinée, la mort. Ce militant discipliné, je le dis plus humainement que politiquement, à qui on tresse des lauriers, qu'on désigne comme étant l'architecte de la Révolution, il faut saluer son engagement pour l'Algérie.»

L'historien Fouad Soufi apporte de l'eau au moulin du professeur constantinois. La thèse avancée par Soufi qui n'emprunte en rien au registre de l'insolite - attribue à Larbi M'hidi le statut de «protecteur» de Abane Ramdane. «Parfois, dit-il, on veut bien rappeler que le Congrès de la Soummam fut présidé par Larbi M'hidi car souvent on a l'impression que c'est Abane qui a tout fait. Et si Abane s'en est sorti sur ses pieds de ce Congrès, c'est grâce à Ben M'hidi.

C'est lui qui calma Zighoud lorsque celui-ci a été critiqué par Abane pour avoir ordonné l'offensive du Nord-Constantinois, qui calma Krim et Amirouche au sujet de la fameuse Nuit rouge, et qui calma Ouamrane (...)». Les euphémismes et les non-dits du professeur Merdaci s'effilochent. Soufi poursuit : «Le jour de l'assassinat de Ben M'hidi, c'est la boîte de Pandore qui s'ouvre. Abane s'est retrouvé seul, écarté, et c'en fut terminé pour lui.»

Violence dans les stades : le huis clos reprend de plus belle

Violence dans les stades : le huis clos reprend de plus belle

ALGER- Le huis clos revient dans les stades algériens comme unique alternative aux yeux des responsables pour faire face au phénomène de la violence, alors que la Ligue 1 Mobilis n'est qu'à sa première journée de compétition disputée le week-end dernier. Jamais de mémoire des puristes, une première journée de…

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AfroBasket-2016 U18 filles: l'Algérie dévoile la liste des 12 joueuses

AfroBasket-2016 U18 filles: l'Algérie dévoile la liste des 12 joueuses

ALGER – L'entraîneur de la sélection algérienne féminine de basket-ball U18, Djaffar Cherbal, a dévoilé mardi la liste des 12 joueuses qui prendront part au championnat d'Afrique des nations de la catégorie prévu du 26 août au 6 septembre au Caire (Egypte). « Nous avons retenu les 12 meilleures joueuses susceptibles…

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La figue de Barbarie inonde les espaces commerciaux

Nombre de jeunes chômeurs, rencontrés au centre-ville, sur la route de Tébessa, aux cités Faubourg, dites 400-Logements et 1 700-Logements, s'adonnent à ce petit commerce pour venir en aide à leurs familles aux revenus modestes.

Monday, 22 August 2016

La contestation prend forme contre Amar Saadani

L'étau se resserre sur le secrétaire général du FLN, Amar Saadani. Alors que ses compagnons du bureau politique (BP) affirment, depuis le début du mois d'août en cours, que la base soutient toujours «sa direction légitime», les fissures deviennent de plus en plus importantes.
Des militants et cadres du parti tirent déjà la sonnette d'alarme. Cette fois-ci, c'est la mouhafadha de Bordj Bou Arréridj qui se rebiffe. Dans un communiqué rendu public hier, les cadres, les députés, les élus et les militants du FLN dans cette wilaya interpellent le président Abdelaziz Bouteflika, en tant premier responsable du parti, d'agir pour mettre un terme à «une crise qui n'a que trop duré».

Les responsables de cette mouhafadha se disent exaspérés par «la situation catastrophique dans laquelle se trouve leur formation en raison des dérapages dangereux commis par l'actuelle direction qui portent atteinte aux symboles de la Révolution et à l'unité nationale». Les cadres militants de l'ex-parti unique dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj affichent leur désaccord et leur mécontentement devant «la déclaration irresponsable et étrange de certains responsables du FLN», suite à la publication d'un appel lancé par un groupe de moudjahidine qui ont plaidé pour la destitution de Amar Saadani. Le secrétaire général du FLN par intérim, Ahmed Boumehdi, avait mis, rappelons-le, en doute le parcours des signataires de cet appel, dont Yacef Saâdi, Zohra Drif-Bitat, Djilali Groudj et Lakhdar Bouregaa.

Cette réaction a suscité la colère des militants du FLN, comme l'affirment les responsables de la mouhafadha de Bordj Bou Arréridj. «Nous dénonçons ces agissements et ces déclarations qui ne cadrent pas avec la culture, les valeurs et les principes de notre parti. Cela est un signe de la gravité de la situation que travers notre formation et qui brime encore davantage son image», lit-on dans ledit communiqué. «Nous partageons le même constat avec nos pères moudjahidine concernant la crise qui secoue notre parti. Et nous appelons tous les militants à serrer les rangs pour constituer un front qui fera face aux clients et aux arrivistes qui tentent de détourner le FLN. Notre démarche vise à redonner de la légitimité au parti en nettoyant ses rangs des détenteurs de l'argent sale qui ont pu corrompre des militants en achetant leurs consciences», ajoutent les signataires de ce communiqué. Le secrétaire général du FLN et sa direction sont, ainsi, au centre d'un véritable tourbillon qui risque de les emporter.

En plus des protestations de la base, le mouvement de redressement du parti continue de les harceler en les poussant à la faute. Il y a quelques jours, ce mouvement avait organisé son université d'été à Ténès, dans la wilaya de Chlef. Ne pouvant les contrer par des moyens pacifiques, les partisans de Amar Saadani ont eu recours à la violence pour perturber ce rendez-vous.          

Sunday, 21 August 2016

Sellal reçoit le ministre nigérien de l'Intérieur

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, dimanche à Alger, le ministre d'Etat nigérien, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, Mohamed Bazoum, indique un communiqué des services du Premier ministre.
Lors de cette audience, il a été procédé à l'"évaluation des relations bilatérales, du développement local et des relations transfrontalières dans la perspective de leur renforcement", précise la même source, ajoutant que les deux parties ont également abordé "les développements intervenus sur la scène continentale et sous-régionale".

Le Premier ministre a exprimé la volonté de l'Algérie de "renforcer cette coopération, notamment dans le domaine de la formation et des échanges multiformes afin de faire de la sous-région une zone de paix, de sécurité et de développement en faveur des populations".

L'entretien s'est déroulé en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui.

20e partie

Résumé : Rachid surprend les deux femmes à l'infirmerie. Il taquine Malika, et cette dernière quitte les lieux en laissant tomber l'écrit de Meriem sur son passage. Elle était absorbée dans sa tâche, lorsque le médecin la surprend.

Saturday, 20 August 2016

19e partie

Résumé : L'infirmière dévoile à Malika qu'elle était éprise de Rachid. Ce dernier était en réalité instable dans ses relations galantes… Il était aussi imbu de sa personne, et elle avait tout gâché entre eux.

La famille Khalef exige une «enquête sérieuse»

La famille de l'ancien chef de gouvernement et ancien chef de la Sécurité militaire, Kasdi Merbah, de son vrai nom Abdallah Khaled, réclame à nouveau la vérité sur son assassinat, un certain 21 août 1993 à Bordj El Bahri, avec son fils Hakim (25 ans), son frère Abdelaziz, son chauffeur Hachemi Aït Mekidèche et son garde du corps Abdelaziz Nasri.
Comme chaque année depuis 23 ans, la famille exige une «enquête sérieuse» afin de débusquer les vrais coupables de ce meurtre qu'elle considère comme «politique».

«En ce 21 août 2016, nous célébrons la mémoire de nos chers disparus, nos deux frères Khalef Abdallah, dit Kasdi Merbah, ancien chef du gouvernement, Khalef Abdelaziz, médecin, notre neveu Khalef Hakim, universitaire, ainsi que leurs deux compagnons, Nasri Abdelaziz et Aït Mekidèche Hachemi, froidement assassinés, il y a 23 ans, à Bordj El Bahri, par un commando de tueurs suréquipés et surentraînés, ne laissant aucun doute sur sa véritable identité et sa nature exclusivement politique», écrit la famille Khalef dans un communiqué adressé à notre rédaction.

Considérant que «l'enquête qui a été bâclée, voire carrément viciée et détournée de son véritable but, la famille de Kasdi Merbah veut une enquête judiciaire» qui permettra de faire la lumière sur cet assassinat commis durant la décennie noire.

Car elle estime que le procès qui a eu lieu «visait essentiellement à évacuer une affaire jugée encombrante et surtout très embarrassante».  La famille Khalef dénonce ainsi le psittacisme imposé par «les tenants du pouvoir qui restent sourds» à ses requêtes. «Nous ne cessons de renouveler en toute conscience et lucidité nos revendications d'une enquête judiciaire sérieuse, à même de jeter la lumière sur cette infamie et confondre les véritables auteurs et commanditaires de ce forfait crapuleux et ignoble», souligne cette famille qui veut connaître la vérité sur cet assassinat, estimant que «les dirigeants qui ont eu à exercer des responsabilités durant ces deux dernières décennies, à quelque niveau que ce soit, doivent savoir qu'ils peuvent continuer à faire la sourde oreille, mais que nous ne renoncerons jamais à notre droit imprescriptible de revendiquer la vérité sur ce qui s'est réellement passé».

Pour la famille de Kasdi Merbah, «le concept éhonté et immoral énoncé par de pseudo-intellectuels proches du pouvoir, selon lequel ''la raison d'Etat doit prendre le pas sur la justice due à tout un chacun'', traduit une dérive extrêmement dangereuse, servant des intérêts personnels étroits et menant à des abus inqualifiables». La famille exprime ainsi sa «détermination inébranlable» à continuer à se battre pour «faire éclater la vérité et rendre justice aux victimes».

La famille Khalef considère cela comme «une œuvre de salubrité publique», estimant que «des langues se sont déliées et d'anciens officiers ont nommément accusé de hauts responsables encore en vie, dont certains sont toujours en exercice». Elle se dit ainsi «sidérée par le mutisme ayant fait écho à ces accusations gravissimes».

«Que ceux qui ont manigancé pour échapper à la justice et à la tenue d'un procès public juste et équitable cessent de se faire des illusions et qu'ils sachent surtout qu'aucune amnistie ne saurait les absoudre de leurs crimes. C'est une question de temps», conclut la famille de Kasdi Merbah, qui estime que la vérité finira par l'emporter tôt ou tard.

Friday, 19 August 2016

Bientôt une enquête sur les zones d'expansion touristique

Il est question que, prochainement, une commission se rendra dans les quatorze wilayas côtières du pays pour examiner la situation des zones d'expansion touristiques (ZET) dont  la plupart ont été détournées de leur vocation initiale.
L'annonce a été faite hier par le ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelwahab Nouri. Intervenant à Jijel lors d'une rencontre avec les opérateurs du secteur touristique et des promoteurs, il a tiré la sonnette d'alarme sur la situation de ces ZET dont des terrains ont été détournés à d'autres fins que touristiques, causant un grand préjudice au secteur touristique et aux investissements prévus dans le cadre de la relance du tourisme dans le pays.

Le nombre des ZET avancé dans la wilaya (19 ZET), explique-t-il, ne reflète pas la réalité du terrain du fait que beaucoup ont été squattées et érigées en zones d'habitation ou industrielles. Le ministre a insisté sur la nécessité de l'utilisation rationnelle et à bon escient du foncier à sa réelle destination. «Nous sommes déterminés à assainir ce dossier au cas par cas et une  commission va faire le constat au niveau des quatorze wilayas côtières du pays», a encore affirmé le ministre, rappelant l'intérêt et l'importance qu'accorde l'Etat au développement et à la promotion du tourisme, en tant que vecteur du développement économique. Le développement du secteur touristique qui est notre leitmotiv demeure l'un des axes prioritaires des actions du gouvernement, a encore souligné M. Nouri, saluant au passage les vrais promoteurs qui méritent le soutien et l'aide de l'Etat.

Cet objectif ne peut se réaliser qu'avec des gens sérieux dans un pays qui dispose de potentialités et d'atouts, à même de donner une nouvelle dimension et un souffle puissant au tourisme, dénonçant toute activité de bricolage et de dilapidation du foncier. «Nous voulons faire de Jijel une destination touristique par excellence, eu égard aux potentialités et atouts dont elle dispose», a affirmé le ministre.

Thursday, 18 August 2016

Le RCD interdit d'activité à cause… du portrait de Bouteflika

Les autorités algériennes poursuivent leur campagne d'intimidation contre les opposants.
Le secrétaire général de la wilaya de Tamanrasset a adressé au bureau régional du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) une correspondance, datée du 14 août, lui signifiant l'interdiction de toute activité. Selon un communiqué du parti, rendu public hier, cette décision a été prise suite à la conférence organisée le 10 août par la Jeunesse libre (JL) du RCD sous le thème «Le rôle de la jeunesse dans le combat politique».

Pendant la conférence, les militants ont dénoncé l'état d'«abandon» et l'absence de projet de développement dans cette région de l'extrême sud du pays, ajoute la même source, en précisant que deux éléments des services de sécurité, qui ont assisté au débat, ont reproché aux organisateurs la présence dans la salle de «l'étendard de l'amazighité». Mais d'après le RCD, la décision d'interdire ses activités est justifiée par un autre motif : le déplacement du portrait du chef de l'Etat.

«Ces comportements  portent atteinte à l'ordre public et sont passibles de poursuites judiciaires. Sur ce, nous attirons votre attention que l'administration prendra en compte ces comportements et ne s'engagera à délivrer aucune espèce d'autorisation  pour tout type de réunion que vous projetteriez d'organiser», a écrit le secrétaire général  de la wilaya de Tamanrasset dans sa correspondance, en invoquant la loi 19-91 du 2 décembre 1991 relative aux réunions et manifestations publiques.

Laquelle loi stipule dans son article 9 : «Il est interdit dans toute réunion ou manifestation publique de s'opposer aux constantes nationales, de porter atteinte aux symboles de la Révolution du 1er Novembre, à l'ordre public et aux bonnes mœurs.»

État de siège

Le RCD a indiqué que «malgré l'élasticité de cet article, aucun fait du déroulement de la rencontre ne tombe sous ces qualifications». Pour cette formation politique, la décision de la wilaya d'interdire ses activités est motivée, également, par «la qualité de son implantation» qui «n'agrée pas les chapelles clientélisées» dans cette région. «Notre détermination à offrir une alternative aux populations ne nous fera reculer devant aucun obstacle», a conclu ce communiqué intitulé «Danger sur le multipartisme».
Il est à rappeler que le décret 19-91, modifiant la loi 98-28 du 13 décembre 1989, a été promulgué dans le contexte de l'instauration de l'état de siège, en 1991.

Ce texte de loi a permis, entre autres, de ramener la décision d'octroi des autorisations pour la tenue des réunions entre les mains des fonctionnaires du ministère de l'Intérieur, alors que la première version de la loi de 1989 donnait la possibilité aux partis et aux associations de demander les autorisations auprès des assemblées élues.

Wednesday, 17 August 2016

Juillet a été le mois le plus chaud de l'histoire

Juillet a été le mois le plus chaud de   l'histoire moderne, établissant un record depuis le début des relevés de   températures il y a 137 ans, selon les scientifiques du gouvernement américain   mercredi.
"La température moyenne globale à la surface des terres et des océans pour   juillet 2016 a été la plus chaude, tant pour le mois de juillet que pour   n'importe quel mois  dans les annales des relevés de températures de la NOAA,   qui remontent à 1880, a indiqué l'Agence océanique et atmosphérique américaine.    

Le précédent record avait été établi en juillet de l'année dernière, ce   mois étant traditionnellement le plus chaud de l'année sur Terre.     C'est également la 15e fois consécutive qu'un record mensuel de température   est battu, "la plus longue série de ce type en 137 ans", a ajouté la NOAA.     En juillet la température moyenne globale au-dessus des terres et à la   surface des océans a été de 16,67 degrés Celsius, soit 0,87°C au-dessus de la   moyenne du XXe siècle. Le record de 2015 a été battu de 0,06°C.    

Autre signe du réchauffement climatique, juillet a été le 379e mois   consécutif avec des températures au-dessus de la moyenne du XXe siècle. Il faut   remonter à décembre 1984 pour trouver trace d'une marque un peu inférieure à la   moyenne.  

18e partie

Résumé : Pour en avoir le cœur net, Malika se rend à l'infirmerie. Il n'y a plus de doute. L'infirmière voyait en elle une intruse qui allait perturber probablement sa relation avec le médecin.

Monday, 15 August 2016

16e partie

Résumé : Tout compte fait, Malika décide de prendre quelques jours de repos. Rachid lui prescrira un arrêt de travail. Alors qu'elle quittait les lieux, elle sentit le regard inquisiteur de l'infirmière.

«La décision de suspension est illégale et infondée»

La corruption n'a pas de place au sein du Parti des travailleurs. Et s'il s'avère qu'un élu du PT s'adonne à cette pratique, il est immédiatement exclu de nos rangs.
La décision de suspendre le président de l'APC de Kouba participe de l'arbitraire», s'insurge Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) lors d'une conférence de presse animée conjointement avec Bousnina Zoheir, président de l'APC de Kouba suspendu de ses fonctions.

Mme Hanoune défend le maire de Kouba et donne un cachet politique à cette affaire ; elle soupçonne «une volonté de falsifier les listes électorales» à l'approche des élections législatives. «Je sens l'odeur d'une falsification des listes électorales dès lors que les maires ont un droit de regard sur la révision de ces listes. Le pouvoir veut des maires sur mesure», lance-t-elle. Sans tergiversation, la première dame du PT estime que Bousnina est victime d'une injustice et elle invite le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, à «revoir sa copie». Pour elle, «des intérêts occultes sont en jeu et s'il n'y avait pas des personnes qui avaient du pouvoir dans cette affaire, le wali n'aurait pas pris cette décision».

Elle se dit, dans ce sens, persuadée que le wali d'Alger ne prend pas de décisions à la hussarde. «La suspension du président de l'APC de Kouba est une décision infondée et illégale. Nous ne sommes pas dans un Etat de droit, mais toute chose a une limite. Cette décision s'apparente à un coup d'Etat ou, mieux, à un putsch», dénonce la conférencière, rappelant que cette décision est contraire aux instructions données par le ministre de l'Intérieur pour que cessent ces décisions anarchiques et les suspensions à tort et à travers de maires «loyalistes». Lors de son intervention, Mme Hanoune s'est dite intriguée par la célérité avec laquelle l'administration a traité cette affaire.

«Le citoyen a toute la latitude et le droit de déposer une plainte contre un maire, mais est-ce que le wali, sans aucune vérification, ni enquête, a le droit de procéder à la suspension de l'élu, alors qu'il y a des étapes à suivre avant d'arriver à une telle sanction ?» note Mme Hanoune, assurant que la décision de suspension du maire de Kouba n'a aucun lien ni avec la corruption ni avec la dilapidation de deniers publics et encore moins la gestion de la commune. «Il s'agit d'une affaire liée à des décisions d'autorisation en matière de construction et non de crime», explique-t-elle.

Mais que reproche le wali d'Alger au président de l'APC de Kouba ? Dans son courrier adressé au concerné, M. Zoukh motive sa décision par les poursuites judiciaires dont il fait objet au niveau des tribunaux de Sidi M'hamed et de Hussein Dey pour «faux», «abus de fonction» et «opposition à une décision de justice».

Prenant la parole, M. Bousnina assure qu'il est «victime de son intégrité et surtout d'avoir appliqué la loi dans toutes ses dimensions». Il évoque les trois affaires à l' origine de sa suspension. La première est liée à l'accaparement d'un terrain appartenant au domaine public par le fils d'un ancien ministre (Bechichi) et son refus de régulariser une construction qu'il y a érigée.

La deuxième est liée à un permis de démolition et un permis de construire délivrés par le maire à une société ayant racheté un terrain situé au sein de l'Ecole normale supérieure (ENS) qui avait été racheté par un privé en 1995. La troisième affaire concerne, selon lui, une coopérative immobilière dont il était secrétaire général en 2002. «J'ai été élu en 2012. C'est insensé, j'exerce mon travail à plein temps et je n'ai rien à voir avec la coopérative immobilière», se défend M. Bousnina.

Mme Hanoune pense que le wali d'Alger a pour première mission de protéger les deniers publics et les élus : «Il y a des walis qui n'acceptent pas l'injustice et qui protègent les élus et d'autres qui exécutent les ordres de façon aveugle. Nous savons tous qu'il y a des règlements de comptes.» Pour réparer cette «injustice» et ces dérapages, Louisa Hanoune lance un appel au ministre de l'Intérieur et au Premier ministre, Abdelmalek Sellal.

Sunday, 14 August 2016

Des nouveautés pour le hadj 2016

A cinq jours du départ du premier convoi de pèlerins algériens vers les Lieux Saints en Arabie Saoudite, les préparations locales tirent à leur fin.
Présent lors du premier congrès sur les préparatifs  du hadj 2016, qui s'est tenu hier à la Coupole, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a réitéré la volonté de son département quant à mettre tout en œuvre pour permettre aux
28 000 hadjis algériens d'accomplir les rituels de ce cinquième pilier de l'islam dans la dignité.

Loin de tous les slogans, nous accordons à tous nos pèlerins l'accompagnement dont ils ont besoin ici en Algérie et en dans les Lieux Saints. Dans ce sens, tout le système du hadj a fait l'objet d'une véritable révolution.

A commencer par l'inscription au tirage au sort à distance, les facilitations aux hadjis pour la procédures de l'obtention de visas aux daïras de leur lieu de résidence et non au siège du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, le choix de la chambre d'hôtel via le Net, puis cette série de session de formation», a expliqué le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, avant d'annoncer que ce programme du «hadj de la dignité» se poursuivra jusqu'en 2019, année prévue pour le lancement du «hadj de confort».

En plus de tous ces inédits, Mohamed Aïssa a assuré que le pèlerin algérien ne risque pas de se perdre cette année. En plus de l'accentuation de la présence des membres de la délégation, qui seront connus avant le départ et resteront à la disposition des hadjis, un système électronique est mis au service des pèlerins et de leurs familles. «Près de 500 hadjis seront dotés d'un bracelet électronique permettant aux membres de leurs familles de les localiser et les identifier.

Dans le cadre de ce système électronique, les familles des pèlerins peuvent contacter l'hôtel, les membres de la délégation et la direction centrale en cas de manquement afin que toutes les dispositions soient prises à temps», affirme le ministre. Il est à rappeler que plus de 7000 visas ont été délivrés jusqu'à présent au profit des hadjis algériens et que la compagnie Air Algérie a opéré la vente de 25 574 billets. Ce chiffre, arrêté au 10 août, équivaut à 90% des ventes prévues dans ce cadre.

Les retardataires, principalement à Alger, ont jusqu'au 18 août pour acheter leurs billets.

Concernant les indemnisations que l'Arabie Saoudite s'est engagée à verser aux victimes des accidents de la dernière saison du hadj, le ministre a rappelé qu'aucune victime d'aucun pays n'a été indemnisée à ce jour. «Il s'agit de procédures administratives qui relèvent des prérogatives de l'administration saoudienne. Nous sommes en continuel contact avec notre consul général à Djeddah, qui suit de très près cette affaire.»

Plusieurs élus suspendus : C'est le grand ménage !

Le wali d'Alger vient de suspendre de leurs fonctions le président de l'APC de Kouba et des élus de l'APC de Bologhine.
La décision du wali d'Alger a été prise après des poursuites pour des délits en rapport avec leur gestion, a expliqué une source locale.

Abdelkader Zoukh s'est appuyé, dans son arrêté, sur l'article 43 de la loi communale 11-10 qui stipule que «l'élu faisant l'objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l'honneur ou ayant fait l'objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l'exercice de son mandat électif est suspendu».

Selon une source à la wilaya d'Alger, «les affaires dans lesquelles sont poursuivies ces personnes et contre lesquelles le wali a dû sévir sont liées principalement à la mauvaise gestion». «Les élus sont poursuivis principalement dans des affaires de gestion, comme les autorisations de complaisance accordées à des particuliers.

Les détournements de logements ne sont pas la cause première de ces suspensions, puisque l'administration a repris aux élus l'examen des dossiers de distribution de logements de types locatif (LSL) et socioparticipatif (LSP) et même RHP (bidonvilles).

Et si des élus essayent de 'fourguer' des dossiers à la commission d'étude de la wilaya, ils sont vite débusqués. Des logements viennent d'ailleurs d'être récupérés après enquête et leurs indus occupants poursuivis en justice», ajoute-elle.

La wilaya d'Alger a décidé de sévir à l'encontre d'élus soupçonnés de détournement de deniers publics. Le président d'une APC du littoral est et son collègue d'une commune populaire du centre de la capitale seraient dans le viseur de l'administration. «Le premier serait actuellement à l'étranger.

Le maire du quartier populaire, qui fait l'objet d'une enquête administrative suite à des soupçons de détournement de logements sociaux, serait en fuite», confie une source locale, qui affirme que le jeune élu de l'APC populaire, qui en est à son premier mandat, est soupçonné d'avoir «fait bénéficier des connaissances» de logements sociaux distribués dans le cadre de l'opération IMR (immeubles menaçant ruine).

Deux poids deux mesures ?

Selon une source locale, la plupart des élus de l'Algérois sont poursuivis dans des affaires de trafic de document, de licences, etc. Des administrateurs communaux, des fonctionnaires des circonscriptions administratives ont été arrêtés et d'autres entendus par les services de sécurité. Des walis délégués en exercice et d'autres qui ont quitté la wilaya sont également soupçonnés dans ces mêmes affaires, mais étrangement, les pouvoirs publics refusent de sévir.

La décision de la wilaya de suspendre de leurs fonctions d'indus responsables locaux a été saluée par des élus qui voudraient que le couperet s'abatte aussi sur des «protégés de l'administration». Le président de l'APC de Ben Aknoun a été condamné à 5 ans de prison, son collègue de Sidi M'hamed à 3 ans pour «falsification de délibérations». Les deux communes ont connu des blocages mais à ce jour, le wali d'Alger, M. Zoukh, a épargné des présidents contestés par leurs collègues.

A la wilaya, on explique cette «retenue» par la «bonne foi» des concernés dont les infractions commises ne touchent pas au budget de l'Etat. «Les élus n'ont pas l'expérience et ont dû apporter des modifications aux délibérations, alors que la loi l'interdit. Les concernés n'ont pas été accusés de détournement ou autres infractions infamantes», justifie-t-on.

Cet avis n'est pas partagé par un ancien élu de l'APC de Gué de Constantine qui a connu des scandales à répétition (détournement du foncier agricole, falsifications, etc.) «Je suis pour le renforcement du politique dans les assemblées communales. Mais il faut des garde-fous quand il s'agit de l'argent public. J'étais contre tout blocage et retrait de confiance et c'est bien que la loi actuelle les bloque.

Ceci dit, je suis contre le deux poids deux mesures. L'Etat doit sévir dans tous les cas avérés de détournement ou autres», tranche cet élu, qui a préféré ne pas postuler pour un autre mandat pour se consacrer à d'autres activités d'intérêt public.

La réponse officielle de l'Algérie sera bientôt connue

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, l'a annoncé hier : l'Algérie répondra officiellement, via le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
«Pour nous, ce rapport est le meilleur qui ait été écrit sur l'Algérie depuis que le département d'Etat américain se soit penché sur cette question. Même si nous avons constaté que les rapporteurs américains commencent à comprendre la politique adoptée par l'Algérie en termes de modération, de préservation de l'identité et de soutien au dialogue des civilisations, ils sont encore incapables de saisir l'intégralité de notre culture. D'où les manquements qu'ils ont relevés dans ce rapport qui, je le rappelle, sont issus d'une incompréhension et pas de la réalité», explique le ministre dans une déclaration à la presse, en marge du 1er congrès sur les préparatifs du hadj 2016. Selon lui, la réponse officielle de l'Etat algérien sera publiée dans les prochains jours.

«Le ministère des Affaires étrangères apportera une réponse officielle au rapport américain sur les libertés religieuses dans le monde en 2015, lequel a salué les efforts déployés par l'Algérie pour faire respecter les libertés religieuses conformément à des garanties constitutionnelles et légales», ajoute-t-il.

Pour Mohamed Aïssa, «les lacunes relevées par ledit rapport sont dues à une incompréhension de notre culture nationale». «L'Algérie demeure attachée à son appartenance culturelle et civilisationnelle et consacre la liberté de culte et de la pratique religieuse aussi bien dans sa Constitution que dans les lois de la République», déclare-t-il.

Le rapport américain sur les libertés religieuses dans le monde reprend, dans la partie concernant l'Algérie, tous les faits relevés par la presse durant l'année 2015. Mais pas seulement. Les Américains se sont même intéressés au comportement de la société algérienne en relevant les échanges des internautes sur les réseaux sociaux concernant le respect des religions. Interrogé sur le cas du journaliste du quotidien El Djoumhouria qui avait été poursuivi en justice par son directeur, Mohamed Aïssa justifie l'action en justice ; selon lui, «la mesure a été prise à son encontre non pas à cause de ses croyances religieuses mais pour ses propos injurieux aux valeurs de l'islam, au Saint Coran et à la personne du Prophète».

Pour lui, la mesure est prise en application «des lois de la République qui respectent la liberté du culte, mais ne tolèrent en aucun cas les atteintes aux valeurs de l'islam, religion du pays, ou encore les campagnes de prosélytisme».

Concernant les appels lancés pour le rétablissement de la peine de mort, notamment pour les assassins d'enfants, le ministre annonce qu'«une rencontre sera prochainement organisée, à laquelle seront conviées toutes les parties concernées, dont des experts en droit, des imams et des érudits, pour examiner cette question en toute objectivité et modération et sortir avec des résultats qui profiteront à la société algérienne».

Europol dans les camps en Grèce

Une équipe d'experts antiterroristes d'Europol est attendue en Grèce d'ici fin août pour tenter de détecter d'éventuels candidats au jihad parmi les réfugiés et migrants bloqués dans le pays, a indiqué hier une source policière grecque.

Des cinéphiles prennent d'assaut la salle Ibn-Khaldoun

Sevré de nouveautés mondiales, le public cinéphile algérien (ou algérois dans le cas d'espèce) vient de se précipiter pour voir les blockbusters américains proposés par l'Établissement Arts et Culture de la wilaya d'Alger à la salle Ibn-Khaldoun.

L'ambassade d'Algérie à Rome se souvient

L'ambassade d'Algérie à Rome a commémoré, hier, le 10e anniversaire du crash de l'avion-cargo d'Air Algérie le 13 août 2006 dans la ville de Piacenza, au sud de Milan (Italie), et qui a coûté la vie à trois membres de l'équipage.

Zitouni et Ould Ali pour représenter le gouvernement

C'est finalement Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, et Ould Ali El-Hadi, ministre de la Jeunesse et des Sports(...)

Les engagements d'Air Algérie

Le directeur commercial de la compagnie aérienne Air Algérie, Zoheir Houaoui, a affirmé, hier, que la compagnie avait pris toutes les dispositions et procédures nécessaires pour assurer le bon déroulement de ses vols vers les Lieux saints.

El-Islah ira aux législatives 2017

Le secrétaire général du mouvement El-Islah, Djilali Ghouini, a annoncé, hier à Alger, que sa formation était prête à participer aux prochaines élections législatives prévues en 2017.

L'APC de tous les péchés

Les services de la police judiciaire ont auditionné, sur instruction du procureur général, les auteurs de malversations, dont nombre d'élus, avant d'établir des procès-verbaux liés aux infractions commises par ces derniers.
Entre-temps, quatre élus du mandat précédent, quatre membres du service technique ainsi que deux entrepreneurs sont traduits en justice pour «constitution de bande de malfaiteurs», «détournement de deniers publics», «facturation de travaux fictifs», «faux et usage de faux documents administratifs», alors que d'autres élus du mandat actuel et employés, éclaboussés par des dérives commises dans l'exercice de leur fonction, ont été suspendus par le wali d'Alger.

La clameur publique dans cette commune et certains élus «propres» au sein de l'APC, dont Mme Ali Djamila Vve Mecili (élue FFS) n'ont de cesse de dénoncer à qui veut les entendre la concussion qui avilit cette collectivité territoriale de base de l'Etat. Comment ne pas s'élever contre le détournement et la rapine de la subvention allouée en 2014, par la wilaya, relative à l'achat de 2000 trousseaux scolaires destinés aux enfants nécessiteux ?

Comment ne pas s'indigner contre la transaction frauduleuse des voûtes du lieudit l'Arapède, dont le myciculteur (cultivateur de champignons de couche) a procédé au versement de 300 millions de centimes «sans que la trésorerie communale soit destinataire d'un quelconque document attestant le paiement de la location» (voir El Watan du 5 juin 2014) ? Où ont atterri ces fonds censés être enregistrés au niveau du service finances de la commune, s'interrogent quelques élus au fait de l'opération interlope. Les indélicats les ont-ils détournés à des fins personnelles ? C'est le moins qu'on puisse dire, a fortiori lorsque le cadre d'expression de la démocratie locale et la transparence semblent absents.

Certains élus sont allés plus loin et sont accusés du détournement d'une autre subvention allouée par la wilaya, pour la période 2009-2013. Ainsi, en cinq ans, 15 millions de dinars ont été affectés par la wilaya à la commune pour le nettoiement des plages, mais l'Observatoire national de lutte contre la corruption, en charge de ce dossier, mène son enquête en planchant sur le sort de cette opération. Autrement dit, l'administration communale est-elle en possession de preuves suffisantes pour prouver, documents à l'appui, le service réalisé au moment où la réalité des sites balnéaires nous édifie avec leur décor des plus repoussants ? Et comment interpréter la transaction relative à un bien domanial de 10 000 m2, sis du côté du Petit-Séminaire, appartenant initialement à l'archevêché, qui a fait l'objet d'une tentative de détournement par des prévaricateurs pour leurs fins personnelles afin d'y ériger des villas ? Selon des sources bien informées, l'archevêché a fait donation de la propriété au département de l'éducation, mais il a été révélé que des mains «expertes» ont confectionné de faux documents au niveau de la conservation pour s'approprier le bien immeuble, dont l'acte de propriété a été établi par un notaire, oncle maternel de l'ex-chef de cabinet du président d'APC…

Une énième affaire est liée à la tentative de corruption et demande de pot-de-vin pour le renouvellement du bail du stade Omar Hamadi. Heureusement que le coup n'a pas marché cette fois et le marchandage a foiré pour les élus, qui se sont fait épingler par leur sordide et basse manœuvre consignée dans un CD, lors d'une plénière, et dont une copie nous a été adressée.

Enfin, une autre affaire – et non l'ultime – qui a fait couler beaucoup d'encre : lors de la dernière opération de relogement, la liste des bénéficiaires du logement social affectés dans les sites de Ouled Mendil et Chaibia a été remise en cause, car elle a été échafaudée selon le bon vouloir du prince, apprend-on.

Ce qui n'a pas manqué de susciter la grogne des demandeurs évincés, lesquels ont décrié avec force la magouille des auteurs qui ont favorisé certains dont les dossiers n'ouvrent pas droit au logement social. Une situation qui a fait réagir, in fine, le premier magistrat de la wilaya.

A ce jour, 250 élus ont été démis

Rester ferme, mais sans abus à l'encontre des élus blanchis par la justice. «A l'avenir, aucun élu ne sera suspendu avant que la justice n'ait rendu un jugement définitif l'impliquant dans un dossier», a déclaré le ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, lors d'une séance de questions-réponses à l'APN, en juin dernier.
Jusqu'à la date de l'intervention de M. Bedoui, quelque 250 élus ont été suspendus après des soupçons de leur tutelle. Cité par l'APS, le ministre a affirmé que «130 d'entre eux (les élus) ont réintégré leur poste de responsable local après avoir été disculpés des accusations dont ils ont fait l'objet», précisant qu'un «examen de tous les cas est actuellement en cours et chacun sera rétabli dans ses droits». Des élus suspendus ont été réhabilités, à l'instar de la présidente de l'APC de Heraoua, à l'est d'Alger, qui avait eu maille à partir avec l'ancien wali délégué de Rouiba. Présidente du Mouvement populaire algérien (MPA), Azouni Houria a été suspendue puis rétablie à son poste après des «rapports favorables» sur sa gestion de la commune.

France : la justice valide la décision du maire

Les deux villes du sud-est de la France qui ont décidé d'interdire le port du burkini sur leurs plages, ont reçu, hier, l'appui d'un juge qui a refusé de suspendre l'interdiction de cette tenue décrétée par le maire de Cannes.

Recueillement à Piacenza

Pour commémorer ce triste événement et rendre hommage au sens du dévouement des deux pilotes et du mécanicien de bord, qui ont évité une véritable catastrophe au quartier de Besurica, l'ambassade d'Algérie à Rome, en collaboration avec la commune de Piacenza, a organisé une cérémonie pour honorer la mémoire des trois membres d'équipage.
Les parents de ces derniers étaient invités à la cérémonie, mais seule la veuve du commandant de bord Mohamed Abdou et ses deux enfants ont pu faire le déplacement jusqu'à la ville de Piacenza (Emilie-Romagne).

Les deux fils du commandant de bord, Raouf, 15 ans, et Mohamed, 9 ans, ont été très émus par ce geste d'égard envers leur père et ses deux collègues. Mohamed, qui porte le prénom de son père, est né quelques semaines après l'accident et n'a donc jamais connu son père. Sa mère était enceinte quand elle a reçu la tragique nouvelle.

La veuve de l'autre pilote, Mohamed Tayeb Bederina, a envoyé un message émouvant qui a été lu à l'occasion. Les années précédentes, lorsque la municipalité de Piacenza avait célébré l'anniversaire du crash (cérémonie devenue traditionnelle), Malika Bederina et ses deux enfants étaient présents. Son fils Mohamed Nazim était assez grand, en 2012, pour prendre la parole et décrire les qualités humaines de son regretté père. La troisième victime, le mécanicien Mustafa Kadid, a également été rappelée dans les interventions des présents.

L'ambassadeur d'Algérie à Rome, Abdelhamid Senouci Bereksi, a déposé une gerbe de fleurs, portant le drapeau algérien, sur la stèle commémorative, érigée rue Marzioli, quartier Besurica, une année après le crash, par le maire de l'époque, Roberto Reggi.

L'actuel maire de la ville, Paolo Dosi, était présent hier à la cérémonie  et a déposé, lui aussi, une couronne de fleurs, tricolore, hommage de l'Italie à l'équipage disparu. Les représentants des secouristes et des forces de l'ordre, qui étaient intervenus le soir du drame, ont également participé à cet hommage posthume.

Un imam, Mohamed Shemis, a lu la sourate El Fatiha et prié pour la paix des âmes des défunts. Un autre religieux, le curé de la ville, Don Franco Capelli, a tenu lui aussi à marquer cette occasion par ses paroles appelant à cultiver l'amour entre les cultures et les peuples. Le représentant d'Air Algérie en Italie, Nadir Abed, a également assisté à l'événement.

Pour sa part, l'ambassadeur d'Algérie a rappelé le drame en rendant hommage à l'équipage : «Leur sacrifice héroïque a profondément marqué la population de Piacenza qui, en souvenir et en reconnaissance pour leur acte de bravoure, a érigé cette stèle. Cette cérémonie est réconfortante pour les familles et leur démontre que le souvenir de leurs chers n'est pas tombé dans l'oubli !»

La compagnie Air Algérie n'a pas encore rendu publiques les conclusions de l'enquête. Du côté des investigateurs italiens, surtout les experts de l'Agenzia Nazionale per la Sicurezza del Volo (ANSV) qui ont mené l'enquête, les deux seules certitudes - telles que publiées dans la revue aéronautique qui reprend un rapport de l'ansv de 2006 - sont liées à l'origine de l'accident, dû à la panne survenue sur le système «autopilot» (pilotage automatique) qui, après avoir signalé «A/P Fail», a été déconnecté au bout de 12 secondes suivant le protocole prévu. Les pilotes avaient signalé cet incident et une fois la fonction «autopilot» désinsérée, l'appareil était hors de contrôle.

S'en est suivie la perte rapide du contrôle directionnel et longitudinal. Et en 73 secondes, l'avion a viré d'un angle de 40 à 50 degrés, à une vitesse incroyable, entre 850-900 km/h, avant de s'écraser dans un terrain vague, à la périphérie de Piacenza.

Par ailleurs, les débris trouvés au sol (voir El Watan du 19 juillet 2015) et le profond fossé créé par l'impact ont prouvé la destruction de l'appareil, au sol suite à sa perte d'altitude.

Il faut dire que l'état piteux de l'enregistreur de paramètres de vol FDR (Flight Data Recorder), retrouvé quelques mois après l'accident, a ajouté aux difficultés de décryptage des données de navigation durant les dernières minutes.

Sans attendre la fin de l'enquête, l'Ansv avait envoyé une recommandation à la direction générale de l'aviation civile algérienne, lui demandant d'appliquer la directive de l'Icao (International Civil Aviation Organisation) qui oblige à remplacer les vieux enregistreurs de paramètres de vol par des neufs, et ce, avant le 1er janvier 1995. Mais sur l'appareil d'Air Algérie, qui s'était écrasé à Piacenza et qui datait de plus de 25 ans, le FDR était très vieux, il appartenait à la première génération fabriquée dans les années soixante.

L'Amérique s'intéresse aux mémoires de Zohra Drif-Bitat

La guerre de Libération nationale contre la colonisation française ne finit pas de susciter la curiosité des États-Unis d'Amérique.

Juba dit non, Pékin appelle à des consultations

Cinq ans après la proclamation officielle de son indépendance, le Soudan du Sud est plongé dans une guerre civile qui a déjà fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés dans les pays voisins.

Le mouvement El Islah prêt à s'engager

Le mouvement El Islah est le premier parti à clarifier sa position sur les prochaines élections législatives prévues en 2017.
Intervenant lors d'une conférence de presse, animée hier à Alger, le secrétaire général de ce parti, Djilali Ghouini, a annoncé l'intention de sa formation de prendre part à cette joute. Selon lui, El Islah, un des trois partis composant l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), «est prêt à prendre part aux prochaines législatives qui sont une occasion à saisir». Dans ce sens, Djilali Ghouini souligne que ce rendez-vous reflète la démarche du mouvement dans le cadre de la poursuite de l'action politique visant à consacrer le projet de développement et de prospérité de l'Algérie. La participation d'El Islah à ces élections constitue, a-t-il soutenu, une occasion pour resserrer les rangs et renforcer le «front interne du parti pour faire face aux défis».

Ce faisant, le secrétaire général d'El Islah appelle tous les acteurs politiques à s'engager dans un dialogue national «réel et sérieux» pour sortir avec une plateforme consensuelle devant garantir la préservation de «l'intérêt suprême du pays».

Abordant les derniers textes de loi adoptés par le Parlement, notamment la loi électorale et celle relative à la création de la haute instance nationale de supervision des élections, Djilali Ghouini appelle à leur gel. Le secrétaire général d'El Islah a enfin appelé à la levée du gel des projets de développement pour faire face à la situation sociale actuelle, déjà complexe du fait de certaines décisions, notamment celles relatives à l'abrogation de la retraite proportionnelle.

El Islah, qui vient juste de se retirer du Pôle du changement que conduit Ali Benflis, est ainsi le premier parti de l'opposition à annoncer son engagement dans la course à l'Assemblée populaire nationale (APN). Mais cette fois-ci, il sera appelé à constituer ses propres listes, car un de ses alliés dans l'AAV, le MSP, n'est pas près de reconduire cette expérience.

Vu à Tébessa

La prestigieuse muraille byzantine classée patrimoine archéologique par l'Unesco, transformée en un dépotoir à ordures.

Le meurtrier présumé était membre de l'EI

Un Yéménite accusé d'avoir tué un policier en Arabie Saoudite a avoué être un militant du groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daech), ont indiqué hier les autorités saoudiennes.

Afghanistan/Pakistan : le chef de Daech éliminé

Le chef de l'organisation terroriste autoproclamée État islamique en Afghanistan et au Pakistan, Hafez Saïf, a été tué dans une frappe américaine le mois dernier dans la province afghane de Nangarhar, a affirmé le Pentagone vendredi soir.

À chacun sa fête !

À deux semaines de la rentrée scolaire et sociale, les fêtes de mariage font rage à travers tout le pays.

Voyage au pays des trois légendes et des trois saints

Malgré son enclavement dans les fins fonds du massif forestier de la Petite Kabylie, Collo arrive toujours à séduire et à enchanter ses visiteurs. L'accueil du visiteur de Collo commence 10 km avant d'atteindre sa destination.

Les habitants de Hidous captent une source en montagne

Les habitants du village de Hidous dans la commune d'Ifigha, daïra d'Azazga, à 50 km à l'est de Tizi Ouzou, ont décidé de prendre en main leur destin pour mettre un terme aux pénuries d'eau potable qui durent depuis près de 6 ans. C'est ainsi que les